Les pouvoirs de l'éloquence. Prédication et pastorale dans la chrétienté latine (XIIe-XIIIe siècles)
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- Nombre de pages680
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-600-30576-1
- EAN9782600305761
- Date de parution31/01/2024
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurLibrairie Droz
Résumé
Nous n'avons plus aujourd'hui qu'un écho du travail de communication des prédicateurs d'antan que furent au Moyen Âge les premiers disciples de saint Dominique et de saint François, et quelques autres clercs formés dans les écoles, voire à la faculté de théologie. Le contexte du tournant pastoral du XIIIe siècle donna à leur prédication, fréquente en ville, une place de choix un peu partout en Europe.
À leurs appels à se repentir et à changer de vie, inspirés par les Évangiles, s'ajoutait la promotion d'une discipline centrée sur la pratique régulière de la confession annuelle. Nous mesurons difficilement la réception de leurs propos, mais il est certain que tous ces orateurs partageaient l'intime conviction de « l'efficience des mots » : avec l'aide mystérieuse de la grâce de Dieu, ceux-ci étaient dotés d'une capacité d'agir en produisant un effet attendu.
L'historien peut au moins capter dans les sources dont il dispose la manière dont ces orateurs façonnaient leur parole d'exhortation. Le plus souvent préservée en ce temps de tout discrédit, elle était proférée publiquement, afin de susciter l'assentiment d'auditeurs à qui les prédicateurs parlaient en recourant au langage du quotidien, tout en chargeant celui-ci d'une grande richesse de sens.
À leurs appels à se repentir et à changer de vie, inspirés par les Évangiles, s'ajoutait la promotion d'une discipline centrée sur la pratique régulière de la confession annuelle. Nous mesurons difficilement la réception de leurs propos, mais il est certain que tous ces orateurs partageaient l'intime conviction de « l'efficience des mots » : avec l'aide mystérieuse de la grâce de Dieu, ceux-ci étaient dotés d'une capacité d'agir en produisant un effet attendu.
L'historien peut au moins capter dans les sources dont il dispose la manière dont ces orateurs façonnaient leur parole d'exhortation. Le plus souvent préservée en ce temps de tout discrédit, elle était proférée publiquement, afin de susciter l'assentiment d'auditeurs à qui les prédicateurs parlaient en recourant au langage du quotidien, tout en chargeant celui-ci d'une grande richesse de sens.
Nous n'avons plus aujourd'hui qu'un écho du travail de communication des prédicateurs d'antan que furent au Moyen Âge les premiers disciples de saint Dominique et de saint François, et quelques autres clercs formés dans les écoles, voire à la faculté de théologie. Le contexte du tournant pastoral du XIIIe siècle donna à leur prédication, fréquente en ville, une place de choix un peu partout en Europe.
À leurs appels à se repentir et à changer de vie, inspirés par les Évangiles, s'ajoutait la promotion d'une discipline centrée sur la pratique régulière de la confession annuelle. Nous mesurons difficilement la réception de leurs propos, mais il est certain que tous ces orateurs partageaient l'intime conviction de « l'efficience des mots » : avec l'aide mystérieuse de la grâce de Dieu, ceux-ci étaient dotés d'une capacité d'agir en produisant un effet attendu.
L'historien peut au moins capter dans les sources dont il dispose la manière dont ces orateurs façonnaient leur parole d'exhortation. Le plus souvent préservée en ce temps de tout discrédit, elle était proférée publiquement, afin de susciter l'assentiment d'auditeurs à qui les prédicateurs parlaient en recourant au langage du quotidien, tout en chargeant celui-ci d'une grande richesse de sens.
À leurs appels à se repentir et à changer de vie, inspirés par les Évangiles, s'ajoutait la promotion d'une discipline centrée sur la pratique régulière de la confession annuelle. Nous mesurons difficilement la réception de leurs propos, mais il est certain que tous ces orateurs partageaient l'intime conviction de « l'efficience des mots » : avec l'aide mystérieuse de la grâce de Dieu, ceux-ci étaient dotés d'une capacité d'agir en produisant un effet attendu.
L'historien peut au moins capter dans les sources dont il dispose la manière dont ces orateurs façonnaient leur parole d'exhortation. Le plus souvent préservée en ce temps de tout discrédit, elle était proférée publiquement, afin de susciter l'assentiment d'auditeurs à qui les prédicateurs parlaient en recourant au langage du quotidien, tout en chargeant celui-ci d'une grande richesse de sens.