Les Etudes et la guerre. Les normaliens dans la tourmente (1939-1945)

Par : Stéphane Israël

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages336
  • FormatPDF
  • ISBN2-7288-3945-X
  • EAN9782728839452
  • Date de parution11/05/2005
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille4 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurRue d'Ulm
  • PréfacierJean-François Sirinelli

Résumé

Dans les années sombres de la Seconde Guerre mondiale, l'École normale supérieure de la rue d'Ulm a vécu au rythme des événements qui ont bouleversé la France. S'y sont croisées des figures aussi différentes que Jérôme Carcopino, directeur de l'École et un temps ministre à Vichy, Jean Cavaillès « philosophe bourré d'explosifs », et Henri Cartan le père des mathématiques modernes. Des jeunes gens appelés à un brillant avenir y ont fait leurs premières classes universitaires.
Pêle-mêle, Maurice Clavel, Jean Delumeau, Pierre Moussa, René Rémond ou Jean-François Revel pour les lettres, Marcel Boiteux, Georges Debreu ou René Thom pour les sciences. Tandis que les candidats juifs, interdits de scolarité, se voyaient attribuer des numéros « bis » en cas de réussite au concours. Alors les normaliens ont à la fois beaucoup travaillé et, pour certains, beaucoup résisté. Robert Salmon a fondé Défense de la France.
Henri Plard a passé trois mois à Drancy pour avoir porté l'étoile jaune alors qu'il était protestant. La Gestapo a fait irruption rue d'Ulm la nuit du 4 août 1944. Elle a arrêté le directeur adjoint Georges Bruhat et le secrétaire général Jean Baillou. Le premier n'est jamais revenu de Buchenwald. Soixante ans après, c'est cette histoire que retrace Stéphane Israël au terme d'une enquête sur les normaliens des promotions 1937 à 1943 et sur l'administration et les enseignants de l'École pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'histoire totale d'un passé qui ne passe pas.
Dans les années sombres de la Seconde Guerre mondiale, l'École normale supérieure de la rue d'Ulm a vécu au rythme des événements qui ont bouleversé la France. S'y sont croisées des figures aussi différentes que Jérôme Carcopino, directeur de l'École et un temps ministre à Vichy, Jean Cavaillès « philosophe bourré d'explosifs », et Henri Cartan le père des mathématiques modernes. Des jeunes gens appelés à un brillant avenir y ont fait leurs premières classes universitaires.
Pêle-mêle, Maurice Clavel, Jean Delumeau, Pierre Moussa, René Rémond ou Jean-François Revel pour les lettres, Marcel Boiteux, Georges Debreu ou René Thom pour les sciences. Tandis que les candidats juifs, interdits de scolarité, se voyaient attribuer des numéros « bis » en cas de réussite au concours. Alors les normaliens ont à la fois beaucoup travaillé et, pour certains, beaucoup résisté. Robert Salmon a fondé Défense de la France.
Henri Plard a passé trois mois à Drancy pour avoir porté l'étoile jaune alors qu'il était protestant. La Gestapo a fait irruption rue d'Ulm la nuit du 4 août 1944. Elle a arrêté le directeur adjoint Georges Bruhat et le secrétaire général Jean Baillou. Le premier n'est jamais revenu de Buchenwald. Soixante ans après, c'est cette histoire que retrace Stéphane Israël au terme d'une enquête sur les normaliens des promotions 1937 à 1943 et sur l'administration et les enseignants de l'École pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'histoire totale d'un passé qui ne passe pas.