Les Perdants. La dérive fasciste des mouvements autonomistes et indépendantistes au XXe siècle

Par : Francis Arzalier

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  • Nombre de pages276
  • FormatePub
  • ISBN2-348-01291-X
  • EAN9782348012914
  • Date de parution01/01/1990
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille76 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLa Découverte (réédition numériq...

Résumé

Au cours des années vingt et des années trente, l'alsacien Hermann Bickler, le corse Pierre Rocca, le breton Olivier Mordrelle, et bien d'autres, militent contre l'État français centralisateur et pour une autonomie régionale. Ils sont d'un pays et le revendiquent haut et fort, en français et dans leur langue maternelle. La guerre surgit, et ils choisissent leur camp : certains d'entre eux vont jusqu'à revêtir l'uniforme de la Wehrmacht, d'autres se contentent, localement, de jouer les bons collaborateurs.
L'anticommunisme, l'antisémitisme et la certitude que les nazis satisferont leurs revendications identitaires, facilitent cette terrible dérive. Francis Arzalier a reconstitué, pour la première fois, ce puzzle aux pièces multiples et nous offre une étude documentée sur la rencontre avec les nazis de certains mouvements autonomistes et indépendantistes. Il brosse un tableau précis de cette époque, à travers le destin de ces leaders que l'histoire officielle a trop vite oubliés.
Se dégage, notamment, celui du sinistre Hermann Bickler qui fut, de 1943 à 1945, l'un des responsables de la Gestapo à Paris. Mais cette dérive n'est pas seulement hexagonale, elle concerne également des Flamands, des Ukrainiens, des Palestiniens, des musulmans français, des Croates, etc. L'auteur montre ce qu'il y a de commun dans ces situations, et souligne la spécificité de ceux qui, au contraire, s'opposeront au nazisme.
Histoire peu connue que celle de ces perdants, qui ont souvent bénéficié de l'appui, ou de l'indulgence, des vainqueurs et ont vécu tranquillement une amère retraite.
Au cours des années vingt et des années trente, l'alsacien Hermann Bickler, le corse Pierre Rocca, le breton Olivier Mordrelle, et bien d'autres, militent contre l'État français centralisateur et pour une autonomie régionale. Ils sont d'un pays et le revendiquent haut et fort, en français et dans leur langue maternelle. La guerre surgit, et ils choisissent leur camp : certains d'entre eux vont jusqu'à revêtir l'uniforme de la Wehrmacht, d'autres se contentent, localement, de jouer les bons collaborateurs.
L'anticommunisme, l'antisémitisme et la certitude que les nazis satisferont leurs revendications identitaires, facilitent cette terrible dérive. Francis Arzalier a reconstitué, pour la première fois, ce puzzle aux pièces multiples et nous offre une étude documentée sur la rencontre avec les nazis de certains mouvements autonomistes et indépendantistes. Il brosse un tableau précis de cette époque, à travers le destin de ces leaders que l'histoire officielle a trop vite oubliés.
Se dégage, notamment, celui du sinistre Hermann Bickler qui fut, de 1943 à 1945, l'un des responsables de la Gestapo à Paris. Mais cette dérive n'est pas seulement hexagonale, elle concerne également des Flamands, des Ukrainiens, des Palestiniens, des musulmans français, des Croates, etc. L'auteur montre ce qu'il y a de commun dans ces situations, et souligne la spécificité de ceux qui, au contraire, s'opposeront au nazisme.
Histoire peu connue que celle de ces perdants, qui ont souvent bénéficié de l'appui, ou de l'indulgence, des vainqueurs et ont vécu tranquillement une amère retraite.