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  • Nombre de pages272
  • FormatePub
  • ISBN978-2-404-00293-4
  • EAN9782404002934
  • Date de parution02/06/2016
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurÉditions Gallmeister
  • TraducteurJean-Yves Prate

Résumé

Tim O'Brien, jeune homme projeté malgré lui dans le tumulte d'un conflit sanglant, celui du Vietnam, tente, vingt ans après, d'exorciser les fantômes qui le hantent. Devenu écrivain, il se met lui-même en scène au côté de ses compagnons d'armes dont il fait, par la grâce d'un alliage subtil entre sa mémoire et son imaginaire, les acteurs et les victimes d'une guerre absurde. Fragments de vie et de mort, de courage et de lâcheté, de folie et de raison, ses histoires sont autant d'échappées poétiques qui oscillent entre passé et présent, et soulignent l'éternel besoin de l'individu de retrouver la flamme d'une innocence perdue.
Les choses qu'ils emportaient nous livre une méditation fracassante sur la guerre, la mémoire et le pouvoir de l'imagination. Un livre inoubliable. Précédemment publié en Totem sous le titre À propos de courage.
Tim O'Brien, jeune homme projeté malgré lui dans le tumulte d'un conflit sanglant, celui du Vietnam, tente, vingt ans après, d'exorciser les fantômes qui le hantent. Devenu écrivain, il se met lui-même en scène au côté de ses compagnons d'armes dont il fait, par la grâce d'un alliage subtil entre sa mémoire et son imaginaire, les acteurs et les victimes d'une guerre absurde. Fragments de vie et de mort, de courage et de lâcheté, de folie et de raison, ses histoires sont autant d'échappées poétiques qui oscillent entre passé et présent, et soulignent l'éternel besoin de l'individu de retrouver la flamme d'une innocence perdue.
Les choses qu'ils emportaient nous livre une méditation fracassante sur la guerre, la mémoire et le pouvoir de l'imagination. Un livre inoubliable. Précédemment publié en Totem sous le titre À propos de courage.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Les choses qu'ils emportaient
Nous y voilà, les deux pieds dans la fange autant que dans le cerveau de ces jeunes américains envoyés au front d’une guerre dont ils ne comprennent pas les enjeux, embourbés volontaires ou involontaires dans cet idéal américain où si tu ne vas pas au combat tu es un lâche, si tu ne défends pas ta patrie tu perds la reconnaissance de tes pairs. Tim O’Brien signe un roman magistral, construit avec précision et génie. La guerre n’y est vu ni bonne ni mauvaise, elle est simplement contestée et humaine. Chaque homme a son histoire, chaque homme raconte son histoire faite de mensonges et de vérités tournantes, chaque homme possède et est dépossédé. La guerre, c’est l’histoire de ces hommes, ceux d’un côté et ceux de l’autre côté. C’est un exorcisme qui nous est donné à lire, une vision à échelle humaine, où l’incompréhension et l’hébétude se retrouvent prises dans les mailles d’un piège où seules les médailles apportent récompense. La guerre ne se gagne pas, ni se perd, elle est un moment devenu construction de soi. Chacun y remédie à sa façon. Certains par la mort, certains par l’orgueil, certains par le suicide, d’autres encore par l’écriture. Puisque les mots seuls semblent être en mesure d’écraser la réalité mortifère. Cela passe par les petites choses (celles qu’ils emportent), cela passe par le souvenir de ce que l’on est vraiment, ce que l’on garde d’humanité en soi. C’est une mémoire éveillée. Fascinant, ce roman est un bréviaire d’hommes et de femmes que la guerre a métamorphosés. Fascinant dans sa construction narrative, on roule d’une histoire à l’autre sans jamais avoir l’impression d’avoir à faire à un roman de guerre. C’est plus que ça, c’est une merveille malgré tout.
Nous y voilà, les deux pieds dans la fange autant que dans le cerveau de ces jeunes américains envoyés au front d’une guerre dont ils ne comprennent pas les enjeux, embourbés volontaires ou involontaires dans cet idéal américain où si tu ne vas pas au combat tu es un lâche, si tu ne défends pas ta patrie tu perds la reconnaissance de tes pairs. Tim O’Brien signe un roman magistral, construit avec précision et génie. La guerre n’y est vu ni bonne ni mauvaise, elle est simplement contestée et humaine. Chaque homme a son histoire, chaque homme raconte son histoire faite de mensonges et de vérités tournantes, chaque homme possède et est dépossédé. La guerre, c’est l’histoire de ces hommes, ceux d’un côté et ceux de l’autre côté. C’est un exorcisme qui nous est donné à lire, une vision à échelle humaine, où l’incompréhension et l’hébétude se retrouvent prises dans les mailles d’un piège où seules les médailles apportent récompense. La guerre ne se gagne pas, ni se perd, elle est un moment devenu construction de soi. Chacun y remédie à sa façon. Certains par la mort, certains par l’orgueil, certains par le suicide, d’autres encore par l’écriture. Puisque les mots seuls semblent être en mesure d’écraser la réalité mortifère. Cela passe par les petites choses (celles qu’ils emportent), cela passe par le souvenir de ce que l’on est vraiment, ce que l’on garde d’humanité en soi. C’est une mémoire éveillée. Fascinant, ce roman est un bréviaire d’hommes et de femmes que la guerre a métamorphosés. Fascinant dans sa construction narrative, on roule d’une histoire à l’autre sans jamais avoir l’impression d’avoir à faire à un roman de guerre. C’est plus que ça, c’est une merveille malgré tout.

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Brèves de guerre et d'humanité
Ces fragments de la guerre bouleversent, encapsulent autant la vie que la mort, les couleurs éclatantes de la jungle, du sang, la camaraderie, le réconfort douloureux que représentent certaines des choses que "se coltinaient" les soldats, compagnons de Tim O'Brien au Vietnam. L'auteur réinvente la réalité pour la rendre plus supportable mais aussi plus frappante, lui qui s'interroge ici plus qu'ailleurs sur ce que cache la vérité, sur la part de tromperie et de fiction qu'elle recèle (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2025/03/13/les-choses-quils-emportaient-tim-obrien/)
Ces fragments de la guerre bouleversent, encapsulent autant la vie que la mort, les couleurs éclatantes de la jungle, du sang, la camaraderie, le réconfort douloureux que représentent certaines des choses que "se coltinaient" les soldats, compagnons de Tim O'Brien au Vietnam. L'auteur réinvente la réalité pour la rendre plus supportable mais aussi plus frappante, lui qui s'interroge ici plus qu'ailleurs sur ce que cache la vérité, sur la part de tromperie et de fiction qu'elle recèle (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2025/03/13/les-choses-quils-emportaient-tim-obrien/)
Au lac des bois
Tim O'Brien
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