Les Mystères d'Andania. Etude d'épigraphie et d'histoire religieuse

Par : Nadine Deshours

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  • Nombre de pages278
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-35613-299-4
  • EAN9782356132994
  • Date de parution08/04/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurAusonius Éditions

Résumé

Les Mystères d'Andania étaient, d'après Pausanias, presque aussi vénérables que ceux d'Éleusis, bien qu'ils fussent organisés par une cité moins fameuse, Messène. Un règlement cultuel daté de 91/90 a. C., nous apprend en grand détail la manière dont la fête se déroulait. Une confrontation avec le corpus des lois sacrées permet de discerner en quoi elle est ou non typique de l'Époque hellénistique.
La cité de Messène fut fondée en 370/369 a. C., lorsque, après Leuctres, les Spartiates perdirent le contrôle de la Messénie. L'identité de la nouvelle cité et son existence même étaient problématiques parce ce que son corps civique était en partie composé d'anciens Hilotes. Pour définir leur identité et légitimer l'existence de leur cité, les Messéniens se forgèrent alors une "légende nationale" qui retraçait leur lutte supposée séculaire contre les Spartiates (durant les "Guerres de Messénie") et justifiait l'organisation de leur panthéon civique (avec Déméter, Artémis, les Dioscures et Zeus comme divinités principales).
Dans cette pseudo-histoire, rapportée par Pausanias, les Mystères d'Andania jouent un rôle de premier plan, car ils se placent aussi bien aux origines de la Messénie des temps mythiques qu'à celles de la polis classique. Par l'examen des sources archéologiques (multipliées par les découvertes des deux dernières décennies sur le site de Messène) et la déconstruction du texte du Périégète, nous parvenons à une interprétation globale des Mystères d'Andania, à la fois comme fête religieuse et comme pierre angulaire du discours des Messéniens sur leur identité.
Les Mystères d'Andania étaient, d'après Pausanias, presque aussi vénérables que ceux d'Éleusis, bien qu'ils fussent organisés par une cité moins fameuse, Messène. Un règlement cultuel daté de 91/90 a. C., nous apprend en grand détail la manière dont la fête se déroulait. Une confrontation avec le corpus des lois sacrées permet de discerner en quoi elle est ou non typique de l'Époque hellénistique.
La cité de Messène fut fondée en 370/369 a. C., lorsque, après Leuctres, les Spartiates perdirent le contrôle de la Messénie. L'identité de la nouvelle cité et son existence même étaient problématiques parce ce que son corps civique était en partie composé d'anciens Hilotes. Pour définir leur identité et légitimer l'existence de leur cité, les Messéniens se forgèrent alors une "légende nationale" qui retraçait leur lutte supposée séculaire contre les Spartiates (durant les "Guerres de Messénie") et justifiait l'organisation de leur panthéon civique (avec Déméter, Artémis, les Dioscures et Zeus comme divinités principales).
Dans cette pseudo-histoire, rapportée par Pausanias, les Mystères d'Andania jouent un rôle de premier plan, car ils se placent aussi bien aux origines de la Messénie des temps mythiques qu'à celles de la polis classique. Par l'examen des sources archéologiques (multipliées par les découvertes des deux dernières décennies sur le site de Messène) et la déconstruction du texte du Périégète, nous parvenons à une interprétation globale des Mystères d'Andania, à la fois comme fête religieuse et comme pierre angulaire du discours des Messéniens sur leur identité.