Les préraphaélites, 1848-1884. De la révolte à la gloire nationale

Par : Danielle Bruckmuller-Genlot

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  • Nombre de pages502
  • FormatePub
  • ISBN2-7062-0455-9
  • EAN9782706204555
  • Date de parution01/01/1994
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille194 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurArmand Colin (réédition numériqu...

Résumé

Qui d'autre que Ruskin, reconnu dès 1851 comme l'arbitre du goût de ce qui allait devenir l'ère victorienne, aurait osé parier sur la valeur et l'avenir d'un groupe de jeunes peintres écervelés et frondeurs qui s'octroyèrent - à tort ou à raison - le titre provoquant de « Confrérie Préraphaélite » ? La critique de l'époque n'appréciait ni leur manière de peindre et de traiter les motifs, ni surtout le type de « beauté » que Rossetti, Hunt, Millais et les autres imposèrent finalement à leurs contemporains, habitués aux avatars des modèles académiques de Reynolds et de ses émules au sein de l'Académie Royale britannique.
Pourtant, moins de quarante ans plus tard, alors que les premiers signataires du pacte préraphaélite s'étaient dispersés pour suivre des carrières personnelles, le Préraphaélitisme avec Sir Edward Burne-Jones comme chef de file triomphait en Europe et ailleurs pour la plus grande gloire de l'art britannique. C'est la trajectoire socio-esthétique, paradoxale en apparence, d'une révolte devenue l'instrument d'une « apothéose nationale », que cet ouvrage se propose de suivre en prenant pour points de repère les conflits qui se cristallisèrent autour de la femme.
Qui d'autre que Ruskin, reconnu dès 1851 comme l'arbitre du goût de ce qui allait devenir l'ère victorienne, aurait osé parier sur la valeur et l'avenir d'un groupe de jeunes peintres écervelés et frondeurs qui s'octroyèrent - à tort ou à raison - le titre provoquant de « Confrérie Préraphaélite » ? La critique de l'époque n'appréciait ni leur manière de peindre et de traiter les motifs, ni surtout le type de « beauté » que Rossetti, Hunt, Millais et les autres imposèrent finalement à leurs contemporains, habitués aux avatars des modèles académiques de Reynolds et de ses émules au sein de l'Académie Royale britannique.
Pourtant, moins de quarante ans plus tard, alors que les premiers signataires du pacte préraphaélite s'étaient dispersés pour suivre des carrières personnelles, le Préraphaélitisme avec Sir Edward Burne-Jones comme chef de file triomphait en Europe et ailleurs pour la plus grande gloire de l'art britannique. C'est la trajectoire socio-esthétique, paradoxale en apparence, d'une révolte devenue l'instrument d'une « apothéose nationale », que cet ouvrage se propose de suivre en prenant pour points de repère les conflits qui se cristallisèrent autour de la femme.