Les Mythes chrétiens, de la Renaissance aux Lumières

Par : Jacques Solé, Jacques Solé, Jacques Solé

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  • Nombre de pages302
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-226-21729-5
  • EAN9782226217295
  • Date de parution19/04/1979
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille13 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

Les historiens de l'Occident sous-estiment l'importance du sacré aux origines de la modernité. On chante encore la Renaissance comme l'avènement à la raison d'une humanité enfin maîtresse d'elle-même. La vénération de l'humanisme amène à exagérer le sens critique dont auraient fait preuve les XVIe et XVIIe siècles, et à y découvrir à tort les racines du relativisme contemporain. En réalité, la révolution scientifique naissante ne pénétra que peu à peu les consciences.
Elle dut alors se substituer, dans les esprits, au règne absolu de la théologie qui correspondait à la totalité du savoir. Vision d'ensemble de l'univers, celle-ci tenait lieu à la fois de physique et de morale, d'histoire et de géographie, d'économie, de psychologie et de sociologie. Moins connaissance de Dieu que mise en situation de l'homme, elle lui fournissait un certain nombre de vérités fondamentales sous la forme de mythes puissants.
Jacques Solé le montre dans cet ouvrage érudit et profond, à propos de trois thèmes essentiels : le mythe de la fin de l'histoire (attente de la fin du monde et espérance d'une « nouvelle Jérusalem »), le mythe de l'unité de l'humanité (la « famille d'Adam » en marche vers le salut à travers les différents âges du monde), enfin le mythe d'une connaissance universelle (tout un arsenal de croyances irrationnelles ou de pratiques magiques rendant compte à la fois des superstitions populaires et des aspects savants de la dévotion, qui se rattachent au même univers mental).
Ces croyances collectives qui caractérisent l'ancien christianisme rapprochent sa conception de l'univers de celle des autres civilisations traditionnelles. Le début des Temps Modernes, dans l'histoire de l'Occident, marque ainsi le dernier moment où son interprétation du temps, de l'espace et de l'existence fut dominée par une pensée de type magique, inséparable de la religion avant le XVIIIe siècle.
Les historiens de l'Occident sous-estiment l'importance du sacré aux origines de la modernité. On chante encore la Renaissance comme l'avènement à la raison d'une humanité enfin maîtresse d'elle-même. La vénération de l'humanisme amène à exagérer le sens critique dont auraient fait preuve les XVIe et XVIIe siècles, et à y découvrir à tort les racines du relativisme contemporain. En réalité, la révolution scientifique naissante ne pénétra que peu à peu les consciences.
Elle dut alors se substituer, dans les esprits, au règne absolu de la théologie qui correspondait à la totalité du savoir. Vision d'ensemble de l'univers, celle-ci tenait lieu à la fois de physique et de morale, d'histoire et de géographie, d'économie, de psychologie et de sociologie. Moins connaissance de Dieu que mise en situation de l'homme, elle lui fournissait un certain nombre de vérités fondamentales sous la forme de mythes puissants.
Jacques Solé le montre dans cet ouvrage érudit et profond, à propos de trois thèmes essentiels : le mythe de la fin de l'histoire (attente de la fin du monde et espérance d'une « nouvelle Jérusalem »), le mythe de l'unité de l'humanité (la « famille d'Adam » en marche vers le salut à travers les différents âges du monde), enfin le mythe d'une connaissance universelle (tout un arsenal de croyances irrationnelles ou de pratiques magiques rendant compte à la fois des superstitions populaires et des aspects savants de la dévotion, qui se rattachent au même univers mental).
Ces croyances collectives qui caractérisent l'ancien christianisme rapprochent sa conception de l'univers de celle des autres civilisations traditionnelles. Le début des Temps Modernes, dans l'histoire de l'Occident, marque ainsi le dernier moment où son interprétation du temps, de l'espace et de l'existence fut dominée par une pensée de type magique, inséparable de la religion avant le XVIIIe siècle.