Les gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale
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- Nombre de pages294
- FormatePub
- ISBN978-2-7071-8978-3
- EAN9782707189783
- Date de parution03/03/2016
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurLa Découverte
- PréfacierStéphane Beaud
- PréfacierMichel Pialoux
Résumé
Un éclairage sur les tentatives individuelles et collectives pour maintenir vivantes une identité et une culture ouvrières menacées.
Quand on parle de la " jeunesse " aujourd'hui, on pense plus souvent aux jeunes " des quartiers " qu'à ceux de la campagne. Ces derniers, quand ils sont ouvriers, sont alors doublement invisibles, comme " ruraux " et comme " ouvriers " (car la classe ouvrière demeure associée, dans les esprits, aux régions industrielles).
Les sociologues eux-mêmes se sont peu intéressés à cette catégorie de population, pourtant nombreuse. Ce sont ces jeunes " gars du coin " que nous propose de découvrir Nicolas Renahy dans cet ouvrage, fruit d'une enquête menée pendant dix ans dans un village de Bourgogne. Tandis que leurs pères et grands-pères avaient bénéficié de la période faste du paternalisme industriel (travail fixe à l'usine, facilités de logement, fierté d'appartenir à une génération ouvrière), ces jeunes gens peinent à trouver leur place dans un contexte de plus en plus incertain et précaire.
Restés au village, voués au chômage ou à une succession de petits boulots, hantés par la crainte du célibat, ils doivent renoncer à l'accession au modèle familial dans lequel ils avaient été socialisés ? reconnaissance professionnelle, accès à la propriété, famille nombreuse... ? et tentent de survivre socialement en se repliant sur les ressources que leur offre le seul fait d'être " du coin " (leur " capital d'autochtonie ").
En nous faisant pénétrer dans le monde des " gars du coin ", en retraçant leurs parcours familiaux et scolaires, en s'intéressant à leurs espaces quotidiens (l'usine, le domicile, le foot, les cafés...) et à leurs expériences intimes, l'auteur éclaire les tentatives individuelles et collectives pour maintenir une honorabilité populaire menacée et offre un portrait inédit d'une jeunesse rurale méconnue.
Les sociologues eux-mêmes se sont peu intéressés à cette catégorie de population, pourtant nombreuse. Ce sont ces jeunes " gars du coin " que nous propose de découvrir Nicolas Renahy dans cet ouvrage, fruit d'une enquête menée pendant dix ans dans un village de Bourgogne. Tandis que leurs pères et grands-pères avaient bénéficié de la période faste du paternalisme industriel (travail fixe à l'usine, facilités de logement, fierté d'appartenir à une génération ouvrière), ces jeunes gens peinent à trouver leur place dans un contexte de plus en plus incertain et précaire.
Restés au village, voués au chômage ou à une succession de petits boulots, hantés par la crainte du célibat, ils doivent renoncer à l'accession au modèle familial dans lequel ils avaient été socialisés ? reconnaissance professionnelle, accès à la propriété, famille nombreuse... ? et tentent de survivre socialement en se repliant sur les ressources que leur offre le seul fait d'être " du coin " (leur " capital d'autochtonie ").
En nous faisant pénétrer dans le monde des " gars du coin ", en retraçant leurs parcours familiaux et scolaires, en s'intéressant à leurs espaces quotidiens (l'usine, le domicile, le foot, les cafés...) et à leurs expériences intimes, l'auteur éclaire les tentatives individuelles et collectives pour maintenir une honorabilité populaire menacée et offre un portrait inédit d'une jeunesse rurale méconnue.
Un éclairage sur les tentatives individuelles et collectives pour maintenir vivantes une identité et une culture ouvrières menacées.
Quand on parle de la " jeunesse " aujourd'hui, on pense plus souvent aux jeunes " des quartiers " qu'à ceux de la campagne. Ces derniers, quand ils sont ouvriers, sont alors doublement invisibles, comme " ruraux " et comme " ouvriers " (car la classe ouvrière demeure associée, dans les esprits, aux régions industrielles).
Les sociologues eux-mêmes se sont peu intéressés à cette catégorie de population, pourtant nombreuse. Ce sont ces jeunes " gars du coin " que nous propose de découvrir Nicolas Renahy dans cet ouvrage, fruit d'une enquête menée pendant dix ans dans un village de Bourgogne. Tandis que leurs pères et grands-pères avaient bénéficié de la période faste du paternalisme industriel (travail fixe à l'usine, facilités de logement, fierté d'appartenir à une génération ouvrière), ces jeunes gens peinent à trouver leur place dans un contexte de plus en plus incertain et précaire.
Restés au village, voués au chômage ou à une succession de petits boulots, hantés par la crainte du célibat, ils doivent renoncer à l'accession au modèle familial dans lequel ils avaient été socialisés ? reconnaissance professionnelle, accès à la propriété, famille nombreuse... ? et tentent de survivre socialement en se repliant sur les ressources que leur offre le seul fait d'être " du coin " (leur " capital d'autochtonie ").
En nous faisant pénétrer dans le monde des " gars du coin ", en retraçant leurs parcours familiaux et scolaires, en s'intéressant à leurs espaces quotidiens (l'usine, le domicile, le foot, les cafés...) et à leurs expériences intimes, l'auteur éclaire les tentatives individuelles et collectives pour maintenir une honorabilité populaire menacée et offre un portrait inédit d'une jeunesse rurale méconnue.
Les sociologues eux-mêmes se sont peu intéressés à cette catégorie de population, pourtant nombreuse. Ce sont ces jeunes " gars du coin " que nous propose de découvrir Nicolas Renahy dans cet ouvrage, fruit d'une enquête menée pendant dix ans dans un village de Bourgogne. Tandis que leurs pères et grands-pères avaient bénéficié de la période faste du paternalisme industriel (travail fixe à l'usine, facilités de logement, fierté d'appartenir à une génération ouvrière), ces jeunes gens peinent à trouver leur place dans un contexte de plus en plus incertain et précaire.
Restés au village, voués au chômage ou à une succession de petits boulots, hantés par la crainte du célibat, ils doivent renoncer à l'accession au modèle familial dans lequel ils avaient été socialisés ? reconnaissance professionnelle, accès à la propriété, famille nombreuse... ? et tentent de survivre socialement en se repliant sur les ressources que leur offre le seul fait d'être " du coin " (leur " capital d'autochtonie ").
En nous faisant pénétrer dans le monde des " gars du coin ", en retraçant leurs parcours familiaux et scolaires, en s'intéressant à leurs espaces quotidiens (l'usine, le domicile, le foot, les cafés...) et à leurs expériences intimes, l'auteur éclaire les tentatives individuelles et collectives pour maintenir une honorabilité populaire menacée et offre un portrait inédit d'une jeunesse rurale méconnue.