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Ce livre n'est ni l'histoire de la littérature fantastique qui nous manque encore, ni l'un de ces essais riches d'assurance et pauvres de savoir comme nous en avons trop, mais l'étude de quelques grandes ouvres. En matière de critique, les généralités sont viande creuse, et les études attentives fruits savoureux. Des ouvres, toujours étudiées dans le texte original, l'auteur a voulu dégager le sens littéral, qui lui paraît le plus important et le plus difficile à saisir.
Une grande figure sombre domine la littérature fantastique : ce n'est pas la chair, mais la mort. S'il distingue de manière assez lâche un fantastique traditionnel, intérieur ou poétique, suivant que l'intérêt porte sur l'aventure, le héros ou l'atmosphère, l'auteur s'attache avant tout aux ouvres des maîtres : Gothe, Coleridge, Hoffmann, Poe, Mérimée, Storm, Maupassant, Kipling, H. James, M. R. James, L.
P. Hartley. Il a réservé une place de choix à Walter de La Mare, qui a porté le conte fantastique à la perfection.