Les envahis. Ou La procession de St Asi

Par : Maurice Auguier

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  • Nombre de pages228
  • FormatePub
  • ISBN2-307-22445-9
  • EAN9782307224457
  • Date de parution01/01/1988
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille72 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Alba...

Résumé

Le Four est un troquet des quartiers « à vocation africaine ». Exaspérés par la passivité du Pouvoir devant l'invasion, de vieux patriotes (et même des jeunes) s'y défoulent à l'aise, en cassant du Bougnoul sur la moleskine. Il faudra - dans cette marmite - l'intrusion d'un Noir des sphères supérieures pour déclencher les gros bouillons. « À partir d'une certaine limite, le racisme et la xénophobie deviendront des vertus-frontières », entendra-t-on au cours de « la grande colloque » qui devait tout arranger.
Traité dans le style savoureux du loufiat de service, ce sujet grave passe légèrement. L'humour involontaire du narrateur, le milieu picaresque, la couleur des personnages, autant que les allusions politiques, entretiennent un sourire de connivence. Il ne faudra guère de génie pour identifier « le président Cisnouilh de Médeux » ou les trois bienheureux-patroniseurs - St-Asi, St-Irn et St-Oléru - dont les statues de paille, après de brillants débuts, provoquent la catastrophe.
Racistes ? Ou terriblement malheureux, ces Français « de source », qui voient monter le flot dans lequel s'abîme, aux deux sens du terme, ce qu'ils ressentaient comme leur patrie ?
Le Four est un troquet des quartiers « à vocation africaine ». Exaspérés par la passivité du Pouvoir devant l'invasion, de vieux patriotes (et même des jeunes) s'y défoulent à l'aise, en cassant du Bougnoul sur la moleskine. Il faudra - dans cette marmite - l'intrusion d'un Noir des sphères supérieures pour déclencher les gros bouillons. « À partir d'une certaine limite, le racisme et la xénophobie deviendront des vertus-frontières », entendra-t-on au cours de « la grande colloque » qui devait tout arranger.
Traité dans le style savoureux du loufiat de service, ce sujet grave passe légèrement. L'humour involontaire du narrateur, le milieu picaresque, la couleur des personnages, autant que les allusions politiques, entretiennent un sourire de connivence. Il ne faudra guère de génie pour identifier « le président Cisnouilh de Médeux » ou les trois bienheureux-patroniseurs - St-Asi, St-Irn et St-Oléru - dont les statues de paille, après de brillants débuts, provoquent la catastrophe.
Racistes ? Ou terriblement malheureux, ces Français « de source », qui voient monter le flot dans lequel s'abîme, aux deux sens du terme, ce qu'ils ressentaient comme leur patrie ?