Les faux - semblants de la mobilité durable. Risques sociaux et environnementaux
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- Nombre de pages288
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-351-0879-3
- EAN9791035108793
- Date de parution23/11/2023
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurEditions de la Sorbonne
Résumé
Les politiques de mobilité durable, légitimes au regard de la nécessaire transition écologique, ne sont pas dénuées d'angles morts ni de contradictions. Privilégiant l'amélioration du cadre de vie dans certains espaces, ces politiques sont paradoxalement porteuses de risques environnementaux et sociaux : complexification des espaces réaménagés pour les trams et bus en site propre, nouvelles formes d'accidents, reports de trafic vers des espaces « délesteurs », développement de modes de déplacement à risque (deux-roues motorisés), déploiement sélectif de quartiers « verts » et « apaisés » alimentant la ségrégation sociale.
Identifier ces risques, largement occultés, et en comprendre l'origine est une nécessité si l'on veut qu'ils soient pris en compte dans l'action publique. C'est l'objet de cet ouvrage, qui rassemble les contributions de géographes, d'économistes, d'urbanistes, de politistes, de psychologues, d'ingénieurs en transport. Ces travaux défendent l'idée que l'impératif d'attractivité et l'intensité des flux qui caractérisent nos sociétés urbaines jouent en défaveur d'une mobilité plus socialement et écologiquement soutenable.
Ils mettent en lumière, aussi, les incohérences de ces politiques souvent propices à des conflits d'usages sur les espaces publics. Mobilisant le concept d'ergonomie spatiale et ses outils, ils révèlent enfin que les marges de manouvre des citadins pour changer de mode de déplacement sont inégalement réparties selon leur situation dans l'espace urbain.
Identifier ces risques, largement occultés, et en comprendre l'origine est une nécessité si l'on veut qu'ils soient pris en compte dans l'action publique. C'est l'objet de cet ouvrage, qui rassemble les contributions de géographes, d'économistes, d'urbanistes, de politistes, de psychologues, d'ingénieurs en transport. Ces travaux défendent l'idée que l'impératif d'attractivité et l'intensité des flux qui caractérisent nos sociétés urbaines jouent en défaveur d'une mobilité plus socialement et écologiquement soutenable.
Ils mettent en lumière, aussi, les incohérences de ces politiques souvent propices à des conflits d'usages sur les espaces publics. Mobilisant le concept d'ergonomie spatiale et ses outils, ils révèlent enfin que les marges de manouvre des citadins pour changer de mode de déplacement sont inégalement réparties selon leur situation dans l'espace urbain.
Les politiques de mobilité durable, légitimes au regard de la nécessaire transition écologique, ne sont pas dénuées d'angles morts ni de contradictions. Privilégiant l'amélioration du cadre de vie dans certains espaces, ces politiques sont paradoxalement porteuses de risques environnementaux et sociaux : complexification des espaces réaménagés pour les trams et bus en site propre, nouvelles formes d'accidents, reports de trafic vers des espaces « délesteurs », développement de modes de déplacement à risque (deux-roues motorisés), déploiement sélectif de quartiers « verts » et « apaisés » alimentant la ségrégation sociale.
Identifier ces risques, largement occultés, et en comprendre l'origine est une nécessité si l'on veut qu'ils soient pris en compte dans l'action publique. C'est l'objet de cet ouvrage, qui rassemble les contributions de géographes, d'économistes, d'urbanistes, de politistes, de psychologues, d'ingénieurs en transport. Ces travaux défendent l'idée que l'impératif d'attractivité et l'intensité des flux qui caractérisent nos sociétés urbaines jouent en défaveur d'une mobilité plus socialement et écologiquement soutenable.
Ils mettent en lumière, aussi, les incohérences de ces politiques souvent propices à des conflits d'usages sur les espaces publics. Mobilisant le concept d'ergonomie spatiale et ses outils, ils révèlent enfin que les marges de manouvre des citadins pour changer de mode de déplacement sont inégalement réparties selon leur situation dans l'espace urbain.
Identifier ces risques, largement occultés, et en comprendre l'origine est une nécessité si l'on veut qu'ils soient pris en compte dans l'action publique. C'est l'objet de cet ouvrage, qui rassemble les contributions de géographes, d'économistes, d'urbanistes, de politistes, de psychologues, d'ingénieurs en transport. Ces travaux défendent l'idée que l'impératif d'attractivité et l'intensité des flux qui caractérisent nos sociétés urbaines jouent en défaveur d'une mobilité plus socialement et écologiquement soutenable.
Ils mettent en lumière, aussi, les incohérences de ces politiques souvent propices à des conflits d'usages sur les espaces publics. Mobilisant le concept d'ergonomie spatiale et ses outils, ils révèlent enfin que les marges de manouvre des citadins pour changer de mode de déplacement sont inégalement réparties selon leur situation dans l'espace urbain.