Lettres d'Angleterre (1861-1865)
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- Nombre de pages430
- FormatPDF
- ISBN2-296-20883-5
- EAN9782296208834
- Date de parution01/01/2001
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille6 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Chassé de France une nuit d'août 1848 par la République dont il avait été l'un des fondateurs, Louis Blanc passa les vingt-deux années qui suivirent exilé en Angleterre. Condamné à l'inaction, le proscrit se fit, à sa manière, observateur des usages, des mœurs et surtout de la politique de sa terre d'accueil dans des centaines de lettres qu'à partir de 1861 il fit parvenir au Temps dont il était devenu le correspondant à Londres.
Les extraits que l'on pourra lire dans le présent ouvrage couvrent la période 1861-1865. Ils offrent des croquis variés et souvent fort réussis de la société victorienne à son apogée, mais plus encore Blanc s'y livre à une dissection de la politique intérieure et extérieure de la Grande-Bretagne qui dévoile à quel point l'écriture des Lettres est militante. Car Blanc est un spectateur engagé de la réalité anglaise.
Rapporter, décrire, expliquer même, ne lui suffisent pas. Il lui faut prendre parti - pour le peuple, pour les Noirs des Etats-Unis ou de la Jamaïque, pour les nationalités opprimées, contre les adversaires de la liberté ou de l'égalité, contre tous ceux qui veulent juguler la démocratie, la Prusse de Bismarck, la Russie, les Sudistes, les aristocrates, Napoléon III. A l'inverse de maints récits de voyage outre-Manche, les lettres de Blanc sont sous-tendues par une vue-du-monde.
Leurs sujets sont divers mais tous s'inquiètent de ce qui freine la marche de l'humanité vers le bonheur social ou se réjouissent des reculades de la réaction. Ce n'est pas le moindre intérêt de ces lettres que d'autoriser enfin une évaluation précise de la pensée de Blanc après 1848 et de mettre en lumière la modernité du socialisme de ce dernier qui, s'il ne renie pas le jacobinisme républicain des origines, est désormais si fortement influencé par le radicalisme anglais et par l'évidence qu'une société capitaliste ne fait pas nécessairement obstacle au progrès, à la réforme et à la liberté, qu'il cesse presque d'être une doctrine d'organisation pour devenir, par anticipation, un système reposant essentiellement sur la morale, les droits de l'homme et l'internationalisme.
Par leur intérêt documentaire et idéologique, ces pages, les plus significatives de la correspondance de Blanc, devraient permettre au lecteur à la fois de mieux circonscrire la contribution de Blanc à la représentation que les étrangers donnaient alors de la première puissance mondiale et de poursuivre, au-delà du point où l'abandonnent en général ses exégètes, l'analyse d'une pensée politique que l'exil avait profondément modifiée et adoucie, mais nullement anémiée.
Les extraits que l'on pourra lire dans le présent ouvrage couvrent la période 1861-1865. Ils offrent des croquis variés et souvent fort réussis de la société victorienne à son apogée, mais plus encore Blanc s'y livre à une dissection de la politique intérieure et extérieure de la Grande-Bretagne qui dévoile à quel point l'écriture des Lettres est militante. Car Blanc est un spectateur engagé de la réalité anglaise.
Rapporter, décrire, expliquer même, ne lui suffisent pas. Il lui faut prendre parti - pour le peuple, pour les Noirs des Etats-Unis ou de la Jamaïque, pour les nationalités opprimées, contre les adversaires de la liberté ou de l'égalité, contre tous ceux qui veulent juguler la démocratie, la Prusse de Bismarck, la Russie, les Sudistes, les aristocrates, Napoléon III. A l'inverse de maints récits de voyage outre-Manche, les lettres de Blanc sont sous-tendues par une vue-du-monde.
Leurs sujets sont divers mais tous s'inquiètent de ce qui freine la marche de l'humanité vers le bonheur social ou se réjouissent des reculades de la réaction. Ce n'est pas le moindre intérêt de ces lettres que d'autoriser enfin une évaluation précise de la pensée de Blanc après 1848 et de mettre en lumière la modernité du socialisme de ce dernier qui, s'il ne renie pas le jacobinisme républicain des origines, est désormais si fortement influencé par le radicalisme anglais et par l'évidence qu'une société capitaliste ne fait pas nécessairement obstacle au progrès, à la réforme et à la liberté, qu'il cesse presque d'être une doctrine d'organisation pour devenir, par anticipation, un système reposant essentiellement sur la morale, les droits de l'homme et l'internationalisme.
Par leur intérêt documentaire et idéologique, ces pages, les plus significatives de la correspondance de Blanc, devraient permettre au lecteur à la fois de mieux circonscrire la contribution de Blanc à la représentation que les étrangers donnaient alors de la première puissance mondiale et de poursuivre, au-delà du point où l'abandonnent en général ses exégètes, l'analyse d'une pensée politique que l'exil avait profondément modifiée et adoucie, mais nullement anémiée.
Chassé de France une nuit d'août 1848 par la République dont il avait été l'un des fondateurs, Louis Blanc passa les vingt-deux années qui suivirent exilé en Angleterre. Condamné à l'inaction, le proscrit se fit, à sa manière, observateur des usages, des mœurs et surtout de la politique de sa terre d'accueil dans des centaines de lettres qu'à partir de 1861 il fit parvenir au Temps dont il était devenu le correspondant à Londres.
Les extraits que l'on pourra lire dans le présent ouvrage couvrent la période 1861-1865. Ils offrent des croquis variés et souvent fort réussis de la société victorienne à son apogée, mais plus encore Blanc s'y livre à une dissection de la politique intérieure et extérieure de la Grande-Bretagne qui dévoile à quel point l'écriture des Lettres est militante. Car Blanc est un spectateur engagé de la réalité anglaise.
Rapporter, décrire, expliquer même, ne lui suffisent pas. Il lui faut prendre parti - pour le peuple, pour les Noirs des Etats-Unis ou de la Jamaïque, pour les nationalités opprimées, contre les adversaires de la liberté ou de l'égalité, contre tous ceux qui veulent juguler la démocratie, la Prusse de Bismarck, la Russie, les Sudistes, les aristocrates, Napoléon III. A l'inverse de maints récits de voyage outre-Manche, les lettres de Blanc sont sous-tendues par une vue-du-monde.
Leurs sujets sont divers mais tous s'inquiètent de ce qui freine la marche de l'humanité vers le bonheur social ou se réjouissent des reculades de la réaction. Ce n'est pas le moindre intérêt de ces lettres que d'autoriser enfin une évaluation précise de la pensée de Blanc après 1848 et de mettre en lumière la modernité du socialisme de ce dernier qui, s'il ne renie pas le jacobinisme républicain des origines, est désormais si fortement influencé par le radicalisme anglais et par l'évidence qu'une société capitaliste ne fait pas nécessairement obstacle au progrès, à la réforme et à la liberté, qu'il cesse presque d'être une doctrine d'organisation pour devenir, par anticipation, un système reposant essentiellement sur la morale, les droits de l'homme et l'internationalisme.
Par leur intérêt documentaire et idéologique, ces pages, les plus significatives de la correspondance de Blanc, devraient permettre au lecteur à la fois de mieux circonscrire la contribution de Blanc à la représentation que les étrangers donnaient alors de la première puissance mondiale et de poursuivre, au-delà du point où l'abandonnent en général ses exégètes, l'analyse d'une pensée politique que l'exil avait profondément modifiée et adoucie, mais nullement anémiée.
Les extraits que l'on pourra lire dans le présent ouvrage couvrent la période 1861-1865. Ils offrent des croquis variés et souvent fort réussis de la société victorienne à son apogée, mais plus encore Blanc s'y livre à une dissection de la politique intérieure et extérieure de la Grande-Bretagne qui dévoile à quel point l'écriture des Lettres est militante. Car Blanc est un spectateur engagé de la réalité anglaise.
Rapporter, décrire, expliquer même, ne lui suffisent pas. Il lui faut prendre parti - pour le peuple, pour les Noirs des Etats-Unis ou de la Jamaïque, pour les nationalités opprimées, contre les adversaires de la liberté ou de l'égalité, contre tous ceux qui veulent juguler la démocratie, la Prusse de Bismarck, la Russie, les Sudistes, les aristocrates, Napoléon III. A l'inverse de maints récits de voyage outre-Manche, les lettres de Blanc sont sous-tendues par une vue-du-monde.
Leurs sujets sont divers mais tous s'inquiètent de ce qui freine la marche de l'humanité vers le bonheur social ou se réjouissent des reculades de la réaction. Ce n'est pas le moindre intérêt de ces lettres que d'autoriser enfin une évaluation précise de la pensée de Blanc après 1848 et de mettre en lumière la modernité du socialisme de ce dernier qui, s'il ne renie pas le jacobinisme républicain des origines, est désormais si fortement influencé par le radicalisme anglais et par l'évidence qu'une société capitaliste ne fait pas nécessairement obstacle au progrès, à la réforme et à la liberté, qu'il cesse presque d'être une doctrine d'organisation pour devenir, par anticipation, un système reposant essentiellement sur la morale, les droits de l'homme et l'internationalisme.
Par leur intérêt documentaire et idéologique, ces pages, les plus significatives de la correspondance de Blanc, devraient permettre au lecteur à la fois de mieux circonscrire la contribution de Blanc à la représentation que les étrangers donnaient alors de la première puissance mondiale et de poursuivre, au-delà du point où l'abandonnent en général ses exégètes, l'analyse d'une pensée politique que l'exil avait profondément modifiée et adoucie, mais nullement anémiée.