Les civilisations et la diversité culturelle à l'épreuve des valeurs communes. Tome 4
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- Nombre de pages274
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-20808-7
- EAN9782296208087
- Date de parution01/11/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Il y a une évidence que l'on oublie le plus souvent : les cultures et les civilisations ne dialoguent pas entre elles. Ce sont les hommes qui décident de dialoguer ou de ne pas dialoguer avec d'autres hommes qui appartiennent à d'autres cultures et à d'autres civilisations. L'identité culturelle constitue ici un élément crucial : c'est elle qui permet à des individus de s'identifier à l'intérieur d'un groupement humain dont ils se sentent solidaires.
Les sociologues de tout temps l'ont bien relevé : dès lors qu'une identité culturelle caractérise un groupement déterminé, un lien social se crée, marquant des différences avec les autres groupes humains. Cette réalité sociologique est alors à l'origine de l'éclosion de moult réactions, comportements et aptitudes allant de l'hospitalité à la haine, de l'ouverture à l'enfermement, de l'empathie à l'indifférence, du respect au non respect.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : cette adhésion sociale ne veut pas dire déni des autres groupements culturels. Assurément pas. Thomas Mann est censé avoir dit que " la culture n'est assurément pas l'opposé de la barbarie. Au contraire et bien souvent, elle n'est qu'une sauvagerie d'un grand style... elle peut inclure la magie, les sacrifices humains, l'inquisition, les autofadés, et toute espèce de cruautés ".
La belle circulation des langues. des champs, des expériences, des sons, cède parfois le pas à des uniformisations comme à des enfermements identitaires. Le dialogue des cultures n'exclut pas d'être soi-même. Si le marocain ne reste pas marocain, si le congolais ne reste pas congolais, si le chinois ne reste pas chinois, qu'aurions-nous à échanger ? Dans la perspective d'une convergence entre le moi et l'Autre - un poète dira : " je est un autre " - il faut trouver refuge dans l'altérité, la reconnaissance de la diversité culturelle, la sauvegarde des valeurs communes : par elles seulement, en se dérobant à la catégorisation, nous sortons de l'enfermement, de la haine, de l'abstraction et nous accédons à l'ouvert, au concret de la raison d'être des humains sur terre, à la vie du cœur autant que de l'esprit.
Les sociologues de tout temps l'ont bien relevé : dès lors qu'une identité culturelle caractérise un groupement déterminé, un lien social se crée, marquant des différences avec les autres groupes humains. Cette réalité sociologique est alors à l'origine de l'éclosion de moult réactions, comportements et aptitudes allant de l'hospitalité à la haine, de l'ouverture à l'enfermement, de l'empathie à l'indifférence, du respect au non respect.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : cette adhésion sociale ne veut pas dire déni des autres groupements culturels. Assurément pas. Thomas Mann est censé avoir dit que " la culture n'est assurément pas l'opposé de la barbarie. Au contraire et bien souvent, elle n'est qu'une sauvagerie d'un grand style... elle peut inclure la magie, les sacrifices humains, l'inquisition, les autofadés, et toute espèce de cruautés ".
La belle circulation des langues. des champs, des expériences, des sons, cède parfois le pas à des uniformisations comme à des enfermements identitaires. Le dialogue des cultures n'exclut pas d'être soi-même. Si le marocain ne reste pas marocain, si le congolais ne reste pas congolais, si le chinois ne reste pas chinois, qu'aurions-nous à échanger ? Dans la perspective d'une convergence entre le moi et l'Autre - un poète dira : " je est un autre " - il faut trouver refuge dans l'altérité, la reconnaissance de la diversité culturelle, la sauvegarde des valeurs communes : par elles seulement, en se dérobant à la catégorisation, nous sortons de l'enfermement, de la haine, de l'abstraction et nous accédons à l'ouvert, au concret de la raison d'être des humains sur terre, à la vie du cœur autant que de l'esprit.
Il y a une évidence que l'on oublie le plus souvent : les cultures et les civilisations ne dialoguent pas entre elles. Ce sont les hommes qui décident de dialoguer ou de ne pas dialoguer avec d'autres hommes qui appartiennent à d'autres cultures et à d'autres civilisations. L'identité culturelle constitue ici un élément crucial : c'est elle qui permet à des individus de s'identifier à l'intérieur d'un groupement humain dont ils se sentent solidaires.
Les sociologues de tout temps l'ont bien relevé : dès lors qu'une identité culturelle caractérise un groupement déterminé, un lien social se crée, marquant des différences avec les autres groupes humains. Cette réalité sociologique est alors à l'origine de l'éclosion de moult réactions, comportements et aptitudes allant de l'hospitalité à la haine, de l'ouverture à l'enfermement, de l'empathie à l'indifférence, du respect au non respect.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : cette adhésion sociale ne veut pas dire déni des autres groupements culturels. Assurément pas. Thomas Mann est censé avoir dit que " la culture n'est assurément pas l'opposé de la barbarie. Au contraire et bien souvent, elle n'est qu'une sauvagerie d'un grand style... elle peut inclure la magie, les sacrifices humains, l'inquisition, les autofadés, et toute espèce de cruautés ".
La belle circulation des langues. des champs, des expériences, des sons, cède parfois le pas à des uniformisations comme à des enfermements identitaires. Le dialogue des cultures n'exclut pas d'être soi-même. Si le marocain ne reste pas marocain, si le congolais ne reste pas congolais, si le chinois ne reste pas chinois, qu'aurions-nous à échanger ? Dans la perspective d'une convergence entre le moi et l'Autre - un poète dira : " je est un autre " - il faut trouver refuge dans l'altérité, la reconnaissance de la diversité culturelle, la sauvegarde des valeurs communes : par elles seulement, en se dérobant à la catégorisation, nous sortons de l'enfermement, de la haine, de l'abstraction et nous accédons à l'ouvert, au concret de la raison d'être des humains sur terre, à la vie du cœur autant que de l'esprit.
Les sociologues de tout temps l'ont bien relevé : dès lors qu'une identité culturelle caractérise un groupement déterminé, un lien social se crée, marquant des différences avec les autres groupes humains. Cette réalité sociologique est alors à l'origine de l'éclosion de moult réactions, comportements et aptitudes allant de l'hospitalité à la haine, de l'ouverture à l'enfermement, de l'empathie à l'indifférence, du respect au non respect.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : cette adhésion sociale ne veut pas dire déni des autres groupements culturels. Assurément pas. Thomas Mann est censé avoir dit que " la culture n'est assurément pas l'opposé de la barbarie. Au contraire et bien souvent, elle n'est qu'une sauvagerie d'un grand style... elle peut inclure la magie, les sacrifices humains, l'inquisition, les autofadés, et toute espèce de cruautés ".
La belle circulation des langues. des champs, des expériences, des sons, cède parfois le pas à des uniformisations comme à des enfermements identitaires. Le dialogue des cultures n'exclut pas d'être soi-même. Si le marocain ne reste pas marocain, si le congolais ne reste pas congolais, si le chinois ne reste pas chinois, qu'aurions-nous à échanger ? Dans la perspective d'une convergence entre le moi et l'Autre - un poète dira : " je est un autre " - il faut trouver refuge dans l'altérité, la reconnaissance de la diversité culturelle, la sauvegarde des valeurs communes : par elles seulement, en se dérobant à la catégorisation, nous sortons de l'enfermement, de la haine, de l'abstraction et nous accédons à l'ouvert, au concret de la raison d'être des humains sur terre, à la vie du cœur autant que de l'esprit.






















