Les enfants qui mentent n'iront pas au paradis

Par : Nicolas Rey

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  • Nombre de pages162
  • FormatePub
  • ISBN979-10-307-0038-1
  • EAN9791030700381
  • Date de parution14/01/2016
  • Protection num.pas de protection
  • Taille256 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAu Diable Vauvert

Résumé

Elle s'est rapprochée. Elle a reniflé son cou, sa nuque et ses oreilles. Ses lèvres se sont placées à quelques millimètres des siennes. Elle a chuchoté : "Tu savais que la lubricité est l'invention d'un bourgeois très à droite. Les gens de gauche échangent tellement de théories, qu'ils en oublient de baiser." Gabriel, écrivain quadra précaire épuisé par l'amour et la vie, tombe amoureux de Catherine, institutrice de son fils et membre du Parti National.
Elle s'est rapprochée. Elle a reniflé son cou, sa nuque et ses oreilles. Ses lèvres se sont placées à quelques millimètres des siennes. Elle a chuchoté : "Tu savais que la lubricité est l'invention d'un bourgeois très à droite. Les gens de gauche échangent tellement de théories, qu'ils en oublient de baiser." Gabriel, écrivain quadra précaire épuisé par l'amour et la vie, tombe amoureux de Catherine, institutrice de son fils et membre du Parti National.

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Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Thomas C.Decitre Ecully
5/5
Une fable électrique!
Gabriel est en bout de course, essoufflé : quadra brisé d'amour, accablé. Sa Justine est partie sauver sa peau loin de lui, de sa tiédeur. Ne reste au quitté qu'une famille coulante de bons mots et vomissant la compassion ; une éditrice qui s'angoisse à propos de ses droits à la couverture maladie, de son soudain manque de fric ; enfin son agent, sans filtre et sans pitié, qui lui concocte une carrière d'acteur de pub pour shampoing à la De Niro… Et puis Catherine Arnaux. Catherine Arnaux, enseignante, c'est la Sigourney Weaver de la fonction publique : la dessoudeuse de CM1. Elle est grande et belle et cash. Flingueuse, lors d'une réunion, elle assassine ses parents d'élèves à coup d' « à sentir leurs cheveux , on devine déjà le centre gauche et l'écologie chic. Que voulez-vous, je ne peux rien faire face à un gosse de neuf ans qui se dit citoyen du monde ». Et Gabriel tombe amoureux. Forcément. De cafés en rendez-vous endiablés, notre couple de tourtereaux libidineux se retrouve sur une pente dangereusement glissante : Catherine milite au parti National. Une relation ambiguë, taboue, folle se noue entre eux : quelque part entre la passion lubrique et le dégoût ; entre l'amour qui, dans l'absence de l'autre, creuse le ventre, le défonce, et le crachat. Nicolas Rey, dans cette courte fable tendre et cruelle, d'une actualité mordante et torride, nous balade en fait, nous manipule : abordant nos angoisses identitaires et politiques, pour traiter en réalité de nos défaites existentielles, de nos errances. Nos déchirements. Étale à la plume l'inhumanité du temps qui passe, et moque en filigrane nos vies régies par le besoin.
Gabriel est en bout de course, essoufflé : quadra brisé d'amour, accablé. Sa Justine est partie sauver sa peau loin de lui, de sa tiédeur. Ne reste au quitté qu'une famille coulante de bons mots et vomissant la compassion ; une éditrice qui s'angoisse à propos de ses droits à la couverture maladie, de son soudain manque de fric ; enfin son agent, sans filtre et sans pitié, qui lui concocte une carrière d'acteur de pub pour shampoing à la De Niro… Et puis Catherine Arnaux. Catherine Arnaux, enseignante, c'est la Sigourney Weaver de la fonction publique : la dessoudeuse de CM1. Elle est grande et belle et cash. Flingueuse, lors d'une réunion, elle assassine ses parents d'élèves à coup d' « à sentir leurs cheveux , on devine déjà le centre gauche et l'écologie chic. Que voulez-vous, je ne peux rien faire face à un gosse de neuf ans qui se dit citoyen du monde ». Et Gabriel tombe amoureux. Forcément. De cafés en rendez-vous endiablés, notre couple de tourtereaux libidineux se retrouve sur une pente dangereusement glissante : Catherine milite au parti National. Une relation ambiguë, taboue, folle se noue entre eux : quelque part entre la passion lubrique et le dégoût ; entre l'amour qui, dans l'absence de l'autre, creuse le ventre, le défonce, et le crachat. Nicolas Rey, dans cette courte fable tendre et cruelle, d'une actualité mordante et torride, nous balade en fait, nous manipule : abordant nos angoisses identitaires et politiques, pour traiter en réalité de nos défaites existentielles, de nos errances. Nos déchirements. Étale à la plume l'inhumanité du temps qui passe, et moque en filigrane nos vies régies par le besoin.