Les Déportés en Isère. Histoire des associations : La mémoire (1945-1995). Tome 2

Par : Karin Dupinay-Bedford

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  • Nombre de pages612
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-25644-6
  • EAN9782296256446
  • Date de parution01/03/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille53 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

En mai et juin 1945, l'arrivée des premiers rescapés isérois des camps de la mort nazis suscitent les interrogations des personnes présentes sur le quai de la gare de Grenoble. Le département savait avoir payé un lourd tribut à la guerre dans les combats pour la liberté. Mais le retour des survivants déclenche une prise de conscience qui glace d'effroi ceux qui n'avaient pas connu l'univers concentrationnaire: l'horreur a atteint une gradation jamais connue et les déportés peinent à trouver les mots pour se raconter et témoigner de la négation de l'homme, d'autant que les populations se refusent à croire l'inacceptable.
Pourtant, la volonté de dire existe depuis 1945, et les actions de mémoire portées par les associations d'anciens déportés le montrent. Mais le sens donné à la construction et au dévoilement de la mémoire de la déportation évolue. D'abord conçu comme une mission testimoniale incontournable, le devoir de mémoire devient une mission éducative pour transmettre aux générations en devenir, et à l'homme tout simplement.
Dans ces actions, l'empreinte associative montre une compréhension et une action ordonnée en différentes strates. Le devoir de mémoire est constructeur d'une mémoire, élément de justice, source d'oppositions politiques.
En mai et juin 1945, l'arrivée des premiers rescapés isérois des camps de la mort nazis suscitent les interrogations des personnes présentes sur le quai de la gare de Grenoble. Le département savait avoir payé un lourd tribut à la guerre dans les combats pour la liberté. Mais le retour des survivants déclenche une prise de conscience qui glace d'effroi ceux qui n'avaient pas connu l'univers concentrationnaire: l'horreur a atteint une gradation jamais connue et les déportés peinent à trouver les mots pour se raconter et témoigner de la négation de l'homme, d'autant que les populations se refusent à croire l'inacceptable.
Pourtant, la volonté de dire existe depuis 1945, et les actions de mémoire portées par les associations d'anciens déportés le montrent. Mais le sens donné à la construction et au dévoilement de la mémoire de la déportation évolue. D'abord conçu comme une mission testimoniale incontournable, le devoir de mémoire devient une mission éducative pour transmettre aux générations en devenir, et à l'homme tout simplement.
Dans ces actions, l'empreinte associative montre une compréhension et une action ordonnée en différentes strates. Le devoir de mémoire est constructeur d'une mémoire, élément de justice, source d'oppositions politiques.