Les premières gravures italiennes. Quattrocento-début du Cinquecento. Inventaire de la collection du département des estampes et de la photographie

Par : Gisèle Lambert
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7177-2591-9
  • EAN9782717725919
  • Date de parution13/04/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
  • ÉditeurÉditions de la Bibliothèque nationale de France

Résumé

L'inventaire des premières gravures italiennes regroupe plus de huit cents estampes exécutées au quattrocento et au début du cinquecento, toutes reproduites, à l'exception des doubles. Ce fonds exceptionnel - l'un des plus considérables avec ceux du British Museum et de l'Albertina - compte un grand nombre d'ouvres uniques ou rarissimes parmi lesquelles la plus ancienne gravure italienne connue, une épreuve de nielle (plaque d'orfèvrerie), datée de 1452.
C'est sous cette forme que l'estampe apparaît en Italie, dans les ateliers d'orfèvres de Florence. Elle connaît une évolution rapide dans les cités artistiques : Florence, Ferrare, Mantoue, Milan, Venise, Vicence, Bologne, Rome. Technique de reproduction et de multiplication de l'image, ce nouveau média utilisé par des orfèvres, des miniaturistes, des peintres, des artisans, parfois de grands maîtres, tels Pollaiuolo et Mantegna, devient un moyen d'expression artistique autonome.
Imprégnés de l'idéal esthétique de la Renaissance, les graveurs affirment leur créativité par les valeurs subtiles du noir et du blanc, la recherche de la beauté formelle, l'expressivité de la ligne, le jeu de l'ombre et de la lumière, le sens de l'espace dans la feuille. Leur production facilite la diffusion du langage visuel de la Renaissance et de l'iconographie, de la culture humaniste. Les thèmes profanes se multiplient.
Les mythes classiques servent souvent des allégories moralisatrices philosophiques. Les figures fascinantes inspirées de l'antique (satyres, tritons et néréides, centaures, monstres marins), les grotesques et les statues romaines récemment découvertes, animent un univers surnaturel et fantastique, proche de notre sensibilité. Cet inventaire comporte une introduction illustrée - synthèse historique et artistique des débuts de l'estampe en Italie - suivie par l'historique détaillé du fonds du Cabinet des estampes.
Les ouvres sont classées par école ou par graveur, chaque ensemble étant précédé d'un texte de présentation et d'une biographie de l'artiste, permettant au lecteur de les situer dans leur contexte. Les notices détaillées signalent l'historique des gravures et mentionnent les filigranes existants, tous reproduits, la plupart par bêtagraphie. On trouvera, à la fin, trois index (artistes, provenances et sujets).
L'inventaire des premières gravures italiennes regroupe plus de huit cents estampes exécutées au quattrocento et au début du cinquecento, toutes reproduites, à l'exception des doubles. Ce fonds exceptionnel - l'un des plus considérables avec ceux du British Museum et de l'Albertina - compte un grand nombre d'ouvres uniques ou rarissimes parmi lesquelles la plus ancienne gravure italienne connue, une épreuve de nielle (plaque d'orfèvrerie), datée de 1452.
C'est sous cette forme que l'estampe apparaît en Italie, dans les ateliers d'orfèvres de Florence. Elle connaît une évolution rapide dans les cités artistiques : Florence, Ferrare, Mantoue, Milan, Venise, Vicence, Bologne, Rome. Technique de reproduction et de multiplication de l'image, ce nouveau média utilisé par des orfèvres, des miniaturistes, des peintres, des artisans, parfois de grands maîtres, tels Pollaiuolo et Mantegna, devient un moyen d'expression artistique autonome.
Imprégnés de l'idéal esthétique de la Renaissance, les graveurs affirment leur créativité par les valeurs subtiles du noir et du blanc, la recherche de la beauté formelle, l'expressivité de la ligne, le jeu de l'ombre et de la lumière, le sens de l'espace dans la feuille. Leur production facilite la diffusion du langage visuel de la Renaissance et de l'iconographie, de la culture humaniste. Les thèmes profanes se multiplient.
Les mythes classiques servent souvent des allégories moralisatrices philosophiques. Les figures fascinantes inspirées de l'antique (satyres, tritons et néréides, centaures, monstres marins), les grotesques et les statues romaines récemment découvertes, animent un univers surnaturel et fantastique, proche de notre sensibilité. Cet inventaire comporte une introduction illustrée - synthèse historique et artistique des débuts de l'estampe en Italie - suivie par l'historique détaillé du fonds du Cabinet des estampes.
Les ouvres sont classées par école ou par graveur, chaque ensemble étant précédé d'un texte de présentation et d'une biographie de l'artiste, permettant au lecteur de les situer dans leur contexte. Les notices détaillées signalent l'historique des gravures et mentionnent les filigranes existants, tous reproduits, la plupart par bêtagraphie. On trouvera, à la fin, trois index (artistes, provenances et sujets).