Les dieux et le pouvoir. Aux origines de la théocratie
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- Nombre de pages180
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-5558-7
- EAN9782753555587
- Date de parution24/08/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Le concept de théocratie appartient à ce qu'on appelle, de manière plus générale, le théologico-politique. La théocratie est le thème, par excellence, du discours théologique visant à légitimer le pouvoir politique. C'est une figure et un fondement idéologique du discours théologico-politique. L'emploi de ce terme en histoire ancienne ne va pas de soi, contrairement à l'usage qu'en font les médiévistes.
Il paraît pourtant justifié à plusieurs titres. Tout d'abord, parce que la théocratie médiévale repose sur des legs de l'Antiquité, notamment l'affirmation de Paul qu'« il n'y a d'autorité que par Dieu » (Rm 13, 1). Mais surtout, parce que c'est un historien antique, Flavius Josèphe, qui forgea ce terme et l'utilisa pour la première fois (Contre Apion 2, 165). Il entendait ainsi expliquer à ses lecteurs que les monarques juifs s'appuyaient sur la religion et la légitimité qu'elle était censée offrir au détenteur du pouvoir, en vertu d'une sorte de droit divin de la monarchie.
Ainsi, monothéisme et théocratie sont étroitement liés : la croyance en un dieu unique et éternel renforce l'idée théocratique. Mais la théocratie n'est-elle propre qu'aux monothéismes juif et chrétien ? Le terme forgé par Flavius Josèphe ne pourrait-il aussi s'appliquer aux régimes politiques de peuples polythéistes ? Cet ouvrage se propose d'étudier en diachronie l'émergence de la notion de théocratie dans l'Orient ancien et hellénistique, puis dans l'empire romain, avec des ouvertures dans la très longue durée pour en rechercher les origines dans les modèles mésopotamiens les plus anciens et en évaluer l'héritage dans la chrétienté médiévale.
Il paraît pourtant justifié à plusieurs titres. Tout d'abord, parce que la théocratie médiévale repose sur des legs de l'Antiquité, notamment l'affirmation de Paul qu'« il n'y a d'autorité que par Dieu » (Rm 13, 1). Mais surtout, parce que c'est un historien antique, Flavius Josèphe, qui forgea ce terme et l'utilisa pour la première fois (Contre Apion 2, 165). Il entendait ainsi expliquer à ses lecteurs que les monarques juifs s'appuyaient sur la religion et la légitimité qu'elle était censée offrir au détenteur du pouvoir, en vertu d'une sorte de droit divin de la monarchie.
Ainsi, monothéisme et théocratie sont étroitement liés : la croyance en un dieu unique et éternel renforce l'idée théocratique. Mais la théocratie n'est-elle propre qu'aux monothéismes juif et chrétien ? Le terme forgé par Flavius Josèphe ne pourrait-il aussi s'appliquer aux régimes politiques de peuples polythéistes ? Cet ouvrage se propose d'étudier en diachronie l'émergence de la notion de théocratie dans l'Orient ancien et hellénistique, puis dans l'empire romain, avec des ouvertures dans la très longue durée pour en rechercher les origines dans les modèles mésopotamiens les plus anciens et en évaluer l'héritage dans la chrétienté médiévale.
Le concept de théocratie appartient à ce qu'on appelle, de manière plus générale, le théologico-politique. La théocratie est le thème, par excellence, du discours théologique visant à légitimer le pouvoir politique. C'est une figure et un fondement idéologique du discours théologico-politique. L'emploi de ce terme en histoire ancienne ne va pas de soi, contrairement à l'usage qu'en font les médiévistes.
Il paraît pourtant justifié à plusieurs titres. Tout d'abord, parce que la théocratie médiévale repose sur des legs de l'Antiquité, notamment l'affirmation de Paul qu'« il n'y a d'autorité que par Dieu » (Rm 13, 1). Mais surtout, parce que c'est un historien antique, Flavius Josèphe, qui forgea ce terme et l'utilisa pour la première fois (Contre Apion 2, 165). Il entendait ainsi expliquer à ses lecteurs que les monarques juifs s'appuyaient sur la religion et la légitimité qu'elle était censée offrir au détenteur du pouvoir, en vertu d'une sorte de droit divin de la monarchie.
Ainsi, monothéisme et théocratie sont étroitement liés : la croyance en un dieu unique et éternel renforce l'idée théocratique. Mais la théocratie n'est-elle propre qu'aux monothéismes juif et chrétien ? Le terme forgé par Flavius Josèphe ne pourrait-il aussi s'appliquer aux régimes politiques de peuples polythéistes ? Cet ouvrage se propose d'étudier en diachronie l'émergence de la notion de théocratie dans l'Orient ancien et hellénistique, puis dans l'empire romain, avec des ouvertures dans la très longue durée pour en rechercher les origines dans les modèles mésopotamiens les plus anciens et en évaluer l'héritage dans la chrétienté médiévale.
Il paraît pourtant justifié à plusieurs titres. Tout d'abord, parce que la théocratie médiévale repose sur des legs de l'Antiquité, notamment l'affirmation de Paul qu'« il n'y a d'autorité que par Dieu » (Rm 13, 1). Mais surtout, parce que c'est un historien antique, Flavius Josèphe, qui forgea ce terme et l'utilisa pour la première fois (Contre Apion 2, 165). Il entendait ainsi expliquer à ses lecteurs que les monarques juifs s'appuyaient sur la religion et la légitimité qu'elle était censée offrir au détenteur du pouvoir, en vertu d'une sorte de droit divin de la monarchie.
Ainsi, monothéisme et théocratie sont étroitement liés : la croyance en un dieu unique et éternel renforce l'idée théocratique. Mais la théocratie n'est-elle propre qu'aux monothéismes juif et chrétien ? Le terme forgé par Flavius Josèphe ne pourrait-il aussi s'appliquer aux régimes politiques de peuples polythéistes ? Cet ouvrage se propose d'étudier en diachronie l'émergence de la notion de théocratie dans l'Orient ancien et hellénistique, puis dans l'empire romain, avec des ouvertures dans la très longue durée pour en rechercher les origines dans les modèles mésopotamiens les plus anciens et en évaluer l'héritage dans la chrétienté médiévale.