Les Etudes et la guerre. Les normaliens dans la tourmente (1939 - 1945)

Par : Stéphane Israël

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages334
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8218-2978-7
  • EAN9782821829787
  • Date de parution08/02/2013
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurÉditions Rue d’Ulm via OpenEditi...
  • PréfacierJean-François Sirinelli

Résumé

Dans les années sombres de la Seconde Guerre mondiale, l'École normale supérieure de la rue d'Ulm a vécu au rythme des événements qui ont boule-versé la France. S'y sont croisées des figures aussi différentes que Jérôme Carcopino - directeur de l'École et un temps ministre à Vichy -, Jean Cavaillès - « philosophe bourré d'explosifs » - et Henri Cartan - le père des mathématiques modernes. Des jeunes gens appelés à un brillant avenir y ont fait leurs premières classes universitaires.
Pêle-mêle, Maurice Clavel, Jean Delumeau, Pierre Moussa, René Rémond ou Jean-François Revel pour les lettres, Marcel Boiteux, Gérard Debreu ou René Thom pour les sciences. Tandis que les candidats juifs, interdits de scolarité, se voyaient attribuer des numéros « bis » en cas de réussite au concours. Alors les normaliens ont à la fois beaucoup travaillé et, pour certains, beaucoup résisté, surtout après la mise en place du STO en février 1943.
Robert Salmon a fondé Défense de la France. Henri Plard a passé trois mois à Drancy pour avoir porté l'étoile jaune alors qu'il était protestant. La Gestapo a fait irruption rue d'Ulm la nuit du 4 août 1944. Elle a arrêté le directeur adjoint Jean Bruhat et le secrétaire général Jean Baillou. Le premier n'est jamais revenu de Buchenwald. Soixante ans après, c'est cette histoire que retrace Stéphane Israël au terme d'une enquête sur les normaliens des promotions 1937 à 1943 et sur l'administration et les enseignants de l'École pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'histoire totale d'un passé qui ne passe pas.
Dans les années sombres de la Seconde Guerre mondiale, l'École normale supérieure de la rue d'Ulm a vécu au rythme des événements qui ont boule-versé la France. S'y sont croisées des figures aussi différentes que Jérôme Carcopino - directeur de l'École et un temps ministre à Vichy -, Jean Cavaillès - « philosophe bourré d'explosifs » - et Henri Cartan - le père des mathématiques modernes. Des jeunes gens appelés à un brillant avenir y ont fait leurs premières classes universitaires.
Pêle-mêle, Maurice Clavel, Jean Delumeau, Pierre Moussa, René Rémond ou Jean-François Revel pour les lettres, Marcel Boiteux, Gérard Debreu ou René Thom pour les sciences. Tandis que les candidats juifs, interdits de scolarité, se voyaient attribuer des numéros « bis » en cas de réussite au concours. Alors les normaliens ont à la fois beaucoup travaillé et, pour certains, beaucoup résisté, surtout après la mise en place du STO en février 1943.
Robert Salmon a fondé Défense de la France. Henri Plard a passé trois mois à Drancy pour avoir porté l'étoile jaune alors qu'il était protestant. La Gestapo a fait irruption rue d'Ulm la nuit du 4 août 1944. Elle a arrêté le directeur adjoint Jean Bruhat et le secrétaire général Jean Baillou. Le premier n'est jamais revenu de Buchenwald. Soixante ans après, c'est cette histoire que retrace Stéphane Israël au terme d'une enquête sur les normaliens des promotions 1937 à 1943 et sur l'administration et les enseignants de l'École pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'histoire totale d'un passé qui ne passe pas.