Les Séleucides et les Ptolémées. L'héritage monétaire et financier d'Alexandre le Grand
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- Nombre de pages326
- FormatePub
- ISBN978-2-268-09828-9
- EAN9782268098289
- Date de parution07/11/2017
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille6 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions du Rocher
Résumé
Après Alexandre le Grand, deux grandes dynasties se partagèrent les territoires récemment conquis : celle des Séleucides, qui régna en Orient, et celle des Ptolémées, centrée sur l'Égypte. Les nouveaux souverains eurent à consolider leur puissance et, pour cela, durent amasser une fortune telle que leur gloire resplendît et que les dépenses nécessaires à la protection de leurs royaumes fussent possibles à tout moment.
Dans le dispositif qui fut élaboré pour drainer les revenus et enrichir le trésor royal, le rôle de la monnaie numéraire ne fut pas sans importance. Les deux auteurs ont montré que chacune des deux dynasties a suivi un modèle monétaire différent, qu'elle a perfectionné et qui apparemment s'est révélé efficace. Les répercussions de ces choix n'ont pas été sans effets sur l'ensemble du commerce et de la vie économique du monde méditerranéen.
Il ne faudrait pas croire cependant que les Séleucides et les Ptolémées ont monétarisé très profondément leurs royaumes. Le voulaient-ils ? Le pouvaient-ils ? D'autres moyens d'échange existaient et les rois avaient probablement intérêt à ne pas les abolir. Il fallait compter avec les habitudes d'une époque qui n'avait pas encore conçu l'idée exposée plus tard par Adam Smith que le développement de la monétarisation était source de progrès et donc de bonheur.
Dans le dispositif qui fut élaboré pour drainer les revenus et enrichir le trésor royal, le rôle de la monnaie numéraire ne fut pas sans importance. Les deux auteurs ont montré que chacune des deux dynasties a suivi un modèle monétaire différent, qu'elle a perfectionné et qui apparemment s'est révélé efficace. Les répercussions de ces choix n'ont pas été sans effets sur l'ensemble du commerce et de la vie économique du monde méditerranéen.
Il ne faudrait pas croire cependant que les Séleucides et les Ptolémées ont monétarisé très profondément leurs royaumes. Le voulaient-ils ? Le pouvaient-ils ? D'autres moyens d'échange existaient et les rois avaient probablement intérêt à ne pas les abolir. Il fallait compter avec les habitudes d'une époque qui n'avait pas encore conçu l'idée exposée plus tard par Adam Smith que le développement de la monétarisation était source de progrès et donc de bonheur.
Après Alexandre le Grand, deux grandes dynasties se partagèrent les territoires récemment conquis : celle des Séleucides, qui régna en Orient, et celle des Ptolémées, centrée sur l'Égypte. Les nouveaux souverains eurent à consolider leur puissance et, pour cela, durent amasser une fortune telle que leur gloire resplendît et que les dépenses nécessaires à la protection de leurs royaumes fussent possibles à tout moment.
Dans le dispositif qui fut élaboré pour drainer les revenus et enrichir le trésor royal, le rôle de la monnaie numéraire ne fut pas sans importance. Les deux auteurs ont montré que chacune des deux dynasties a suivi un modèle monétaire différent, qu'elle a perfectionné et qui apparemment s'est révélé efficace. Les répercussions de ces choix n'ont pas été sans effets sur l'ensemble du commerce et de la vie économique du monde méditerranéen.
Il ne faudrait pas croire cependant que les Séleucides et les Ptolémées ont monétarisé très profondément leurs royaumes. Le voulaient-ils ? Le pouvaient-ils ? D'autres moyens d'échange existaient et les rois avaient probablement intérêt à ne pas les abolir. Il fallait compter avec les habitudes d'une époque qui n'avait pas encore conçu l'idée exposée plus tard par Adam Smith que le développement de la monétarisation était source de progrès et donc de bonheur.
Dans le dispositif qui fut élaboré pour drainer les revenus et enrichir le trésor royal, le rôle de la monnaie numéraire ne fut pas sans importance. Les deux auteurs ont montré que chacune des deux dynasties a suivi un modèle monétaire différent, qu'elle a perfectionné et qui apparemment s'est révélé efficace. Les répercussions de ces choix n'ont pas été sans effets sur l'ensemble du commerce et de la vie économique du monde méditerranéen.
Il ne faudrait pas croire cependant que les Séleucides et les Ptolémées ont monétarisé très profondément leurs royaumes. Le voulaient-ils ? Le pouvaient-ils ? D'autres moyens d'échange existaient et les rois avaient probablement intérêt à ne pas les abolir. Il fallait compter avec les habitudes d'une époque qui n'avait pas encore conçu l'idée exposée plus tard par Adam Smith que le développement de la monétarisation était source de progrès et donc de bonheur.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
5/5
5/5
“ numismatique, économie et histoire ”
Cet ouvrage est une superbe étude de deux mondes pourtant si proches avec leurs racines Alexandrines mais si éloignées dans leurs pratiques monétaires. Les deux auteurs nous amènent progressivement au travers des productions monétaires à découvrir le fil ténu de leurs différences. Georges le Rider et François de Callataÿ excellent dans cet exercice, le lecteur n'a plus qu'a se laisser guider pour mûrir cette connaissance de ces deux univers pourtant si liés ! Un ouvrage indispensable à la connaissance de l'héritage d'Alexandre Le grand !
Cet ouvrage est une superbe étude de deux mondes pourtant si proches avec leurs racines Alexandrines mais si éloignées dans leurs pratiques monétaires. Les deux auteurs nous amènent progressivement au travers des productions monétaires à découvrir le fil ténu de leurs différences. Georges le Rider et François de Callataÿ excellent dans cet exercice, le lecteur n'a plus qu'a se laisser guider pour mûrir cette connaissance de ces deux univers pourtant si liés ! Un ouvrage indispensable à la connaissance de l'héritage d'Alexandre Le grand !