Les Notables Du Tregor

Par : Kermoal

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  • Nombre de pages493
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-2432-3
  • EAN9782753524323
  • Date de parution09/07/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Les paysans qui, avant 1789, exercent une fonction locale, si minime soit-elle, dans les paroisses du Trégor rural (évêché de Tréguier, Basse-Bretagne), accèdent massivement en 1790 aux premières fonctions municipales de leur commune. Pendant le Consulat et l'Empire, souvent après, ces personnages ou leurs enfants sont appelés à exercer les fonctions de maires, d'adjoints et de conseillers municipaux.
Leur intérêt pour la vie politique date d'avant 1789 et s'explique par une large participation à la vie locale d'une part comme administrateurs des biens paroissiaux (église, chapelles, confréries, très nombreuses dans le Trégor) et d'autre part comme gestionnaires des intérêts communs lors des réunions des généraux de paroisses. Le temps des doléances puis la lutte contre le domaine congéable trouvent dans le Trégor des paysans formés à la réflexion et à l'action.
Une voie paysanne de la Révolution y est établie de manière originale. La création des municipalités en 1790 n'apporte rien de neuf en terme d'émancipation. Au contraire les directives extérieures émanant des districts puis des départements, l'épisode des municipalités de cantons, diminuent l'intérêt des paysans pour la vie locale. Les nominations venues des préfectures sont acceptées plus comme un honneur que comme un engagement.
L'élite paysanne trégorroise est large et n'émerge pas nettement du reste de la population. La place tenue au-devant de la communauté tient au cumul de facteurs individuels : famille, fortune, possessions de terres, statut d'employeur, pratique de l'écrit, relations extérieures... La participation à une fonction locale apparaît plus comme un révélateur de la notabilité : élite d'un peuple et ne s'en démarquant que par des différences graduelles, les responsables paysans du trégor jouent toutefois un rôle de notables, vis à vis de la société englobante.
Ils contribuent ainsi à dessiner ce que sera le schéma politique de ce pays au XXe siècle.
Les paysans qui, avant 1789, exercent une fonction locale, si minime soit-elle, dans les paroisses du Trégor rural (évêché de Tréguier, Basse-Bretagne), accèdent massivement en 1790 aux premières fonctions municipales de leur commune. Pendant le Consulat et l'Empire, souvent après, ces personnages ou leurs enfants sont appelés à exercer les fonctions de maires, d'adjoints et de conseillers municipaux.
Leur intérêt pour la vie politique date d'avant 1789 et s'explique par une large participation à la vie locale d'une part comme administrateurs des biens paroissiaux (église, chapelles, confréries, très nombreuses dans le Trégor) et d'autre part comme gestionnaires des intérêts communs lors des réunions des généraux de paroisses. Le temps des doléances puis la lutte contre le domaine congéable trouvent dans le Trégor des paysans formés à la réflexion et à l'action.
Une voie paysanne de la Révolution y est établie de manière originale. La création des municipalités en 1790 n'apporte rien de neuf en terme d'émancipation. Au contraire les directives extérieures émanant des districts puis des départements, l'épisode des municipalités de cantons, diminuent l'intérêt des paysans pour la vie locale. Les nominations venues des préfectures sont acceptées plus comme un honneur que comme un engagement.
L'élite paysanne trégorroise est large et n'émerge pas nettement du reste de la population. La place tenue au-devant de la communauté tient au cumul de facteurs individuels : famille, fortune, possessions de terres, statut d'employeur, pratique de l'écrit, relations extérieures... La participation à une fonction locale apparaît plus comme un révélateur de la notabilité : élite d'un peuple et ne s'en démarquant que par des différences graduelles, les responsables paysans du trégor jouent toutefois un rôle de notables, vis à vis de la société englobante.
Ils contribuent ainsi à dessiner ce que sera le schéma politique de ce pays au XXe siècle.