Les coïncidences

Par : Joachim Soulières
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  • Nombre de pages139
  • FormatePub
  • ISBN978-2-84454-735-4
  • EAN9782844547354
  • Date de parution06/07/2016
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille631 Ko
  • ÉditeurDervy

Résumé

ADRIEN : « LA TÉLÉ QUI OFFRE DU RÊVE » Adrien a rencontré Stéphanie lors d'un voyage à Montréal. Elle y faisait une année d'étude par échanges universitaires. Pour être avec elle, Adrien s'est installé au Québec, se débrouillant grâce à de petits boulots, mais surtout vivant de façon assez fusionnelle sa relation avec Stéphanie. L'année écoulée, ces deux Français sont rentrés au pays et se retrouvèrent séparés.
Stéphanie habitait Paris tandis que je vivais dans le Sud. Au bout de quelques aller-retour, nous avions compris que la relation ne pourrait pas continuer à distance. Je commençais à suspecter d'être remplacé par un de nos amis communs (ce qui se révéla vrai plus tard !) mais, dès que j'ai exprimé mes doutes, Stéphanie a voulu rompre. Or, j'étais encore si amoureux que mon moral vacillait. Tantôt je surmontais cette question, tantôt ce n'était qu'en apparence et, une fois rentré chez moi, je ne souhaitais qu'une chose : « revenir auprès d'elle ».
Un matin, Use passa quelque chose de spécial. J'avais hébergé un ami en difficulté qui, avant de quitter l'appartement, en profita pour se doucher. Ayant dix minutes à tuer, j'eus soudain l'impulsion d'allumer la télé que je venais seulement d'installer. Je n'étais pas un grand fan de la petite lucarne et ce fut donc la première fois que je tombais sur l'émission syndicaliste « Expression directe » qui était diffusée exactement durant les dix minutes de la douche.
L'émission incluait un reportage sur la région parisienne où, étrangement, les journalistes filmèrent l'entrée d'une cour d'immeuble près de la Défense. Je l'ai reconnue immédiatement : il s'agit de la cour d'immeuble de Stéphanie, qui est construite d'une manière très atypique ! Même si j'en avais eu le pouvoir, comment aurais-je pu influencer l'équipe qui fit le reportage à cet endroit-là ? Adrien s'est trouvé doublement troublé : son sou hait s'étant plus ou moins réalisé, relançant sa douleur, et d'une façon peu commune et incomprise Même si on peut penser que le reportage se fit sur une cour d'immeuble seulement similaire à celle de Stéphanie, le fait est que cela eut un effet significatif pour Adrien.
Alors qu'il hésitait à le faire, il osa ensuite la rappeler. De fil en aiguille, il apprit à se distancier de cette relation pour pouvoir en construire une autre, dans laquelle il s'épanouit aujourd'hui, peut-être parce que la coïncidence qu'il vécut lui montrait que Stéphanie ne serait jamais trop loin de son coeur.
ADRIEN : « LA TÉLÉ QUI OFFRE DU RÊVE » Adrien a rencontré Stéphanie lors d'un voyage à Montréal. Elle y faisait une année d'étude par échanges universitaires. Pour être avec elle, Adrien s'est installé au Québec, se débrouillant grâce à de petits boulots, mais surtout vivant de façon assez fusionnelle sa relation avec Stéphanie. L'année écoulée, ces deux Français sont rentrés au pays et se retrouvèrent séparés.
Stéphanie habitait Paris tandis que je vivais dans le Sud. Au bout de quelques aller-retour, nous avions compris que la relation ne pourrait pas continuer à distance. Je commençais à suspecter d'être remplacé par un de nos amis communs (ce qui se révéla vrai plus tard !) mais, dès que j'ai exprimé mes doutes, Stéphanie a voulu rompre. Or, j'étais encore si amoureux que mon moral vacillait. Tantôt je surmontais cette question, tantôt ce n'était qu'en apparence et, une fois rentré chez moi, je ne souhaitais qu'une chose : « revenir auprès d'elle ».
Un matin, Use passa quelque chose de spécial. J'avais hébergé un ami en difficulté qui, avant de quitter l'appartement, en profita pour se doucher. Ayant dix minutes à tuer, j'eus soudain l'impulsion d'allumer la télé que je venais seulement d'installer. Je n'étais pas un grand fan de la petite lucarne et ce fut donc la première fois que je tombais sur l'émission syndicaliste « Expression directe » qui était diffusée exactement durant les dix minutes de la douche.
L'émission incluait un reportage sur la région parisienne où, étrangement, les journalistes filmèrent l'entrée d'une cour d'immeuble près de la Défense. Je l'ai reconnue immédiatement : il s'agit de la cour d'immeuble de Stéphanie, qui est construite d'une manière très atypique ! Même si j'en avais eu le pouvoir, comment aurais-je pu influencer l'équipe qui fit le reportage à cet endroit-là ? Adrien s'est trouvé doublement troublé : son sou hait s'étant plus ou moins réalisé, relançant sa douleur, et d'une façon peu commune et incomprise Même si on peut penser que le reportage se fit sur une cour d'immeuble seulement similaire à celle de Stéphanie, le fait est que cela eut un effet significatif pour Adrien.
Alors qu'il hésitait à le faire, il osa ensuite la rappeler. De fil en aiguille, il apprit à se distancier de cette relation pour pouvoir en construire une autre, dans laquelle il s'épanouit aujourd'hui, peut-être parce que la coïncidence qu'il vécut lui montrait que Stéphanie ne serait jamais trop loin de son coeur.
La voyance
Joachim Soulières
Poche
8,11 €