Les Multinationales françaises
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- Nombre de pages248
- FormatPDF
- ISBN2-13-071541-9
- EAN9782130715412
- Date de parution31/12/1980
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille49 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurPresses universitaires de France...
Résumé
Faut-il poursuivre l'ouverture internationale de l'économie française ? Les groupes nationalisés doivent-ils continuer leurs activités multinationales ?
En passant au crible 413 entreprises françaises - de toutes tailles et de tous secteurs d'activité - "Les multinationales françaises" apporte une extraordinaire base d'information à tous ceux qu'interpellent les questions posées par le nouveau pouvoir politique.
Immense collecte de données, souvent inédites, ce livre ne brosse pas seulement le tableau le plus complet - à ce jour - de la délocalisation internationale des activités des firmes françaises : il nous donne également à en comprendre le comment et le pourquoi.
Ainsi la recherche de Julien Savary nous révèle que certaines PME sont très exportatrices, voire très multi-nationalisées.
Les grandes entreprises françaises apparaissent, cependant, plus fréquemment et plus intensément développées hors de l'hexagone. La concentration du marché intérieur, entre les mains des quelques concurrents seulement, les contraint en effet, pour se développer, à se tailler une part de marché à l'étranger. L'activité hors de France est, dans tous les cas, un élément essentiel de renforcement de leur compétitivité et semble, en moyenne, améliorer la balance commerciale du pays.
Ses effets sur l'emploi varient, eux, selon les secteurs. Toutefois, les grandes multinationales françaises, plus exposées à la concurrence mondiale, ont - entre 1974 et 1977 - réduit leur nombre de travailleurs en France dans une proportion plus grande que les autres entreprises. Voilà, à point nommé, un nombre considérable d'éléments de réflexion pour la définition de la nouvelle politique industrielle française, ainsi que le souligne la préface de François Morin.
On ne partagera pas forcément toutes les vues de ce dernier. Mais, comme lui, on tirera un enseignement majeur de la démonstration - serrée et dénuée de tout apriorisme économico-religieux - de Julien Savary : la nécessité de préserver l'activité multinationale des groupes industriels, fussent-ils aux couleurs de la France.
Les grandes entreprises françaises apparaissent, cependant, plus fréquemment et plus intensément développées hors de l'hexagone. La concentration du marché intérieur, entre les mains des quelques concurrents seulement, les contraint en effet, pour se développer, à se tailler une part de marché à l'étranger. L'activité hors de France est, dans tous les cas, un élément essentiel de renforcement de leur compétitivité et semble, en moyenne, améliorer la balance commerciale du pays.
Ses effets sur l'emploi varient, eux, selon les secteurs. Toutefois, les grandes multinationales françaises, plus exposées à la concurrence mondiale, ont - entre 1974 et 1977 - réduit leur nombre de travailleurs en France dans une proportion plus grande que les autres entreprises. Voilà, à point nommé, un nombre considérable d'éléments de réflexion pour la définition de la nouvelle politique industrielle française, ainsi que le souligne la préface de François Morin.
On ne partagera pas forcément toutes les vues de ce dernier. Mais, comme lui, on tirera un enseignement majeur de la démonstration - serrée et dénuée de tout apriorisme économico-religieux - de Julien Savary : la nécessité de préserver l'activité multinationale des groupes industriels, fussent-ils aux couleurs de la France.
Faut-il poursuivre l'ouverture internationale de l'économie française ? Les groupes nationalisés doivent-ils continuer leurs activités multinationales ?
En passant au crible 413 entreprises françaises - de toutes tailles et de tous secteurs d'activité - "Les multinationales françaises" apporte une extraordinaire base d'information à tous ceux qu'interpellent les questions posées par le nouveau pouvoir politique.
Immense collecte de données, souvent inédites, ce livre ne brosse pas seulement le tableau le plus complet - à ce jour - de la délocalisation internationale des activités des firmes françaises : il nous donne également à en comprendre le comment et le pourquoi.
Ainsi la recherche de Julien Savary nous révèle que certaines PME sont très exportatrices, voire très multi-nationalisées.
Les grandes entreprises françaises apparaissent, cependant, plus fréquemment et plus intensément développées hors de l'hexagone. La concentration du marché intérieur, entre les mains des quelques concurrents seulement, les contraint en effet, pour se développer, à se tailler une part de marché à l'étranger. L'activité hors de France est, dans tous les cas, un élément essentiel de renforcement de leur compétitivité et semble, en moyenne, améliorer la balance commerciale du pays.
Ses effets sur l'emploi varient, eux, selon les secteurs. Toutefois, les grandes multinationales françaises, plus exposées à la concurrence mondiale, ont - entre 1974 et 1977 - réduit leur nombre de travailleurs en France dans une proportion plus grande que les autres entreprises. Voilà, à point nommé, un nombre considérable d'éléments de réflexion pour la définition de la nouvelle politique industrielle française, ainsi que le souligne la préface de François Morin.
On ne partagera pas forcément toutes les vues de ce dernier. Mais, comme lui, on tirera un enseignement majeur de la démonstration - serrée et dénuée de tout apriorisme économico-religieux - de Julien Savary : la nécessité de préserver l'activité multinationale des groupes industriels, fussent-ils aux couleurs de la France.
Les grandes entreprises françaises apparaissent, cependant, plus fréquemment et plus intensément développées hors de l'hexagone. La concentration du marché intérieur, entre les mains des quelques concurrents seulement, les contraint en effet, pour se développer, à se tailler une part de marché à l'étranger. L'activité hors de France est, dans tous les cas, un élément essentiel de renforcement de leur compétitivité et semble, en moyenne, améliorer la balance commerciale du pays.
Ses effets sur l'emploi varient, eux, selon les secteurs. Toutefois, les grandes multinationales françaises, plus exposées à la concurrence mondiale, ont - entre 1974 et 1977 - réduit leur nombre de travailleurs en France dans une proportion plus grande que les autres entreprises. Voilà, à point nommé, un nombre considérable d'éléments de réflexion pour la définition de la nouvelle politique industrielle française, ainsi que le souligne la préface de François Morin.
On ne partagera pas forcément toutes les vues de ce dernier. Mais, comme lui, on tirera un enseignement majeur de la démonstration - serrée et dénuée de tout apriorisme économico-religieux - de Julien Savary : la nécessité de préserver l'activité multinationale des groupes industriels, fussent-ils aux couleurs de la France.