Les Etats-Unis entre uni- et multilatéralisme. De Woodrow Wilson à George W. Bush
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- Nombre de pages334
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-21735-5
- EAN9782296217355
- Date de parution01/01/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille11 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Cet ouvrage collectif montre que la perpétuelle oscillation de l'Amérique entre uni- et multilatéralisme selon ses besoins et ses intérêts, de la Grande Guerre à nos jours, s'est accompagnée d'une évolution. L'entrée progressive en guerre froide entre 1946 et 1950 va contraindre ses dirigeants à modifier le projet wilsonien réhabilité par Franklin Roosevelt. Les Etats-Unis vont afficher toujours davantage de scepticisme envers le multilatéralisme et même renouer avec une version dure de l'unilatéralisme consistant non pas à agir indépendamment de leurs alliés, mais bien à leur imposer des politiques contreileur volonté.
Cette évolution semble avoir découlé de la déception que. l'ONU leur a causée, mais aussi de leur irritation' croissante face à des alliés toujours plus accusés de prospérer égoïstement à l'abri de la protection gratuite que Washington leur assurait, et de leur détermination croissante à les contraindre de façon unilatérale, s'il le fallait, à endosser la part qu'ils refusaient d'assumer. La dégradation des relations et l'isolement croissant de Washington allaient résulter de la conviction outre-Atlantique que l'organisation internationale "n'était pas la solution", mais qu'"elle était le problème".
L'Administration de George W. Bush portera à son paroxysme cette volonté des Américains - ancrée dans leur histoire - de décider seuls de leur comportement et de leurs intérêts, qui fait de l'unilatéralisme "la plus vieille doctrine de la politique étrangère américaine", selon le mot d'Arthur Schlesinger.
Cette évolution semble avoir découlé de la déception que. l'ONU leur a causée, mais aussi de leur irritation' croissante face à des alliés toujours plus accusés de prospérer égoïstement à l'abri de la protection gratuite que Washington leur assurait, et de leur détermination croissante à les contraindre de façon unilatérale, s'il le fallait, à endosser la part qu'ils refusaient d'assumer. La dégradation des relations et l'isolement croissant de Washington allaient résulter de la conviction outre-Atlantique que l'organisation internationale "n'était pas la solution", mais qu'"elle était le problème".
L'Administration de George W. Bush portera à son paroxysme cette volonté des Américains - ancrée dans leur histoire - de décider seuls de leur comportement et de leurs intérêts, qui fait de l'unilatéralisme "la plus vieille doctrine de la politique étrangère américaine", selon le mot d'Arthur Schlesinger.
Cet ouvrage collectif montre que la perpétuelle oscillation de l'Amérique entre uni- et multilatéralisme selon ses besoins et ses intérêts, de la Grande Guerre à nos jours, s'est accompagnée d'une évolution. L'entrée progressive en guerre froide entre 1946 et 1950 va contraindre ses dirigeants à modifier le projet wilsonien réhabilité par Franklin Roosevelt. Les Etats-Unis vont afficher toujours davantage de scepticisme envers le multilatéralisme et même renouer avec une version dure de l'unilatéralisme consistant non pas à agir indépendamment de leurs alliés, mais bien à leur imposer des politiques contreileur volonté.
Cette évolution semble avoir découlé de la déception que. l'ONU leur a causée, mais aussi de leur irritation' croissante face à des alliés toujours plus accusés de prospérer égoïstement à l'abri de la protection gratuite que Washington leur assurait, et de leur détermination croissante à les contraindre de façon unilatérale, s'il le fallait, à endosser la part qu'ils refusaient d'assumer. La dégradation des relations et l'isolement croissant de Washington allaient résulter de la conviction outre-Atlantique que l'organisation internationale "n'était pas la solution", mais qu'"elle était le problème".
L'Administration de George W. Bush portera à son paroxysme cette volonté des Américains - ancrée dans leur histoire - de décider seuls de leur comportement et de leurs intérêts, qui fait de l'unilatéralisme "la plus vieille doctrine de la politique étrangère américaine", selon le mot d'Arthur Schlesinger.
Cette évolution semble avoir découlé de la déception que. l'ONU leur a causée, mais aussi de leur irritation' croissante face à des alliés toujours plus accusés de prospérer égoïstement à l'abri de la protection gratuite que Washington leur assurait, et de leur détermination croissante à les contraindre de façon unilatérale, s'il le fallait, à endosser la part qu'ils refusaient d'assumer. La dégradation des relations et l'isolement croissant de Washington allaient résulter de la conviction outre-Atlantique que l'organisation internationale "n'était pas la solution", mais qu'"elle était le problème".
L'Administration de George W. Bush portera à son paroxysme cette volonté des Américains - ancrée dans leur histoire - de décider seuls de leur comportement et de leurs intérêts, qui fait de l'unilatéralisme "la plus vieille doctrine de la politique étrangère américaine", selon le mot d'Arthur Schlesinger.