Ma chronique : http://www.leslecturesdelily.com/2016/04/les-corps-inutiles-ecrit-par-delphine.html
Extrait de mon avis : Il y a des bouquins avec lesquels nous sommes attirés comme des aimants et ça a été le cas avec Les corps inutiles de Delphine Bertholon. Pourquoi ? Je ne sais pas. La couverture est discrète, pas très tape à l’œil, le titre n'est pas engageant et pourtant mon sixième sens me poussait à lire ce roman et je l'en remercie parce qu'il ne m'a pas trompée.
J'ai été submergée par ce livre, "submergée", c'est exactement le mot qui convient. Submergée par ma lecture,
submergée par les sentiments, submergée par les émotions... c'est un livre qui transmet beaucoup et qui nous fait, après notre lecture, nous sentir plus grands, plus forts.
Impossible de ne pas rentrer dans l'histoire dès les premières lignes. L'héroïne Clémence, 15 ans, est seule dans la rue, elle s'apprête à rejoindre ses amis à une soirée, mais va trouver sur son chemin l'impensable, la peur de tous : l’agressivité d'un homme. Clémence échappe de peu à un viol, mais le traumatisme est là et le silence est destructeur.
Comment grandir après une agression, comment se construire, comment avoir confiance en l'être humain lorsqu'une barrière est présente -la barrière de la parole, celle qui délivre- entre la victime et son entourage ? À quinze ans, on est si fragile...
Le récit nous balade entre l'adolescence de Clémence et sa vie de femme. Nous la retrouvons à trente ans, travaillant dans une entreprise qui fabrique des poupées sexuelles, elle leur donne vie, met de la couleur sur leurs visages, de la couleur qu'elle n'a pas dans le cœur.[...]
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Coup de poing !
Clémence, 15 ans, est seule dans la rue, elle s'apprête à rejoindre ses amis, mais va trouver sur son chemin l'impensable, la peur de tous : l’agressivité d'un homme.
Elle échappe de peu à un viol, mais le traumatisme est là et le silence est destructeur.
Comment grandir après une agression, comment se construire, comment redonner sa confiance ? À quinze ans, on est si fragile...