Les enjeux politiques de l'Église en Afrique. Contribution à une théologie du politique

Par : Léonard Amossou Katchekpele, , , KATCHEKPELE LEONARD
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • FormatePub
  • ISBN978-2-204-11532-2
  • EAN9782204115322
  • Date de parution25/11/2016
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille4 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEditions du Cerf
  • PréfacierRené Heyer
  • Auteur d'une dédicaceBenjamin Akotia

Résumé

Il y a des livres qui ont marqué la théologie africaine... La présente contribution à une théologie du politique a de fortes chances de prendre rang parmi les ouvrages qui font virer le débat en en renouvelant les termes. La recherche menée dans ce livre est un exercice au sens plein du terme, une expérience de pensée dont l'audace, dans la pastorale courante, risquerait de choquer ou, pire, de tomber à plat.
De quoi s'agit-il donc, sinon de questionner des a priori qui sont loin d'être propres à l'Afrique sur la fonction de l'État et la mission des chrétiens, et de reprendre pied sur l'essentiel : la raison et la foi. Vers quoi nous mène alors la radicalité du propos tenu ? Vers la révision de la théologie politique... L'alliance du trône et de l'autel a donné lieu à deux interprétations qui sont l'avers et le revers l'une de l'autre : ce que Mgr Arquillière a nommé en 1934 « l'augustinisme politique », « la tendance à absorber le droit naturel de l'État dans la justice surnaturelle et le droit ecclésiastique » ; mais aussi la justification par l'État de sa légitimité avec l'appui de la force morale de l'Église.
Ces ambiguïtés réciproques, ce sont elles que ce livre s'emploie à déchirer. Le pouvoir, l'État, l'empire se comportent comme s'ils étaient les mandants de la puissance divine et exigent à ce titre la coopération de l'Église à moins que ce ne soient des représentants du clergé et des chrétiens troublés qui le comprennent ainsi. Une autre interprétation est-elle possible ? Oui, mais par une Église qui ne chercherait pas la puissance et qui, avec les moyens faibles des témoins de l'Évangile, se ferait accueil et partage [extrait de la préface de René Heyer].
Il y a des livres qui ont marqué la théologie africaine... La présente contribution à une théologie du politique a de fortes chances de prendre rang parmi les ouvrages qui font virer le débat en en renouvelant les termes. La recherche menée dans ce livre est un exercice au sens plein du terme, une expérience de pensée dont l'audace, dans la pastorale courante, risquerait de choquer ou, pire, de tomber à plat.
De quoi s'agit-il donc, sinon de questionner des a priori qui sont loin d'être propres à l'Afrique sur la fonction de l'État et la mission des chrétiens, et de reprendre pied sur l'essentiel : la raison et la foi. Vers quoi nous mène alors la radicalité du propos tenu ? Vers la révision de la théologie politique... L'alliance du trône et de l'autel a donné lieu à deux interprétations qui sont l'avers et le revers l'une de l'autre : ce que Mgr Arquillière a nommé en 1934 « l'augustinisme politique », « la tendance à absorber le droit naturel de l'État dans la justice surnaturelle et le droit ecclésiastique » ; mais aussi la justification par l'État de sa légitimité avec l'appui de la force morale de l'Église.
Ces ambiguïtés réciproques, ce sont elles que ce livre s'emploie à déchirer. Le pouvoir, l'État, l'empire se comportent comme s'ils étaient les mandants de la puissance divine et exigent à ce titre la coopération de l'Église à moins que ce ne soient des représentants du clergé et des chrétiens troublés qui le comprennent ainsi. Une autre interprétation est-elle possible ? Oui, mais par une Église qui ne chercherait pas la puissance et qui, avec les moyens faibles des témoins de l'Évangile, se ferait accueil et partage [extrait de la préface de René Heyer].