Les derniers indiens des Caraïbes. Image, mythe et réalité
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- Nombre de pages500
- FormatPDF
- ISBN2-84450-667-4
- EAN9782844506672
- Date de parution10/12/2002
- Protection num.Adobe DRM
- Taille6 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurIbis Rouge
Résumé
Prix du livre Insulaire 2003
Odile Gannier, consacre son ouvrage à une étude des mythes et représentation dans la littérature française de la découverte de l'Amérique à nos jours. Une confrontation tragique entre l'Europe et Nouveau Monde, où « découvreurs » et Indiens perdirent leur âme, dès lors que la curiosité, laissa la place à l'avidité et la cruauté. Odile Gannier, s'intéresse dans cet ouvrage à la perception de l'Autre et de sa culture.
Et les Indiens des Caraïbes, après avoir tout naturellement occupé le devant de la scène, après nous avoir donné, avec la complicité de leurs « témoins », tout un spectacle éminemment baroque où les apparences comptent plus que la réalité, spectacle haut en couleurs qu'Odile Dupon-Gannier a magistralement orchestré, insensiblement s'effacent. Non sans que l'auteur bien entendu ne les ait consciencieusement réhabilités dans leur « étrangeté », eux et leurs cultures, en laissant apparaître les ficelles de la représentation, en en révélant les tours de passe-passe pour, sous les mythes et leur illusoire autorité, sous la « littérature » de voyage ou de fiction, retrouver un peu de leur réalité ethnique.
Ils s'effacent pour nous donner, à défaut de cet or qui fit leur malheur, une leçon de relativisme, de modestie et de respect. Pour permettre à l'auteur de nous faire mesurer l'importance, insigne de ce que les historiens de l'Ecole des Annales (Lucien Febvre, Robert Mandrou, Georges Duby, Michel Vovelle et quelques autres) ont appelé l'histoire des idées, des mentalités, voire des sensibilités.
Jack Corzani
Et les Indiens des Caraïbes, après avoir tout naturellement occupé le devant de la scène, après nous avoir donné, avec la complicité de leurs « témoins », tout un spectacle éminemment baroque où les apparences comptent plus que la réalité, spectacle haut en couleurs qu'Odile Dupon-Gannier a magistralement orchestré, insensiblement s'effacent. Non sans que l'auteur bien entendu ne les ait consciencieusement réhabilités dans leur « étrangeté », eux et leurs cultures, en laissant apparaître les ficelles de la représentation, en en révélant les tours de passe-passe pour, sous les mythes et leur illusoire autorité, sous la « littérature » de voyage ou de fiction, retrouver un peu de leur réalité ethnique.
Ils s'effacent pour nous donner, à défaut de cet or qui fit leur malheur, une leçon de relativisme, de modestie et de respect. Pour permettre à l'auteur de nous faire mesurer l'importance, insigne de ce que les historiens de l'Ecole des Annales (Lucien Febvre, Robert Mandrou, Georges Duby, Michel Vovelle et quelques autres) ont appelé l'histoire des idées, des mentalités, voire des sensibilités.
Jack Corzani
Prix du livre Insulaire 2003
Odile Gannier, consacre son ouvrage à une étude des mythes et représentation dans la littérature française de la découverte de l'Amérique à nos jours. Une confrontation tragique entre l'Europe et Nouveau Monde, où « découvreurs » et Indiens perdirent leur âme, dès lors que la curiosité, laissa la place à l'avidité et la cruauté. Odile Gannier, s'intéresse dans cet ouvrage à la perception de l'Autre et de sa culture.
Et les Indiens des Caraïbes, après avoir tout naturellement occupé le devant de la scène, après nous avoir donné, avec la complicité de leurs « témoins », tout un spectacle éminemment baroque où les apparences comptent plus que la réalité, spectacle haut en couleurs qu'Odile Dupon-Gannier a magistralement orchestré, insensiblement s'effacent. Non sans que l'auteur bien entendu ne les ait consciencieusement réhabilités dans leur « étrangeté », eux et leurs cultures, en laissant apparaître les ficelles de la représentation, en en révélant les tours de passe-passe pour, sous les mythes et leur illusoire autorité, sous la « littérature » de voyage ou de fiction, retrouver un peu de leur réalité ethnique.
Ils s'effacent pour nous donner, à défaut de cet or qui fit leur malheur, une leçon de relativisme, de modestie et de respect. Pour permettre à l'auteur de nous faire mesurer l'importance, insigne de ce que les historiens de l'Ecole des Annales (Lucien Febvre, Robert Mandrou, Georges Duby, Michel Vovelle et quelques autres) ont appelé l'histoire des idées, des mentalités, voire des sensibilités.
Jack Corzani
Et les Indiens des Caraïbes, après avoir tout naturellement occupé le devant de la scène, après nous avoir donné, avec la complicité de leurs « témoins », tout un spectacle éminemment baroque où les apparences comptent plus que la réalité, spectacle haut en couleurs qu'Odile Dupon-Gannier a magistralement orchestré, insensiblement s'effacent. Non sans que l'auteur bien entendu ne les ait consciencieusement réhabilités dans leur « étrangeté », eux et leurs cultures, en laissant apparaître les ficelles de la représentation, en en révélant les tours de passe-passe pour, sous les mythes et leur illusoire autorité, sous la « littérature » de voyage ou de fiction, retrouver un peu de leur réalité ethnique.
Ils s'effacent pour nous donner, à défaut de cet or qui fit leur malheur, une leçon de relativisme, de modestie et de respect. Pour permettre à l'auteur de nous faire mesurer l'importance, insigne de ce que les historiens de l'Ecole des Annales (Lucien Febvre, Robert Mandrou, Georges Duby, Michel Vovelle et quelques autres) ont appelé l'histoire des idées, des mentalités, voire des sensibilités.
Jack Corzani