Lettres à Horace Walpole. 1766-1780

Par : Madame du Deffand

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  • Nombre de pages384
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7152-3783-4
  • EAN9782715237834
  • Date de parution19/02/2015
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLe Mercure de France
  • PréfacierAntoine de Baecque

Résumé

La marquise du Deffand tient salon rue Saint-Dominique, où se pressent écrivains, mondains, aristocrates et philosophes. Tous partagent la drogue de la sociabilité et le goût idolâtre de la langue, passions si prenantes que, lorsque Mme du Deffand devient aveugle, à l'âge de cinquante-six ans, elle ne se sent pas détruite. Son grand ouvre, ce sont ses lettres, qu'elle dicte désormais, véritables chefs-d'ouvre aux amis. Quand l'aristocrate anglais Horace Walpole passe par Paris en 1765 et croise Mme du Deffand à la fin de l'été, il est lui aussi célèbre - écrivain dilettante, voyageur, excentrique, élégant.
L'audace de la marquise étonne et séduit bientôt Walpole. Elle est plus vivante que jamais. Cette singularité le conduit à entamer une correspondance, en avril 1766, qui ne cessera qu'avec la mort de Marie du Deffand, en 1780. Plus que tout, la salonnière redoute l'ennui. Elle est toujours en quête de nouveau et, plus profondément, d'étrangeté. Chez Walpole, l'auteur du Château d'Otrante, prototype du roman noir anglais, elle est séduite par l'imagination.
Il y a entre eux un accord de fantaisies et de troubles, entre divertissement et mélodrame. Les lettres de Mme du Deffand présentées ici plongent au plus profond de zones aventureuses et obscures, celles de la passion amoureuse que l'on n'ose pas avouer mais que l'on dit trop bien ; une part d'enfance qui, soudain, s'enfuit vers la nuit de la vieillesse et de la mort. Mais il y a là, également, sous la plume sarcastique et terriblement drôle de l'une des plus grandes épistolières françaises, une chronique mordante de l'air du temps, cette douceur de vivre des salons, de la cour et de la ville.
La marquise du Deffand tient salon rue Saint-Dominique, où se pressent écrivains, mondains, aristocrates et philosophes. Tous partagent la drogue de la sociabilité et le goût idolâtre de la langue, passions si prenantes que, lorsque Mme du Deffand devient aveugle, à l'âge de cinquante-six ans, elle ne se sent pas détruite. Son grand ouvre, ce sont ses lettres, qu'elle dicte désormais, véritables chefs-d'ouvre aux amis. Quand l'aristocrate anglais Horace Walpole passe par Paris en 1765 et croise Mme du Deffand à la fin de l'été, il est lui aussi célèbre - écrivain dilettante, voyageur, excentrique, élégant.
L'audace de la marquise étonne et séduit bientôt Walpole. Elle est plus vivante que jamais. Cette singularité le conduit à entamer une correspondance, en avril 1766, qui ne cessera qu'avec la mort de Marie du Deffand, en 1780. Plus que tout, la salonnière redoute l'ennui. Elle est toujours en quête de nouveau et, plus profondément, d'étrangeté. Chez Walpole, l'auteur du Château d'Otrante, prototype du roman noir anglais, elle est séduite par l'imagination.
Il y a entre eux un accord de fantaisies et de troubles, entre divertissement et mélodrame. Les lettres de Mme du Deffand présentées ici plongent au plus profond de zones aventureuses et obscures, celles de la passion amoureuse que l'on n'ose pas avouer mais que l'on dit trop bien ; une part d'enfance qui, soudain, s'enfuit vers la nuit de la vieillesse et de la mort. Mais il y a là, également, sous la plume sarcastique et terriblement drôle de l'une des plus grandes épistolières françaises, une chronique mordante de l'air du temps, cette douceur de vivre des salons, de la cour et de la ville.