Les socialistes et la ville. Grande-Bretagne, France, 1820-1850
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- Nombre de pages335
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-362-0394-7
- EAN9791036203947
- Date de parution22/08/2022
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurENS Éditions
Résumé
L'acuité de la crise urbaine dans la première moitié du XIXe siècle est à l'origine d'une large réflexion émanant des classes dirigeantes contemporaines. À côté des universitaires, des philanthropes, des hygienistes, les socialistes britanniques et français se sont penchés sur les effets sociaux de l'industrialisation dressant un portrait sans complaisance de la société urbaine de ce temps. Leur analyse du fait urbain, qui reprend les discours contemporains, est au cour de l'élaboration de leurs différents systèmes sociaux.
Ils se fixent pour objectif de résoudre et de dépasser les contradictions d'un monde qui leur paraît - dans une période qui pourtant est celle de l'émergence de la société industrielle - se situer au crépuscule de son existence. La ville, symptôme de dérèglement, est ainsi présentée comme le repoussoir, l'antithèse du modèle harmonieux que construisent Fourier en France, Owen et ses disciples en Grande-Bretagne.
Le « village of Unity and Mutual Cooperation » et le phalanstère se situent en milieu rural, à l'écart de toute agglomération. Pourtant, leur forme et leurs fonctions sont marquées de références urbaines. Progressivement, dans les milieux socialistes français, la contradiction entre un discours résolument anti-urbain et la réalité sociale et culturelle des individus et des groupes influencés par ces idées constitue un frein au développement du mouvement.
La fuite de la ville, la résolution du problème social par la construction ex nihilo d'une société nouvelle - qu'il est facile de qualifier d'utopiste - ne satisfont plus des socialistes qui réinvestissent la ville de leur désir et de leur projet. Cette prise en compte du fait urbain s'accompagne d'une attention nouvelle au politique, mais aussi à l'histoire, et conduit le mouvement fouriériste, conduit par Victor Considerant après la mort du fondateur, à intégrer les rangs de la gauche républicaine en 1848.
Son sort sera lié à celui de la Montagne. Au contraire, le refus d'une évolution semblable chez Owen aboutit à une sclérose du mouvement et à sa progressive perte d'influence.
Ils se fixent pour objectif de résoudre et de dépasser les contradictions d'un monde qui leur paraît - dans une période qui pourtant est celle de l'émergence de la société industrielle - se situer au crépuscule de son existence. La ville, symptôme de dérèglement, est ainsi présentée comme le repoussoir, l'antithèse du modèle harmonieux que construisent Fourier en France, Owen et ses disciples en Grande-Bretagne.
Le « village of Unity and Mutual Cooperation » et le phalanstère se situent en milieu rural, à l'écart de toute agglomération. Pourtant, leur forme et leurs fonctions sont marquées de références urbaines. Progressivement, dans les milieux socialistes français, la contradiction entre un discours résolument anti-urbain et la réalité sociale et culturelle des individus et des groupes influencés par ces idées constitue un frein au développement du mouvement.
La fuite de la ville, la résolution du problème social par la construction ex nihilo d'une société nouvelle - qu'il est facile de qualifier d'utopiste - ne satisfont plus des socialistes qui réinvestissent la ville de leur désir et de leur projet. Cette prise en compte du fait urbain s'accompagne d'une attention nouvelle au politique, mais aussi à l'histoire, et conduit le mouvement fouriériste, conduit par Victor Considerant après la mort du fondateur, à intégrer les rangs de la gauche républicaine en 1848.
Son sort sera lié à celui de la Montagne. Au contraire, le refus d'une évolution semblable chez Owen aboutit à une sclérose du mouvement et à sa progressive perte d'influence.
L'acuité de la crise urbaine dans la première moitié du XIXe siècle est à l'origine d'une large réflexion émanant des classes dirigeantes contemporaines. À côté des universitaires, des philanthropes, des hygienistes, les socialistes britanniques et français se sont penchés sur les effets sociaux de l'industrialisation dressant un portrait sans complaisance de la société urbaine de ce temps. Leur analyse du fait urbain, qui reprend les discours contemporains, est au cour de l'élaboration de leurs différents systèmes sociaux.
Ils se fixent pour objectif de résoudre et de dépasser les contradictions d'un monde qui leur paraît - dans une période qui pourtant est celle de l'émergence de la société industrielle - se situer au crépuscule de son existence. La ville, symptôme de dérèglement, est ainsi présentée comme le repoussoir, l'antithèse du modèle harmonieux que construisent Fourier en France, Owen et ses disciples en Grande-Bretagne.
Le « village of Unity and Mutual Cooperation » et le phalanstère se situent en milieu rural, à l'écart de toute agglomération. Pourtant, leur forme et leurs fonctions sont marquées de références urbaines. Progressivement, dans les milieux socialistes français, la contradiction entre un discours résolument anti-urbain et la réalité sociale et culturelle des individus et des groupes influencés par ces idées constitue un frein au développement du mouvement.
La fuite de la ville, la résolution du problème social par la construction ex nihilo d'une société nouvelle - qu'il est facile de qualifier d'utopiste - ne satisfont plus des socialistes qui réinvestissent la ville de leur désir et de leur projet. Cette prise en compte du fait urbain s'accompagne d'une attention nouvelle au politique, mais aussi à l'histoire, et conduit le mouvement fouriériste, conduit par Victor Considerant après la mort du fondateur, à intégrer les rangs de la gauche républicaine en 1848.
Son sort sera lié à celui de la Montagne. Au contraire, le refus d'une évolution semblable chez Owen aboutit à une sclérose du mouvement et à sa progressive perte d'influence.
Ils se fixent pour objectif de résoudre et de dépasser les contradictions d'un monde qui leur paraît - dans une période qui pourtant est celle de l'émergence de la société industrielle - se situer au crépuscule de son existence. La ville, symptôme de dérèglement, est ainsi présentée comme le repoussoir, l'antithèse du modèle harmonieux que construisent Fourier en France, Owen et ses disciples en Grande-Bretagne.
Le « village of Unity and Mutual Cooperation » et le phalanstère se situent en milieu rural, à l'écart de toute agglomération. Pourtant, leur forme et leurs fonctions sont marquées de références urbaines. Progressivement, dans les milieux socialistes français, la contradiction entre un discours résolument anti-urbain et la réalité sociale et culturelle des individus et des groupes influencés par ces idées constitue un frein au développement du mouvement.
La fuite de la ville, la résolution du problème social par la construction ex nihilo d'une société nouvelle - qu'il est facile de qualifier d'utopiste - ne satisfont plus des socialistes qui réinvestissent la ville de leur désir et de leur projet. Cette prise en compte du fait urbain s'accompagne d'une attention nouvelle au politique, mais aussi à l'histoire, et conduit le mouvement fouriériste, conduit par Victor Considerant après la mort du fondateur, à intégrer les rangs de la gauche républicaine en 1848.
Son sort sera lié à celui de la Montagne. Au contraire, le refus d'une évolution semblable chez Owen aboutit à une sclérose du mouvement et à sa progressive perte d'influence.