Les Vies vides. Notre besoin de reconnaissance est impossible à rassasier
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- Nombre de pages288
- FormatePub
- ISBN978-2-200-63673-9
- EAN9782200636739
- Date de parution15/02/2023
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille390 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
L'un des enjeux de notre société est la notoriété. Sous couvert de visibilité apparaît une quête insatiable de reconnaissance. De Hegel à Ricoeur en passant par Honneth, la reconnaissance est une nécessité dans notre relation au monde. Pour autant, la course à la reconnaissance aujourd'hui ne semble-t-elle pas être tombée dans un tel excès qu'elle précipite nos contemporains dans un bain de folie?Car on n'en a jamais assez et dans un contexte où la limite s'estompe toujours plus, il semblerait que cette course effrénée finisse par nous perdre.
Pourquoi?L'auteure nous met en garde contre une telle motivation qui privilégie la séduction au détriment de la vérité, voire à la seule satisfaction de son propre ego. De l'homme politique prêt à proférer des inepties pour "faire le buzz" au professeur visant uniquement la notoriété en passant par cette jeunesse rêvant de devenir "influenceur" sur Instagram ou YouTube, c'est tout un pan de la société qui verse dans l'hyper-individualisme et l'humanité (comme principe même de corps, de groupe, d'unité, de collectif) qui se liquéfie.
Ce système factice ne risque-t-il pas d'aboutir à l'insatisfaction et à la frustration? De produire des gens médiocres et mesquins?Cet essai propose de réhabiliter les notions philosophiques d'humilité ("humilité" = humus, terre) et de modestie qui rappellent la discrétion, la modération. A quel monde voulons-nous prétendre? Allons-nous continuer à nourrir ces excès ou enfin accepter de changer de positionnement et de commencer à oeuvrer pour un autre monde, un alter-monde où l'altérisme, vainqueur, finirait par écraser tous les égotismes?
Pourquoi?L'auteure nous met en garde contre une telle motivation qui privilégie la séduction au détriment de la vérité, voire à la seule satisfaction de son propre ego. De l'homme politique prêt à proférer des inepties pour "faire le buzz" au professeur visant uniquement la notoriété en passant par cette jeunesse rêvant de devenir "influenceur" sur Instagram ou YouTube, c'est tout un pan de la société qui verse dans l'hyper-individualisme et l'humanité (comme principe même de corps, de groupe, d'unité, de collectif) qui se liquéfie.
Ce système factice ne risque-t-il pas d'aboutir à l'insatisfaction et à la frustration? De produire des gens médiocres et mesquins?Cet essai propose de réhabiliter les notions philosophiques d'humilité ("humilité" = humus, terre) et de modestie qui rappellent la discrétion, la modération. A quel monde voulons-nous prétendre? Allons-nous continuer à nourrir ces excès ou enfin accepter de changer de positionnement et de commencer à oeuvrer pour un autre monde, un alter-monde où l'altérisme, vainqueur, finirait par écraser tous les égotismes?
L'un des enjeux de notre société est la notoriété. Sous couvert de visibilité apparaît une quête insatiable de reconnaissance. De Hegel à Ricoeur en passant par Honneth, la reconnaissance est une nécessité dans notre relation au monde. Pour autant, la course à la reconnaissance aujourd'hui ne semble-t-elle pas être tombée dans un tel excès qu'elle précipite nos contemporains dans un bain de folie?Car on n'en a jamais assez et dans un contexte où la limite s'estompe toujours plus, il semblerait que cette course effrénée finisse par nous perdre.
Pourquoi?L'auteure nous met en garde contre une telle motivation qui privilégie la séduction au détriment de la vérité, voire à la seule satisfaction de son propre ego. De l'homme politique prêt à proférer des inepties pour "faire le buzz" au professeur visant uniquement la notoriété en passant par cette jeunesse rêvant de devenir "influenceur" sur Instagram ou YouTube, c'est tout un pan de la société qui verse dans l'hyper-individualisme et l'humanité (comme principe même de corps, de groupe, d'unité, de collectif) qui se liquéfie.
Ce système factice ne risque-t-il pas d'aboutir à l'insatisfaction et à la frustration? De produire des gens médiocres et mesquins?Cet essai propose de réhabiliter les notions philosophiques d'humilité ("humilité" = humus, terre) et de modestie qui rappellent la discrétion, la modération. A quel monde voulons-nous prétendre? Allons-nous continuer à nourrir ces excès ou enfin accepter de changer de positionnement et de commencer à oeuvrer pour un autre monde, un alter-monde où l'altérisme, vainqueur, finirait par écraser tous les égotismes?
Pourquoi?L'auteure nous met en garde contre une telle motivation qui privilégie la séduction au détriment de la vérité, voire à la seule satisfaction de son propre ego. De l'homme politique prêt à proférer des inepties pour "faire le buzz" au professeur visant uniquement la notoriété en passant par cette jeunesse rêvant de devenir "influenceur" sur Instagram ou YouTube, c'est tout un pan de la société qui verse dans l'hyper-individualisme et l'humanité (comme principe même de corps, de groupe, d'unité, de collectif) qui se liquéfie.
Ce système factice ne risque-t-il pas d'aboutir à l'insatisfaction et à la frustration? De produire des gens médiocres et mesquins?Cet essai propose de réhabiliter les notions philosophiques d'humilité ("humilité" = humus, terre) et de modestie qui rappellent la discrétion, la modération. A quel monde voulons-nous prétendre? Allons-nous continuer à nourrir ces excès ou enfin accepter de changer de positionnement et de commencer à oeuvrer pour un autre monde, un alter-monde où l'altérisme, vainqueur, finirait par écraser tous les égotismes?