Les usages de la preuve d'Henri Estienne à Jeremy Bentham

Par : Jean-Pierre Schandeler, Nathalie Vienne-Guerrin

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  • Nombre de pages264
  • FormatPDF
  • ISBN979-10-370-2598-2
  • EAN9791037025982
  • Date de parution14/10/2014
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille5 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurHermann

Résumé

Sous l'Ancien Régime, les champs sémantiques de la « preuve » sont aussi complexes et plastiques que ses usages. La notion circule et innerve des pratiques très diverses, parfois de manière inattendue. La plaidoirie ou le réquisitoire réorganisent les faits, créant des fables qui s'éloignent quelquefois de la réalité et qui tendent à transformer la vérité en mensonge et le mensonge en vérité. Ces ressorts sont aussi ceux de la fiction qui exploite toutes les ressources de la probation où preuve et signe viennent à se confondre.
Dans d'autres domaines, pour assurer le passage de « liaisons nécessaires » entre des éléments divers qui conduisent à la certitude, à « l'analyse morale » qui s'appuie sur des relations probables pour établir l'innocence ou la culpabilité, il faut s'être approprié un art de la démonstration qui, ayant traversé la métaphysique et les mathématiques, parvient au droit. Ce passage-là marque le rôle historiquement grandissant de la probabilité dans la prise de décision et dans la conception de la vérité.
Le présent volume interroge les linéaments sémantiques et les usages de la notion de preuve, du XVIe au XVIIIe siècle, essentiellement en France et en Grande-Bretagne. Les études qui le composent suggèrent que ces divers usages constituent l'un des aspects du long processus de division des savoirs. Jean-Pierre Schandeler est chargé de recherche CNRS à l'IRCL. Ses travaux portent sur les rapports entre l'histoire et les sciences morales et politiques au XVIIIe siècle.
Nathalie Vienne-Guerrin est professeur à l'université Paul-Valéry Montpellier 3, spécialiste de Shakespeare. Elle dirige l'Institut de Recherche sur la Renaissance, l'âge Classique et les Lumières (UMR 5186 du CNRS).
Sous l'Ancien Régime, les champs sémantiques de la « preuve » sont aussi complexes et plastiques que ses usages. La notion circule et innerve des pratiques très diverses, parfois de manière inattendue. La plaidoirie ou le réquisitoire réorganisent les faits, créant des fables qui s'éloignent quelquefois de la réalité et qui tendent à transformer la vérité en mensonge et le mensonge en vérité. Ces ressorts sont aussi ceux de la fiction qui exploite toutes les ressources de la probation où preuve et signe viennent à se confondre.
Dans d'autres domaines, pour assurer le passage de « liaisons nécessaires » entre des éléments divers qui conduisent à la certitude, à « l'analyse morale » qui s'appuie sur des relations probables pour établir l'innocence ou la culpabilité, il faut s'être approprié un art de la démonstration qui, ayant traversé la métaphysique et les mathématiques, parvient au droit. Ce passage-là marque le rôle historiquement grandissant de la probabilité dans la prise de décision et dans la conception de la vérité.
Le présent volume interroge les linéaments sémantiques et les usages de la notion de preuve, du XVIe au XVIIIe siècle, essentiellement en France et en Grande-Bretagne. Les études qui le composent suggèrent que ces divers usages constituent l'un des aspects du long processus de division des savoirs. Jean-Pierre Schandeler est chargé de recherche CNRS à l'IRCL. Ses travaux portent sur les rapports entre l'histoire et les sciences morales et politiques au XVIIIe siècle.
Nathalie Vienne-Guerrin est professeur à l'université Paul-Valéry Montpellier 3, spécialiste de Shakespeare. Elle dirige l'Institut de Recherche sur la Renaissance, l'âge Classique et les Lumières (UMR 5186 du CNRS).