Les derniers musiciens du roi. 1761-1792

Par : Youri Carbonnier
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages346
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-9681-8
  • EAN9782753596818
  • Date de parution27/02/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Alors que la monarchie lance ses derniers feux, la Musique du roi recherche l'excellence en regroupant, comme au Grand Siècle, les meilleurs artistes du royaume et recrute jusqu'au-delà des frontières. Castrats italiens, enfants de chour et autres chanteurs aux voix puissantes composent un chour formidable, admiré par Leopold Mozart. L'orchestre n'est pas en reste, dont les virtuoses parmi lesquels le jeune Rodolphe Kreutzer « emportent la musique à la première vue quelque difficile qu'elle soit ».
Chaque jour, à la chapelle, à l'opéra ou dans les salons, la musique composée par les chefs de cet ensemble d'élite résonne dans les résidences royales. C'est à Versailles qu'habitent la plupart de ces musiciens. Ils constituent un groupe social homogène, soudé par des liens forts qui dépassent la complicité musicale : mariages heureux ou non, parrainages, amitiés s'y épanouissent en une sociabilité qui s'étend à l'ensemble des serviteurs de la Cour et au voisinage versaillais.
Ces quelque 400 hommes et femmes laissent entrevoir l'intimité de leurs logis, entrouvrent la porte de leur culture et de leurs sentiments. Acteurs du cérémonial monarchique, ils permettent aussi une approche originale de la société urbaine des dernières décennies de l'Ancien Régime.
Alors que la monarchie lance ses derniers feux, la Musique du roi recherche l'excellence en regroupant, comme au Grand Siècle, les meilleurs artistes du royaume et recrute jusqu'au-delà des frontières. Castrats italiens, enfants de chour et autres chanteurs aux voix puissantes composent un chour formidable, admiré par Leopold Mozart. L'orchestre n'est pas en reste, dont les virtuoses parmi lesquels le jeune Rodolphe Kreutzer « emportent la musique à la première vue quelque difficile qu'elle soit ».
Chaque jour, à la chapelle, à l'opéra ou dans les salons, la musique composée par les chefs de cet ensemble d'élite résonne dans les résidences royales. C'est à Versailles qu'habitent la plupart de ces musiciens. Ils constituent un groupe social homogène, soudé par des liens forts qui dépassent la complicité musicale : mariages heureux ou non, parrainages, amitiés s'y épanouissent en une sociabilité qui s'étend à l'ensemble des serviteurs de la Cour et au voisinage versaillais.
Ces quelque 400 hommes et femmes laissent entrevoir l'intimité de leurs logis, entrouvrent la porte de leur culture et de leurs sentiments. Acteurs du cérémonial monarchique, ils permettent aussi une approche originale de la société urbaine des dernières décennies de l'Ancien Régime.