Les Peines de mort en Grèce et à Rome. Origines et fonctions des supplices capitaux dans l'Antiquité classique

Par : Eva Cantarella, Eva Cantarella, Nadine Gallet

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  • Nombre de pages335
  • FormatePub
  • ISBN2-226-33071-2
  • EAN9782226330710
  • Date de parution02/02/2000
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille594 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel
  • TraducteurNadine Gallet

Résumé

Lorsqu'ils prévoyaient la peine capitale, le droit grec et le droit romain de l'Antiquité évoquaient les peines de mort. En construisant sa démonstration autour des thèmes du châtiment, de la vengeance et de l'expiation, Eva Cantarella montre que, à la différence des pratiques modernes d'exécution qui ont pour but la provation immédiate de la vie, les Anciens avaient mis au point une gradation de peines allant de la décapitation à la mort lente sur la croix, qui s'entouraient de tout un rituel symbolique éclairant le sens de la mise à mort.
Ces rituels, dont l'origine est liée à des croyances magico-religieuses, remontent le plus souvent à un temps antérieur à la formation de la cité. Devenues des institutions publiques, ces anciennes pratiques conservent leur caractère primitif, mais sont réinterprétées rationnellement lorsque s'élabore un droit criminel. Ne laissant de côté aucune source, y compris les mythes, les poèmes homériques ou la tragédie, Eva Cantarella met en rapport les formes d'exécution avec les différents types de condamnés : traître, voleur, femme ou...
philosophe - la mort de Socrate servant de conclusion à la partie sur la Grèce. Alors que les châtiments grecs, si cruels soient-ils, répondent à une certaine logique, les supplices romains comportent un cérémonial complexe et étrange à nos yeux. Non contente d'avoir repris les antiques formes de mise à mort au sein du groupe familial, Rome en a inventé d'autres, ce que l'auteur explique par l'histoire troublée des débuts de la cité.
En remontant aux origines les plus lointaines de la "mort d'Etat", Eva Cantarella nous fournit les éléments essentiels à une réflexion sur ce thème fondamental de l'histoire de l'humanité. Professeur de droit grec et de droit romain à l'université de Milan, E. Cantarella est l'auteur de nombreux ouvrages portant, notamment, sur l'histoire des femmes et de la sexualité dan l'Antiquité. On lira d'elle, en français : Selon la nature, l'usage et la loi.
La bisexualité dans le monde antique, Paris, 1991.
Lorsqu'ils prévoyaient la peine capitale, le droit grec et le droit romain de l'Antiquité évoquaient les peines de mort. En construisant sa démonstration autour des thèmes du châtiment, de la vengeance et de l'expiation, Eva Cantarella montre que, à la différence des pratiques modernes d'exécution qui ont pour but la provation immédiate de la vie, les Anciens avaient mis au point une gradation de peines allant de la décapitation à la mort lente sur la croix, qui s'entouraient de tout un rituel symbolique éclairant le sens de la mise à mort.
Ces rituels, dont l'origine est liée à des croyances magico-religieuses, remontent le plus souvent à un temps antérieur à la formation de la cité. Devenues des institutions publiques, ces anciennes pratiques conservent leur caractère primitif, mais sont réinterprétées rationnellement lorsque s'élabore un droit criminel. Ne laissant de côté aucune source, y compris les mythes, les poèmes homériques ou la tragédie, Eva Cantarella met en rapport les formes d'exécution avec les différents types de condamnés : traître, voleur, femme ou...
philosophe - la mort de Socrate servant de conclusion à la partie sur la Grèce. Alors que les châtiments grecs, si cruels soient-ils, répondent à une certaine logique, les supplices romains comportent un cérémonial complexe et étrange à nos yeux. Non contente d'avoir repris les antiques formes de mise à mort au sein du groupe familial, Rome en a inventé d'autres, ce que l'auteur explique par l'histoire troublée des débuts de la cité.
En remontant aux origines les plus lointaines de la "mort d'Etat", Eva Cantarella nous fournit les éléments essentiels à une réflexion sur ce thème fondamental de l'histoire de l'humanité. Professeur de droit grec et de droit romain à l'université de Milan, E. Cantarella est l'auteur de nombreux ouvrages portant, notamment, sur l'histoire des femmes et de la sexualité dan l'Antiquité. On lira d'elle, en français : Selon la nature, l'usage et la loi.
La bisexualité dans le monde antique, Paris, 1991.