Les héroïnes de la modernité. Mauvaises filles et psychanalyse matérialiste

Par : Laurie Laufer
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  • Nombre de pages203
  • FormatePub
  • ISBN978-2-348-08194-1
  • EAN9782348081941
  • Date de parution03/04/2025
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille625 Ko
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

La médecine, la psychiatrie et la psychanalyse ont, depuis le XIXe siècle, produit nombre de discours savants sur les paroles, les corps, les sexualités et les comportements des femmes. Diagnostics, médicalisation, pathologisation ont servi à les assigner à des rôles genrés et à maintenir les hiérarchies et les normes sociales. Pour ces " experts ", les lesbiennes sont malades, les prostituées sont folles, celles qui refusent d'être mères sont anormales, les femmes qui avortent sont amorales, les jeunes filles libres sont déséquilibrées.
Elles sont toutes hystériques, mélancoliques, psychotiques, perverses. Mais que font ces " mauvaises filles " de ce que l'on a fait d'elles, de ce que l'on a dit d'elles ? Elles racontent des histoires différentes. Elles écrivent et parlent de leur liberté. Elles arrachent les camisoles et, ensemble, se soulèvent. Les Madeleine Pelletier, Natalie Clifford Barney, Virginia Woolf, Monique Wittig, Wendy Delorme et toutes celles que nous rencontrons dans ce livre se sont frayé un chemin en dépit des résistances et du mépris.
Refusant d'être objets de discours, elles ont pris des voies tortueuses, détournées, jusqu'à risquer leur vie pour déployer une liberté érotique, poétique et politique. Comment l'inventivité de ces héroïnes de la modernité peut-elle inspirer la psychanalyse ? Il s'agit, dans ce livre, de penser une psychanalyse qui entende enfin les conditions de vie des " mauvaises filles " et prenne en compte les dispositifs sociaux qui les oppressent.
Car l'inventivité de ces héroïnes de la modernité pourrait bien inspirer la psychanalyse et l'aider à redevenir, enfin, une pratique de la liberté.
La médecine, la psychiatrie et la psychanalyse ont, depuis le XIXe siècle, produit nombre de discours savants sur les paroles, les corps, les sexualités et les comportements des femmes. Diagnostics, médicalisation, pathologisation ont servi à les assigner à des rôles genrés et à maintenir les hiérarchies et les normes sociales. Pour ces " experts ", les lesbiennes sont malades, les prostituées sont folles, celles qui refusent d'être mères sont anormales, les femmes qui avortent sont amorales, les jeunes filles libres sont déséquilibrées.
Elles sont toutes hystériques, mélancoliques, psychotiques, perverses. Mais que font ces " mauvaises filles " de ce que l'on a fait d'elles, de ce que l'on a dit d'elles ? Elles racontent des histoires différentes. Elles écrivent et parlent de leur liberté. Elles arrachent les camisoles et, ensemble, se soulèvent. Les Madeleine Pelletier, Natalie Clifford Barney, Virginia Woolf, Monique Wittig, Wendy Delorme et toutes celles que nous rencontrons dans ce livre se sont frayé un chemin en dépit des résistances et du mépris.
Refusant d'être objets de discours, elles ont pris des voies tortueuses, détournées, jusqu'à risquer leur vie pour déployer une liberté érotique, poétique et politique. Comment l'inventivité de ces héroïnes de la modernité peut-elle inspirer la psychanalyse ? Il s'agit, dans ce livre, de penser une psychanalyse qui entende enfin les conditions de vie des " mauvaises filles " et prenne en compte les dispositifs sociaux qui les oppressent.
Car l'inventivité de ces héroïnes de la modernité pourrait bien inspirer la psychanalyse et l'aider à redevenir, enfin, une pratique de la liberté.