Les regimes de sante au moyen age naissance et diffusion d'une ecriture medicale (xiiie-xve siecle)

Par : Marilyn Nicoud
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages1112
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7283-1006-7
  • EAN9782728310067
  • Date de parution13/01/2016
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPublications de l’École français...

Résumé

Souvent connue et citée à travers le seul exemple, traduit en latin, du Tacuinum sanitatis du médecin chrétien de Bagdad Ibn Butlân (? 1068), la littérature diététique médiévale constitua en réalité, dès le XIIIe siècle, un genre à part entière de la production médicale, fréquemment désigné sous le titre de « régimes de santé ». Fondée sur les savoirs hérités de l'Antiquité et du monde arabe, elle connut une fortune importante dont rendent compte aussi bien la centaine d'ouvrages en latin rédigés entre le début du XIIIe et la fin du XVe siècle, que leurs diffusions manuscrite et imprimée.
Née d'une réflexion théorique sur la place et le rôle de la diététique dans la conservation de la santé, elle repose sur l'examen et l'observation des « choses non naturelles » (air, alimentation et boisson, sommeil et veille, inanition et replétion, exercice et repos, passions de l'âme) dont le rôle est ambivalent : causes fréquentes de maladies, elles sont aussi les principaux facteurs de la conservation de la santé.
Les régimes de santé répondent également à une attente sociale en matière de soin du corps et de prévention des maladies. Certains ont été rédigés par de célèbres médecins médiévaux, à la demande ou à destination d'illustres patients dont ils étaient les praticiens. Ils témoignent ainsi de la circulation des savoirs entre l'université et les milieux de cour, attestée dans d'autres domaines à la fin du Moyen Âge.
Ce livre se compose de deux volumes ; le premier est consacré à l'émergence de cette écriture médicale, aux conditions de sa production, à sa diffusion, à ses usages et lectures ; le second propose une série d'annexes qui complètent l'étude de cette tradition, notamment des inventaires des regimina sanitatis latins conservés. À travers l'histoire d'un genre et celle de ses livres manuscrits, il tente de retracer le développement et la diffusion d'une véritable culture diététique.
Souvent connue et citée à travers le seul exemple, traduit en latin, du Tacuinum sanitatis du médecin chrétien de Bagdad Ibn Butlân (? 1068), la littérature diététique médiévale constitua en réalité, dès le XIIIe siècle, un genre à part entière de la production médicale, fréquemment désigné sous le titre de « régimes de santé ». Fondée sur les savoirs hérités de l'Antiquité et du monde arabe, elle connut une fortune importante dont rendent compte aussi bien la centaine d'ouvrages en latin rédigés entre le début du XIIIe et la fin du XVe siècle, que leurs diffusions manuscrite et imprimée.
Née d'une réflexion théorique sur la place et le rôle de la diététique dans la conservation de la santé, elle repose sur l'examen et l'observation des « choses non naturelles » (air, alimentation et boisson, sommeil et veille, inanition et replétion, exercice et repos, passions de l'âme) dont le rôle est ambivalent : causes fréquentes de maladies, elles sont aussi les principaux facteurs de la conservation de la santé.
Les régimes de santé répondent également à une attente sociale en matière de soin du corps et de prévention des maladies. Certains ont été rédigés par de célèbres médecins médiévaux, à la demande ou à destination d'illustres patients dont ils étaient les praticiens. Ils témoignent ainsi de la circulation des savoirs entre l'université et les milieux de cour, attestée dans d'autres domaines à la fin du Moyen Âge.
Ce livre se compose de deux volumes ; le premier est consacré à l'émergence de cette écriture médicale, aux conditions de sa production, à sa diffusion, à ses usages et lectures ; le second propose une série d'annexes qui complètent l'étude de cette tradition, notamment des inventaires des regimina sanitatis latins conservés. À travers l'histoire d'un genre et celle de ses livres manuscrits, il tente de retracer le développement et la diffusion d'une véritable culture diététique.