Les couvents des ordres mendiants et leur environnement à la fin du Moyen Age. Le nord de la France et les anciens Pays-Bas méridionaux

Par : Panayota Volti

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  • Nombre de pages311
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-271-09092-8
  • EAN9782271090928
  • Date de parution22/06/2016
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCNRS Éditions via OpenEdition

Résumé

Les ordres mendiants, agents essentiels de la spiritualité des derniers siècles du Moyen Âge, sont intimement liés à leur univers habité : leurs couvents. Fondés sur des principes structurels, esthétiques et fonctionnels qui leurs étaient propres, ces complexes architecturaux à vocation nettement polyvalente, répondant aux activités religieuses, communautaires et intellectuelles des religieux tout comme aux besoins de l'encadrement des fidèles, constituaient le contrepoint édilitai?e de l'activité apostolique et du modèle de vie des Mendiants.
Délibérément installés en milieux urbain, ceux-ci jetèrent des ponts décisifs avec le monde extérieur en désenclavant ainsi leurs établissements qui, implantés de manière réfléchie, surent s'intégrer et s'adapter de manière dynamique dans les endroits d'accueil. Les fréquentes fondations des couvents dans les secteurs sensibles des villes et la création, dans les églises et dans les édifices conventuels, d'espaces et d'aménagements architecturaux appropriés satisfaisaient, parfois même devançaient, les aspirations spirituelles, voire sociales, des ouailles.
Cette étude, en associant les données archéologiques aux informations fournies par les archives, les sources historiques et les documents graphiques anciens, embrasse les couvents féminins et masculins des quatre principaux ordres mendiants : les Dominicains, les Franciscains, les Carmes et les Augustins. Par ailleurs, dans le secteur géographique choisi, à savoir le nord de la France et les anciens Pays-Bas méridionaux, l'architecture conventuelle avait été jusque-là très peu explorée.
Le cadre chronologique suffisamment large de la recherche, embrassant la période entre le XIIIe et le XVIe siècle, met en relief la pérennité évolutive des couvents qui façonnent, expriment et symbolisent la cohérence spirituelle des communautés dans leur organisation interne comme dans leurs relations avec l'extérieur. Est ainsi révélé l'impact des établissements mendiants sur les autres réalisations architecturales religieuses, telles les églises paroissiales, mais aussi civiles, tel l'habitat urbain.
La topographie conventuelle aussi, avec ses modalités d'aménagement des enclos et d'insertion intra et péri-urbaine, porte en elle des données essentielles, tels les jardins aménagés, qui annoncent la mutation des villes.
Les ordres mendiants, agents essentiels de la spiritualité des derniers siècles du Moyen Âge, sont intimement liés à leur univers habité : leurs couvents. Fondés sur des principes structurels, esthétiques et fonctionnels qui leurs étaient propres, ces complexes architecturaux à vocation nettement polyvalente, répondant aux activités religieuses, communautaires et intellectuelles des religieux tout comme aux besoins de l'encadrement des fidèles, constituaient le contrepoint édilitai?e de l'activité apostolique et du modèle de vie des Mendiants.
Délibérément installés en milieux urbain, ceux-ci jetèrent des ponts décisifs avec le monde extérieur en désenclavant ainsi leurs établissements qui, implantés de manière réfléchie, surent s'intégrer et s'adapter de manière dynamique dans les endroits d'accueil. Les fréquentes fondations des couvents dans les secteurs sensibles des villes et la création, dans les églises et dans les édifices conventuels, d'espaces et d'aménagements architecturaux appropriés satisfaisaient, parfois même devançaient, les aspirations spirituelles, voire sociales, des ouailles.
Cette étude, en associant les données archéologiques aux informations fournies par les archives, les sources historiques et les documents graphiques anciens, embrasse les couvents féminins et masculins des quatre principaux ordres mendiants : les Dominicains, les Franciscains, les Carmes et les Augustins. Par ailleurs, dans le secteur géographique choisi, à savoir le nord de la France et les anciens Pays-Bas méridionaux, l'architecture conventuelle avait été jusque-là très peu explorée.
Le cadre chronologique suffisamment large de la recherche, embrassant la période entre le XIIIe et le XVIe siècle, met en relief la pérennité évolutive des couvents qui façonnent, expriment et symbolisent la cohérence spirituelle des communautés dans leur organisation interne comme dans leurs relations avec l'extérieur. Est ainsi révélé l'impact des établissements mendiants sur les autres réalisations architecturales religieuses, telles les églises paroissiales, mais aussi civiles, tel l'habitat urbain.
La topographie conventuelle aussi, avec ses modalités d'aménagement des enclos et d'insertion intra et péri-urbaine, porte en elle des données essentielles, tels les jardins aménagés, qui annoncent la mutation des villes.