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Alors qu'ils auraient dû être protégés, ils ont été rejetés, humiliés... Tous les auteurs et presque toutes les victimes de violence domestique ont subi, dans leur enfance, une maltraitance.
Quand un mari dit à son épouse : " Quand je te vois, je vois juste une nana qui veut en foutre le moins possible " ; quand un parent dit à son enfant : " Je ne t'ai pas sonné, tu parleras quand je te le dirai " ; quand une belle-mère dit à sa belle-fille : " Je peux être ta meilleure amie comme ta pire ennemie...
" Sait-on quelles sont les paroles qu'ont entendues ces adultes maltraitants dans leur enfance ?
Après Les Violences sournoises dans le couple, Isabelle Levert décrit la réalité des familles dans lesquelles règne la violence domestique sournoise, analyse les traumatismes psychiques et la perte de l'illusion chez l'enfant. Des blessures non cicatrisées surgiront chez l'adulte des fantômes intérieurs, l'insécurité, le narcissisme pathologique, le besoin d'emprise et de destruction.
Et, tel un automate, il se dirigera vers un nouveau désastre, reproduisant cette violence, en tant qu'agresseur ou victime.
Ce livre donne les clés pour casser cette spirale afin de ne plus être l'objet de l'autre, de se réparer, de restaurer ses repères et de retrouver confiance.
Très psychanalytique !
Le sujet est intéressant, mais la manière dont l'auteure le développe est très psychanalytique et surtout très "tortueuse". Un livre laborieux, qui ne me semble pas suffisamment accessible à des "non initiés". Je l'ai trouvé lourd, certes passionnant du point de vue théorique mais plutôt complexe, les idées qui y sont développées ne me semblent pas très bien exposées. Toutefois le texte est sérieux, les arguments intéressants...