Les installations artisanales romaines de Saepinum. Tannerie et moulin hydraulique

Par : Jean-Pierre Brun, Martine Leguilloux

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  • Nombre de pages182
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38050-004-2
  • EAN9782380500042
  • Date de parution20/09/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCentre Jean Bérard

Résumé

La ville antique de Saepinum est un lieu où le charme des ruines se combine avec celui de la nature en un tableau qui nous renvoie aux paysages du Grand Tour : sur l'arrière-plan des montagnes du Matese se détachent les colonnes de la basilique romaine et les fermes paysannes nichées dans les gradins du théâtre. Mais cette cité romaine n'est pas seulement une incitation au rêve. De par l'état de conservation de ses constructions, de par l'abondance de ses inscriptions.
Saepinum offre un reflet de la vie antique qu'il convient de capter. L'agglomération, née au IIIe siècle avant J.-C., se développa lentement, à l'interface de l'économie montagnarde et de l'élevage transhumant. Elle connut une mutation radicale lorsque Drusus et Tibère lui offrirent, entre 2 avant J.-C. et 4 après J.-C., une enceinte dotée de tours et de portes. C'est à cette époque que furent mis en place les bâtiments publics autour du forum et que furent édifiées des demeures à atrium ouvrant sur le decumanus maximus.
Dans l'une d'elles, les dégagements des années 1950 mirent au jour un moulin à eau et un ensemble de cuves tronconiques. Les fouilles effectuées par le Centre Jean Bérard entre 2005 et 2009 ont permis d'interpréter ces vestiges comme ceux d'une tannerie édifiée à la fin du Ier ou au début du IIe siècle et d'un moulin à écraser le tan, adjoint dans la seconde moitié du IIIe ou au début du IVe siècle.
La tannerie trouve des correspondances dans la grande installation de traitement des cuirs de Pompéi (I 5, 2). Le moulin équipé d'une roue à augets actionnait un arbre à cames soulevant des pilons qui écrasaient les écorces. Une telle machinerie reporte de près de dix siècles l'invention du moulin à tan dont les premières attestations dans les archive datent du XIIe siècle. L'installation artisanale fonctionna jusqu'au début du Ve siècle, puis la maison fut abandonnée.
L'étude présente les structures bâties, les stratigraphies et l'ensemble des mobiliers archéologiques. Les nombreux ossements donnent un tableau de la consommation de viande dans la maison au cours du Ier siècle. Les analyses biochimiques et l'analyse des dépôts de calcaire dans les canaux du moulin précisent les interprétations et la durée d'utilisation du moulin à eau.
La ville antique de Saepinum est un lieu où le charme des ruines se combine avec celui de la nature en un tableau qui nous renvoie aux paysages du Grand Tour : sur l'arrière-plan des montagnes du Matese se détachent les colonnes de la basilique romaine et les fermes paysannes nichées dans les gradins du théâtre. Mais cette cité romaine n'est pas seulement une incitation au rêve. De par l'état de conservation de ses constructions, de par l'abondance de ses inscriptions.
Saepinum offre un reflet de la vie antique qu'il convient de capter. L'agglomération, née au IIIe siècle avant J.-C., se développa lentement, à l'interface de l'économie montagnarde et de l'élevage transhumant. Elle connut une mutation radicale lorsque Drusus et Tibère lui offrirent, entre 2 avant J.-C. et 4 après J.-C., une enceinte dotée de tours et de portes. C'est à cette époque que furent mis en place les bâtiments publics autour du forum et que furent édifiées des demeures à atrium ouvrant sur le decumanus maximus.
Dans l'une d'elles, les dégagements des années 1950 mirent au jour un moulin à eau et un ensemble de cuves tronconiques. Les fouilles effectuées par le Centre Jean Bérard entre 2005 et 2009 ont permis d'interpréter ces vestiges comme ceux d'une tannerie édifiée à la fin du Ier ou au début du IIe siècle et d'un moulin à écraser le tan, adjoint dans la seconde moitié du IIIe ou au début du IVe siècle.
La tannerie trouve des correspondances dans la grande installation de traitement des cuirs de Pompéi (I 5, 2). Le moulin équipé d'une roue à augets actionnait un arbre à cames soulevant des pilons qui écrasaient les écorces. Une telle machinerie reporte de près de dix siècles l'invention du moulin à tan dont les premières attestations dans les archive datent du XIIe siècle. L'installation artisanale fonctionna jusqu'au début du Ve siècle, puis la maison fut abandonnée.
L'étude présente les structures bâties, les stratigraphies et l'ensemble des mobiliers archéologiques. Les nombreux ossements donnent un tableau de la consommation de viande dans la maison au cours du Ier siècle. Les analyses biochimiques et l'analyse des dépôts de calcaire dans les canaux du moulin précisent les interprétations et la durée d'utilisation du moulin à eau.
Le Var
Jean-Pierre Brun
Grand Format
38,11 €
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