Les multinationales et la mise en concurrence des salariés

Par : Claude Pottier

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  • Nombre de pages254
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-32166-6
  • EAN9782296321663
  • Date de parution01/06/2003
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierFrançois Chesnais

Résumé

La question des délocalisations d'activité vers les pays à bas salaires est souvent minimisée dans la littérature économique. Pour lui donner tout son sens, il faut la replacer dans l'opposition entre le capital et le travail, dans la tentative permanente du capital de remettre en cause un rapport salarial contraignant. De façon croissante, les firmes multinationales sont en mesure d'utiliser à leur profit les disparités internationales de niveaux de rémunération et de conditions d'emploi, mettant ainsi les salariés en concurrence.
Elles ont constitué de véritables bases productives à bas salaires : au Mexique pour les firmes américaines, en Asie orientale pour les firmes japonaises, en Europe centrale et orientale ainsi que dans les pays méditerranéens pour les firmes européennes. Les transferts d'activité vers ces zones périphériques modifient la nature même de la division internationale du travail. La plupart des salariés engagés dans la production de masse standardisée sont ainsi soumis à un système mondial du travail, régi par les multinationales.
La question des délocalisations d'activité vers les pays à bas salaires est souvent minimisée dans la littérature économique. Pour lui donner tout son sens, il faut la replacer dans l'opposition entre le capital et le travail, dans la tentative permanente du capital de remettre en cause un rapport salarial contraignant. De façon croissante, les firmes multinationales sont en mesure d'utiliser à leur profit les disparités internationales de niveaux de rémunération et de conditions d'emploi, mettant ainsi les salariés en concurrence.
Elles ont constitué de véritables bases productives à bas salaires : au Mexique pour les firmes américaines, en Asie orientale pour les firmes japonaises, en Europe centrale et orientale ainsi que dans les pays méditerranéens pour les firmes européennes. Les transferts d'activité vers ces zones périphériques modifient la nature même de la division internationale du travail. La plupart des salariés engagés dans la production de masse standardisée sont ainsi soumis à un système mondial du travail, régi par les multinationales.