Les écrivains français et la psychanalyse (1950-2000). Maux croisés
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- Nombre de pages200
- FormatPDF
- ISBN2-296-26788-2
- EAN9782296267886
- Date de parution01/01/2001
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Les jumeaux ennemis, voilà un motif bien connu des mythologies. C'est un peu ce qui s'est joué en France quand la littérature a vu la psychanalyse envahir le champ intellectuel. Les deux discours, en effet, traitent d'un même objet (l'homme), dévoilent de la même façon des vérités cachées, et éprouvent une même passion pour le langage.
Passé le grand choc de l'entre-deux-guerres, les illusions se s ont dissipées et les craintes, atténuées.
A mesure que la psychanalyse se constituait en horizon de pensée, c'est-à-dire à partir de 1950, les écrivains ont établi avec elle de nouvelles relations. Ainsi est apparue une littérature " après Freud ", interdite d'innocence, dont les modes sont multiples. Chez Jean-Paul Sartre, Louis Althusser ou Didier Anzieu, l'écriture laisse entendre une autre parole que celle du concept ; pour Serge Doubrovsky, Henry Bauchau et Dominique Fernandez, le texte vient " mettre fin " à la cure et suturer la blessure ; enfin, chez Alain Robbe-Grillet et Georges Perec, la fascination pour les profondeurs du moi finit par subvertir l'attirance affichée pour la surface des choses.
A mesure que la psychanalyse se constituait en horizon de pensée, c'est-à-dire à partir de 1950, les écrivains ont établi avec elle de nouvelles relations. Ainsi est apparue une littérature " après Freud ", interdite d'innocence, dont les modes sont multiples. Chez Jean-Paul Sartre, Louis Althusser ou Didier Anzieu, l'écriture laisse entendre une autre parole que celle du concept ; pour Serge Doubrovsky, Henry Bauchau et Dominique Fernandez, le texte vient " mettre fin " à la cure et suturer la blessure ; enfin, chez Alain Robbe-Grillet et Georges Perec, la fascination pour les profondeurs du moi finit par subvertir l'attirance affichée pour la surface des choses.
Les jumeaux ennemis, voilà un motif bien connu des mythologies. C'est un peu ce qui s'est joué en France quand la littérature a vu la psychanalyse envahir le champ intellectuel. Les deux discours, en effet, traitent d'un même objet (l'homme), dévoilent de la même façon des vérités cachées, et éprouvent une même passion pour le langage.
Passé le grand choc de l'entre-deux-guerres, les illusions se s ont dissipées et les craintes, atténuées.
A mesure que la psychanalyse se constituait en horizon de pensée, c'est-à-dire à partir de 1950, les écrivains ont établi avec elle de nouvelles relations. Ainsi est apparue une littérature " après Freud ", interdite d'innocence, dont les modes sont multiples. Chez Jean-Paul Sartre, Louis Althusser ou Didier Anzieu, l'écriture laisse entendre une autre parole que celle du concept ; pour Serge Doubrovsky, Henry Bauchau et Dominique Fernandez, le texte vient " mettre fin " à la cure et suturer la blessure ; enfin, chez Alain Robbe-Grillet et Georges Perec, la fascination pour les profondeurs du moi finit par subvertir l'attirance affichée pour la surface des choses.
A mesure que la psychanalyse se constituait en horizon de pensée, c'est-à-dire à partir de 1950, les écrivains ont établi avec elle de nouvelles relations. Ainsi est apparue une littérature " après Freud ", interdite d'innocence, dont les modes sont multiples. Chez Jean-Paul Sartre, Louis Althusser ou Didier Anzieu, l'écriture laisse entendre une autre parole que celle du concept ; pour Serge Doubrovsky, Henry Bauchau et Dominique Fernandez, le texte vient " mettre fin " à la cure et suturer la blessure ; enfin, chez Alain Robbe-Grillet et Georges Perec, la fascination pour les profondeurs du moi finit par subvertir l'attirance affichée pour la surface des choses.