Les mariages islamo-chrétiens

Par : Charles Saad

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  • Nombre de pages778
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-40579-7
  • EAN9782296405790
  • Date de parution01/09/2005
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille20 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Les mariages entre personnes de religion ou de confession différente sont-ils conseillés ou non ? A l'instar de la plupart des religions et confessions, le christianisme et l'islam sont défavorables chacun à sa manière aux mariages dispars et les déconseillent vivement. Leurs " Livres ", coutumes et lois en témoignent clairement. Parmi les chrétiens, les luthériens les permettent plus facilement que les autres confessions.
Quant aux calvinistes, ils classent la disparité de culte matrimoniale parmi les quatre causes pouvant conduire au divorce. Pour sa part, l'Eglise catholique considère la disparité de culte comme un empêchement dirimant au mariage, dont on peut cependant obtenir la dispense de l'Ordinaire du lieu. Elle estime que la disparité ne permet pas de remplir la mission propre aux couples chrétiens dans l'Eglise.
Dans le cas d'un mariage mixte, elle ne réclame qu'une autorisation de la même hiérarchie ecclésiale, mais, jusqu'à nos jours, elle maintient les mêmes conditions pour l'obtention de la dispense ou de l'autorisation. Les orthodoxes, en l'absence de conciles tenus pour leurs Eglises depuis le grand schisme de 1054, maintiennent la même position intransigeante de l'Eglise primitive, qui dans ses premiers conciles, interdisait catégoriquement tout genre de mariage dispar.
En ce qui concerne les musulmans, les divergences de leurs écoles et confessions ne sont pas très importantes au sujet des mariages dispars. Mais une grande discrimination existe entre le droit de la femme et celui de l'homme musulmans. En effet, ce dernier a le droit de choisir son épouse parmi les musulmanes comme parmi celles des " gens du Livre ", tandis que la musulmane n'est autorisée à se marier qu'avec un musulman.
Concernant l'éducation religieuse des enfants d'un couple dispar, les chrétiens réclament une éducation chrétienne et les musulmans une éducation musulmane. Ce qui vient d'être brièvement exposé, révèle les difficultés soulevées par les lois chrétiennes et musulmanes, et la complexité de la question des mariages dispars, surtout quand il s'agit d'un mariage islamo-chrétien.
Les mariages entre personnes de religion ou de confession différente sont-ils conseillés ou non ? A l'instar de la plupart des religions et confessions, le christianisme et l'islam sont défavorables chacun à sa manière aux mariages dispars et les déconseillent vivement. Leurs " Livres ", coutumes et lois en témoignent clairement. Parmi les chrétiens, les luthériens les permettent plus facilement que les autres confessions.
Quant aux calvinistes, ils classent la disparité de culte matrimoniale parmi les quatre causes pouvant conduire au divorce. Pour sa part, l'Eglise catholique considère la disparité de culte comme un empêchement dirimant au mariage, dont on peut cependant obtenir la dispense de l'Ordinaire du lieu. Elle estime que la disparité ne permet pas de remplir la mission propre aux couples chrétiens dans l'Eglise.
Dans le cas d'un mariage mixte, elle ne réclame qu'une autorisation de la même hiérarchie ecclésiale, mais, jusqu'à nos jours, elle maintient les mêmes conditions pour l'obtention de la dispense ou de l'autorisation. Les orthodoxes, en l'absence de conciles tenus pour leurs Eglises depuis le grand schisme de 1054, maintiennent la même position intransigeante de l'Eglise primitive, qui dans ses premiers conciles, interdisait catégoriquement tout genre de mariage dispar.
En ce qui concerne les musulmans, les divergences de leurs écoles et confessions ne sont pas très importantes au sujet des mariages dispars. Mais une grande discrimination existe entre le droit de la femme et celui de l'homme musulmans. En effet, ce dernier a le droit de choisir son épouse parmi les musulmanes comme parmi celles des " gens du Livre ", tandis que la musulmane n'est autorisée à se marier qu'avec un musulman.
Concernant l'éducation religieuse des enfants d'un couple dispar, les chrétiens réclament une éducation chrétienne et les musulmans une éducation musulmane. Ce qui vient d'être brièvement exposé, révèle les difficultés soulevées par les lois chrétiennes et musulmanes, et la complexité de la question des mariages dispars, surtout quand il s'agit d'un mariage islamo-chrétien.