Les Coptes d'Egypte sous Nasser. Sainteté, miracles, apparitions
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages287
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-271-07787-5
- EAN9782271077875
- Date de parution21/06/2013
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurCNRS Éditions via OpenEdition
Résumé
Minorité chrétienne d'Égypte, les coptes - environ 6 % de la population - pâtissent à différents niveaux du régime nassérien (1954-1970) qui, malgré des principes laïcs, laisse se développer l'islamisation de la société. Quelles stratégies les coptes mettent-ils alors en ouvre pour préserver leur identité ? Autour de quelles images se fédèrent-ils pour faire face à leur marginalisation accrue dans le pays ? Dès les années 1950, alors que la communauté entame un repli sur elle-même, se développe un discours rassembleur sur l'enracinement immémorial des coptes en terre d'Égypte.
Il est fondé sur la toute-puissance des saints de l'Église copte et particulièrement celle de Cyrille VI dont le patriarcat (1959-1971) est perçu comme une reviviscence de la période chrétienne de l'Égypte (IIe-VIIe siècle). Les « apparitions » de la Vierge en 1968, un an après la défaite de la guerre des Six Jours, déplacent des foules immenses dans la banlieue du Caire. Ces événements marquent l'aboutissement d'un processus que Brigitte Voile analyse à travers la littérature hagiographique copte des années 1960, désormais répandue dans l'édition profane et la presse.
Dans un contexte où la liberté de parole est compromise, cette littérature devient le réceptacle des représentations collectives des coptes. Mais demeure-t-elle fidèle à la tradition dont elle se réclame ?
Il est fondé sur la toute-puissance des saints de l'Église copte et particulièrement celle de Cyrille VI dont le patriarcat (1959-1971) est perçu comme une reviviscence de la période chrétienne de l'Égypte (IIe-VIIe siècle). Les « apparitions » de la Vierge en 1968, un an après la défaite de la guerre des Six Jours, déplacent des foules immenses dans la banlieue du Caire. Ces événements marquent l'aboutissement d'un processus que Brigitte Voile analyse à travers la littérature hagiographique copte des années 1960, désormais répandue dans l'édition profane et la presse.
Dans un contexte où la liberté de parole est compromise, cette littérature devient le réceptacle des représentations collectives des coptes. Mais demeure-t-elle fidèle à la tradition dont elle se réclame ?
Minorité chrétienne d'Égypte, les coptes - environ 6 % de la population - pâtissent à différents niveaux du régime nassérien (1954-1970) qui, malgré des principes laïcs, laisse se développer l'islamisation de la société. Quelles stratégies les coptes mettent-ils alors en ouvre pour préserver leur identité ? Autour de quelles images se fédèrent-ils pour faire face à leur marginalisation accrue dans le pays ? Dès les années 1950, alors que la communauté entame un repli sur elle-même, se développe un discours rassembleur sur l'enracinement immémorial des coptes en terre d'Égypte.
Il est fondé sur la toute-puissance des saints de l'Église copte et particulièrement celle de Cyrille VI dont le patriarcat (1959-1971) est perçu comme une reviviscence de la période chrétienne de l'Égypte (IIe-VIIe siècle). Les « apparitions » de la Vierge en 1968, un an après la défaite de la guerre des Six Jours, déplacent des foules immenses dans la banlieue du Caire. Ces événements marquent l'aboutissement d'un processus que Brigitte Voile analyse à travers la littérature hagiographique copte des années 1960, désormais répandue dans l'édition profane et la presse.
Dans un contexte où la liberté de parole est compromise, cette littérature devient le réceptacle des représentations collectives des coptes. Mais demeure-t-elle fidèle à la tradition dont elle se réclame ?
Il est fondé sur la toute-puissance des saints de l'Église copte et particulièrement celle de Cyrille VI dont le patriarcat (1959-1971) est perçu comme une reviviscence de la période chrétienne de l'Égypte (IIe-VIIe siècle). Les « apparitions » de la Vierge en 1968, un an après la défaite de la guerre des Six Jours, déplacent des foules immenses dans la banlieue du Caire. Ces événements marquent l'aboutissement d'un processus que Brigitte Voile analyse à travers la littérature hagiographique copte des années 1960, désormais répandue dans l'édition profane et la presse.
Dans un contexte où la liberté de parole est compromise, cette littérature devient le réceptacle des représentations collectives des coptes. Mais demeure-t-elle fidèle à la tradition dont elle se réclame ?