Les philosophes des Lumières dans la France des années noires : Voltaire, Montesquieu, Rousseau et Diderot. 1940-1944

Par : Pascale Pellerin

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages334
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-24261-6
  • EAN9782296242616
  • Date de parution01/12/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cet essai ouvre une problématique nouvelle peu abordée par les historiens et les critiques littéraires, celle de la réception des textes des Lumières durant l'occupation nazie. Il a pris en compte quatre paramètres fondamentaux, le contexte historique et politique, la production intellectuelle, journaux, essais, rééditions de textes, la lecture et relecture des principaux auteurs des Lumières, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot et la réception de ces quatre auteurs.
Il constitue une réflexion et une enquête sur les parcours politiques et itinéraires intellectuels de ceux qui ont traversé ces années sombres, sur les milieux littéraires, les affinités ou inimitiés entre les écrivains qui dépassent parfois les clivages idéologiques. Dans un contexte de rupture historique violente, les intellectuels vont s'appuyer sur les écrivains des Lumières pour dénoncer la Collaboration ou au contraire soutenir son bien-fondé.
Si l'opposition entre les lectures des résistants et des collaborateurs ne surprend guère, plus étonnants sont les conflits à l'intérieur du camp collaborationniste, entre ceux qui se réclament toujours d'une tradition de gauche anticapitaliste et ceux qui vilipendent les Lumières responsables de la chute de l'Ancien Régime. L'Histoire qui nous oblige à relire les textes renouvelle considérablement notre approche des Lumières parce qu'elle oblige à un déplacement constant du regard porté sur elles.
Elle permet de saisir leur pluralité et leurs contradictions soulignées par l'hétérogénéité de leurs multiples réceptions.
Cet essai ouvre une problématique nouvelle peu abordée par les historiens et les critiques littéraires, celle de la réception des textes des Lumières durant l'occupation nazie. Il a pris en compte quatre paramètres fondamentaux, le contexte historique et politique, la production intellectuelle, journaux, essais, rééditions de textes, la lecture et relecture des principaux auteurs des Lumières, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot et la réception de ces quatre auteurs.
Il constitue une réflexion et une enquête sur les parcours politiques et itinéraires intellectuels de ceux qui ont traversé ces années sombres, sur les milieux littéraires, les affinités ou inimitiés entre les écrivains qui dépassent parfois les clivages idéologiques. Dans un contexte de rupture historique violente, les intellectuels vont s'appuyer sur les écrivains des Lumières pour dénoncer la Collaboration ou au contraire soutenir son bien-fondé.
Si l'opposition entre les lectures des résistants et des collaborateurs ne surprend guère, plus étonnants sont les conflits à l'intérieur du camp collaborationniste, entre ceux qui se réclament toujours d'une tradition de gauche anticapitaliste et ceux qui vilipendent les Lumières responsables de la chute de l'Ancien Régime. L'Histoire qui nous oblige à relire les textes renouvelle considérablement notre approche des Lumières parce qu'elle oblige à un déplacement constant du regard porté sur elles.
Elle permet de saisir leur pluralité et leurs contradictions soulignées par l'hétérogénéité de leurs multiples réceptions.