Les partis et la République. La recomposition du système partisan 1956-1967
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- Nombre de pages326
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-3024-9
- EAN9782753530249
- Date de parution24/02/2015
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
La façon la plus fréquente d'aborder le changement de République en 1958 consiste à y voir l'habile maîtrise d'un putsch par un de Gaulle deus ex machina, prenant appui sur une opinion publique très majoritairement lassée du « régime des partis ». Les historiens réunis pour le colloque de Rennes des 22-24 mai 2006 ont adopté un point de vue résolument différent. Le changement de République fut avant tout le résultat d'une crise globale du système partisan français, élaboré au long d'un demi siècle de République parlementaire.
1956 : éclatement du système partisan à l'occasion des élections anticipées du 2 janvier. Pas de majorité malgré la loi sur les apparentements ; poussées mendésiste et poujadiste ; conversion des modérés et des démocrates-chrétiens aux principes de la « réforme de l'État » ; délitement des gauches, et d'abord du radicalisme, éclaté en quatre courants. 1967 : stabilisation d'un nouveau système partisan, différent de celui de la IVe République autant que de celui souhaité par de Gaulle en 1958, et marqué avant tout par une forte bipolarisation.
Gaullistes d'un côté, flanqués des giscardiens ; gauches en pleine réorganisation de l'autre côté, PCF et FGDS amorçant en 1967 la négociation d'un programme commun de gouvernement. Un nouveau cours de la vie politique française qui n'était pas sans liens avec les mutations de grande ampleur de la société et des rapports de forces dans le monde...
1956 : éclatement du système partisan à l'occasion des élections anticipées du 2 janvier. Pas de majorité malgré la loi sur les apparentements ; poussées mendésiste et poujadiste ; conversion des modérés et des démocrates-chrétiens aux principes de la « réforme de l'État » ; délitement des gauches, et d'abord du radicalisme, éclaté en quatre courants. 1967 : stabilisation d'un nouveau système partisan, différent de celui de la IVe République autant que de celui souhaité par de Gaulle en 1958, et marqué avant tout par une forte bipolarisation.
Gaullistes d'un côté, flanqués des giscardiens ; gauches en pleine réorganisation de l'autre côté, PCF et FGDS amorçant en 1967 la négociation d'un programme commun de gouvernement. Un nouveau cours de la vie politique française qui n'était pas sans liens avec les mutations de grande ampleur de la société et des rapports de forces dans le monde...
La façon la plus fréquente d'aborder le changement de République en 1958 consiste à y voir l'habile maîtrise d'un putsch par un de Gaulle deus ex machina, prenant appui sur une opinion publique très majoritairement lassée du « régime des partis ». Les historiens réunis pour le colloque de Rennes des 22-24 mai 2006 ont adopté un point de vue résolument différent. Le changement de République fut avant tout le résultat d'une crise globale du système partisan français, élaboré au long d'un demi siècle de République parlementaire.
1956 : éclatement du système partisan à l'occasion des élections anticipées du 2 janvier. Pas de majorité malgré la loi sur les apparentements ; poussées mendésiste et poujadiste ; conversion des modérés et des démocrates-chrétiens aux principes de la « réforme de l'État » ; délitement des gauches, et d'abord du radicalisme, éclaté en quatre courants. 1967 : stabilisation d'un nouveau système partisan, différent de celui de la IVe République autant que de celui souhaité par de Gaulle en 1958, et marqué avant tout par une forte bipolarisation.
Gaullistes d'un côté, flanqués des giscardiens ; gauches en pleine réorganisation de l'autre côté, PCF et FGDS amorçant en 1967 la négociation d'un programme commun de gouvernement. Un nouveau cours de la vie politique française qui n'était pas sans liens avec les mutations de grande ampleur de la société et des rapports de forces dans le monde...
1956 : éclatement du système partisan à l'occasion des élections anticipées du 2 janvier. Pas de majorité malgré la loi sur les apparentements ; poussées mendésiste et poujadiste ; conversion des modérés et des démocrates-chrétiens aux principes de la « réforme de l'État » ; délitement des gauches, et d'abord du radicalisme, éclaté en quatre courants. 1967 : stabilisation d'un nouveau système partisan, différent de celui de la IVe République autant que de celui souhaité par de Gaulle en 1958, et marqué avant tout par une forte bipolarisation.
Gaullistes d'un côté, flanqués des giscardiens ; gauches en pleine réorganisation de l'autre côté, PCF et FGDS amorçant en 1967 la négociation d'un programme commun de gouvernement. Un nouveau cours de la vie politique française qui n'était pas sans liens avec les mutations de grande ampleur de la société et des rapports de forces dans le monde...