Les origines du chemin de fer dans le Mantois. Ligne de Paris à Rouen

Par : Roger Colombier

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  • Nombre de pages260
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-26273-7
  • EAN9782296262737
  • Date de parution01/09/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Au début du XIXe siècle, le Mantois, ce territoire au nord-ouest de l'ancienne Seine-et-Oise, n'est que labours, prairies, cultures maraîchères et vignes. Le 3 mai 1843, la ligne de Paris à Rouen transforme cette région coutumière, rurale et artisanale. Mantes-la-Jolie va compter deux gares, un cas unique sur cette ligne. Et autre particularité, elle est aussi le terminus des omnibus vers Paris ou Rouen, point d'arrêt des express et siège du seul dépôt existant sur la ligne.
Avec le chemin de fer, cette partie de la vallée de la Seine s'industrialise, pour devenir la " vallée des usines ". Et toutes les entreprises qui se créent s'embranchent au rail ou bien font transporter leurs matériaux par le train. La première est la Tuilerie des Cordeliers de Limay en 1896. Le prolétariat des usines remplace celui des campagnes. Une nouvelle corporation apparaît aussi, celle des cheminots ; avec ses horaires de travail en continu, c'est aussi une première dans le monde du travail.
Elle fonde en 1856 une cité ouvrière, la première de ce genre en Ile-de-France, qui comptera jusqu'à 370 habitants. Le chemin de fer fait entrer le Mantois dans le monde moderne. Voici son histoire technique, humaine et sociale, avec la Compagnie des chemins de fer de Paris à Rouen, puis de celle de l'Ouest le 16 juin 1855, ensuite des Chemins de fer de l'Etat, le 1er janvier 1909, et enfin sous l'égide de la SNCF, le 1er janvier 1938.
Au début du XIXe siècle, le Mantois, ce territoire au nord-ouest de l'ancienne Seine-et-Oise, n'est que labours, prairies, cultures maraîchères et vignes. Le 3 mai 1843, la ligne de Paris à Rouen transforme cette région coutumière, rurale et artisanale. Mantes-la-Jolie va compter deux gares, un cas unique sur cette ligne. Et autre particularité, elle est aussi le terminus des omnibus vers Paris ou Rouen, point d'arrêt des express et siège du seul dépôt existant sur la ligne.
Avec le chemin de fer, cette partie de la vallée de la Seine s'industrialise, pour devenir la " vallée des usines ". Et toutes les entreprises qui se créent s'embranchent au rail ou bien font transporter leurs matériaux par le train. La première est la Tuilerie des Cordeliers de Limay en 1896. Le prolétariat des usines remplace celui des campagnes. Une nouvelle corporation apparaît aussi, celle des cheminots ; avec ses horaires de travail en continu, c'est aussi une première dans le monde du travail.
Elle fonde en 1856 une cité ouvrière, la première de ce genre en Ile-de-France, qui comptera jusqu'à 370 habitants. Le chemin de fer fait entrer le Mantois dans le monde moderne. Voici son histoire technique, humaine et sociale, avec la Compagnie des chemins de fer de Paris à Rouen, puis de celle de l'Ouest le 16 juin 1855, ensuite des Chemins de fer de l'Etat, le 1er janvier 1909, et enfin sous l'égide de la SNCF, le 1er janvier 1938.