En cours de chargement...
Les Prisons sont généralement appréciées comme l'une des réalisations capitales de la reine de Navarre. Il est vrai que, par son ampleur et par l'ambition de son projet, cette vaste confession allégorique se distingue fortement des ouvres lyriques qui la précèdent. Couronnement d'une expérience spirituelle autant que d'une évolution littéraire, le poème pourrait aisément se définir comme le dernier « miroir » de Marguerite.
Encore veillera-t-on à préserver la double acception du terme : reflet partiel et mouvant d'une destinée, mais aussi speculum, tableau idéal d'un monde où toute énigme prend un sens, où tout désir connaît sa fin.