Lettres à la mer. Essai
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- Nombre de pages104
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-37316-288-2
- EAN9782373162882
- Date de parution11/11/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurÉditions Awoudy
Résumé
Trois jours après la mort de mon narrateur, je me sentais abandonné, seul dans le vertige de l'écriture. J'étais resté crispé devant ce monstre de la page vierge, tétanisé par un terrible séisme de mots. J'étais coincé dans une embuscade où les mots se livraient à un véritable défilé de mode. Ce théâtre tragique où chaque acteur balaie son rôle avant que la seconde ne pousse le cri de détresse qui annonce son dernier soupir ! L'acte d'écrire entonnait en moi une pénible chanson qui me rappelle ma responsabilité d'écrivain aux dires de Sartre.
L'angoisse semait en moi des graines de paresse qui m'auraient poussé à la déperdition si Mademoiselle Ténacité n'avait pas été ma fidèle compagne. Je me brisais le cerveau à la recherche du mot juste pour dévierger ce livre (tu pourras intégrer ce verbe à ton dictionnaire sur le même registre que "déflorer"), cracher cette amertume qui me rongeait le cour, vomir cette complainte qui me bouillait la bile.
Hélas ! Chaque mot, qui me venait à l'esprit, se faisait accompagner d'un funeste cortège d'interrogations cacophoniques que seule l'audace pouvait discipliner. Derrière eux, rien que des décombres désastreux, des ruines de phrases dont je n'avais qu'un vague souvenir.
L'angoisse semait en moi des graines de paresse qui m'auraient poussé à la déperdition si Mademoiselle Ténacité n'avait pas été ma fidèle compagne. Je me brisais le cerveau à la recherche du mot juste pour dévierger ce livre (tu pourras intégrer ce verbe à ton dictionnaire sur le même registre que "déflorer"), cracher cette amertume qui me rongeait le cour, vomir cette complainte qui me bouillait la bile.
Hélas ! Chaque mot, qui me venait à l'esprit, se faisait accompagner d'un funeste cortège d'interrogations cacophoniques que seule l'audace pouvait discipliner. Derrière eux, rien que des décombres désastreux, des ruines de phrases dont je n'avais qu'un vague souvenir.
Trois jours après la mort de mon narrateur, je me sentais abandonné, seul dans le vertige de l'écriture. J'étais resté crispé devant ce monstre de la page vierge, tétanisé par un terrible séisme de mots. J'étais coincé dans une embuscade où les mots se livraient à un véritable défilé de mode. Ce théâtre tragique où chaque acteur balaie son rôle avant que la seconde ne pousse le cri de détresse qui annonce son dernier soupir ! L'acte d'écrire entonnait en moi une pénible chanson qui me rappelle ma responsabilité d'écrivain aux dires de Sartre.
L'angoisse semait en moi des graines de paresse qui m'auraient poussé à la déperdition si Mademoiselle Ténacité n'avait pas été ma fidèle compagne. Je me brisais le cerveau à la recherche du mot juste pour dévierger ce livre (tu pourras intégrer ce verbe à ton dictionnaire sur le même registre que "déflorer"), cracher cette amertume qui me rongeait le cour, vomir cette complainte qui me bouillait la bile.
Hélas ! Chaque mot, qui me venait à l'esprit, se faisait accompagner d'un funeste cortège d'interrogations cacophoniques que seule l'audace pouvait discipliner. Derrière eux, rien que des décombres désastreux, des ruines de phrases dont je n'avais qu'un vague souvenir.
L'angoisse semait en moi des graines de paresse qui m'auraient poussé à la déperdition si Mademoiselle Ténacité n'avait pas été ma fidèle compagne. Je me brisais le cerveau à la recherche du mot juste pour dévierger ce livre (tu pourras intégrer ce verbe à ton dictionnaire sur le même registre que "déflorer"), cracher cette amertume qui me rongeait le cour, vomir cette complainte qui me bouillait la bile.
Hélas ! Chaque mot, qui me venait à l'esprit, se faisait accompagner d'un funeste cortège d'interrogations cacophoniques que seule l'audace pouvait discipliner. Derrière eux, rien que des décombres désastreux, des ruines de phrases dont je n'avais qu'un vague souvenir.