Les massacres de septembre

Par : Gosselin Lenotre
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  • Nombre de pages288
  • FormatePub
  • ISBN979-10-210-3134-0
  • EAN9791021031340
  • Date de parution05/10/2017
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurTallandier

Résumé

Il serait injuste d'accuser le peuple parisien des massacres de septembre : cent cinquante égorgeurs, au plus, suffi rent à la besogne. Pendant une semaine, ils terrorisèrent Paris : le peuple, lui, se contenta de regarder, d'être curieux, d'applaudir ; d'apporter là son amour effréné du spectacle, quel qu'il soit ; et aussi cette sorte d'équité fruste et servile qui le poussait à huer les coupables et à embrasser ceux qu'on lui déclarait innocents.
Des récits qui vont suivre surgiront d'horribles figures ; mais combien plus nombreux furent ceux qui risquèrent leur vie pour sauver des malheureux dont ils ne connaissaient pas le nom. Ce sont ces comparses héroïques qu'il faut suivre à travers le drame. » Après la chute de la Monarchie en août 1792, l'Assemblée législative s'incline devant la Commune insurrectionnelle de Paris, largement influencée par Robespierre.
À Paris, environ 3 000 suspects sont emprisonnés. La peur du « complot aristocratique », l'inquiétude grandissante devant l'avancée des troupes prussiennes déchaînent les passions populaires et provoquent les massacres de septembre dont le bilan s'élève à plus de 1 000 victimes.
Il serait injuste d'accuser le peuple parisien des massacres de septembre : cent cinquante égorgeurs, au plus, suffi rent à la besogne. Pendant une semaine, ils terrorisèrent Paris : le peuple, lui, se contenta de regarder, d'être curieux, d'applaudir ; d'apporter là son amour effréné du spectacle, quel qu'il soit ; et aussi cette sorte d'équité fruste et servile qui le poussait à huer les coupables et à embrasser ceux qu'on lui déclarait innocents.
Des récits qui vont suivre surgiront d'horribles figures ; mais combien plus nombreux furent ceux qui risquèrent leur vie pour sauver des malheureux dont ils ne connaissaient pas le nom. Ce sont ces comparses héroïques qu'il faut suivre à travers le drame. » Après la chute de la Monarchie en août 1792, l'Assemblée législative s'incline devant la Commune insurrectionnelle de Paris, largement influencée par Robespierre.
À Paris, environ 3 000 suspects sont emprisonnés. La peur du « complot aristocratique », l'inquiétude grandissante devant l'avancée des troupes prussiennes déchaînent les passions populaires et provoquent les massacres de septembre dont le bilan s'élève à plus de 1 000 victimes.