Lorsque la jeune fille découvre que le mariage n'aura pas lieu, elle est projetée hors de la réalité. C'est trop de désespoir, d'autant qu'elle vient juste d'accompagner son père à son dernier repos.
Elle quitte le monde, du moins le croit-elle, se retrouvant dans une ville sans le chant des oiseaux ni celui du vent dans les grands arbres de Morte-Rose. Une ville où elle n'est plus cette Aure désespérément éprise d'Erlande, mais une femme bien déterminée à se venger de la cruauté des hommes.
C'est abouché aux goulots des bouteilles et aux lèvres des inconnus, qu'elle tente d'y parvenir.
Or, le massacre est essentiellement dirigé contre elle-même.
L'arrivée de Saül va tout changer. Il vient chercher le violoncelle oublié dans l'appartement, il ne s'attend pas à rencontrer son destin.
Après, c'est une histoire de cour que l'on dégobille dans l'évier, une histoire de fous sur un air de Gabriel Fauré. La vie qui passe comme les épées sur les cous des mauvais hommes, les pas qui mènent aux églises.
Aux motels.
Oyez ! Oyez ! Il y aura mariage à Morte-Rose ! La robe est là qui attend sa princesse, là sous l'évier avec le cour et les bouteilles vides.
Brisées.
La guerre, ça fait des gosses qui ne savent pas aimer, que les soldats déchus ont fait pousser tout de travers ; des mines qui n'avaient pas sauté.
Ensuite, on leur reproche de ne pas comprendre l'amour, allez ! On leur reproche.
Lorsque la jeune fille découvre que le mariage n'aura pas lieu, elle est projetée hors de la réalité. C'est trop de désespoir, d'autant qu'elle vient juste d'accompagner son père à son dernier repos.
Elle quitte le monde, du moins le croit-elle, se retrouvant dans une ville sans le chant des oiseaux ni celui du vent dans les grands arbres de Morte-Rose. Une ville où elle n'est plus cette Aure désespérément éprise d'Erlande, mais une femme bien déterminée à se venger de la cruauté des hommes.
C'est abouché aux goulots des bouteilles et aux lèvres des inconnus, qu'elle tente d'y parvenir.
Or, le massacre est essentiellement dirigé contre elle-même.
L'arrivée de Saül va tout changer. Il vient chercher le violoncelle oublié dans l'appartement, il ne s'attend pas à rencontrer son destin.
Après, c'est une histoire de cour que l'on dégobille dans l'évier, une histoire de fous sur un air de Gabriel Fauré. La vie qui passe comme les épées sur les cous des mauvais hommes, les pas qui mènent aux églises.
Aux motels.
Oyez ! Oyez ! Il y aura mariage à Morte-Rose ! La robe est là qui attend sa princesse, là sous l'évier avec le cour et les bouteilles vides.
Brisées.
La guerre, ça fait des gosses qui ne savent pas aimer, que les soldats déchus ont fait pousser tout de travers ; des mines qui n'avaient pas sauté.
Ensuite, on leur reproche de ne pas comprendre l'amour, allez ! On leur reproche.