Les Caprices du destin

Par : Marie Mauron

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  • Nombre de pages224
  • FormatPDF
  • ISBN2-259-23184-5
  • EAN9782259231848
  • Date de parution31/12/1980
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille41 Mo
  • ÉditeurPlon (réédition numérique FeniXX...

Résumé

Au commencement était le Sphynx. Il m'a, dès l'enfance, obsédée car, sans le comprendre, bien sûr, je l'entendais nommer Oracle, Destin, Mystère, gagné au désert par les sables, Image du Silence et du Secret... Que sais-je encore ? Je savais ne jamais le voir, lui, si lointain, si intouchable à quelqu'un comme moi, si infime et si étranger aux sens les plus multiples de ces mots. C'est vrai, je ne l'ai jamais vu qu'en image et les vents qui chantent et jettent au ciel vide d'Égypte ses oracles, je ne les entendrai jamais.
Il est trop tard pour ce rêve d'enfant, d'adolescente et d'adulte, rêve pétrifié dans mon inaccessible. C'est à cause de lui que les caprices de la vie, des destinées, des hasards si curieux, risibles, cocasses, cruels, malicieux selon les cas, m'ont, de tout temps, plus qu'intéressée, passionnée. C'est à cause de sa physionomie impénétrable, de ce mystère et de ce silence qu'il incarne totalement que j'ai observé en moi, et autour, le malentendu qui mène le monde, suprême malice du hasard, imprévu ou voulu par...
quels dieux ? et, pourquoi ? Jeu ? Cruauté ? Joie de nouer et de dénouer nos vie indigentes ? de les broder, parfois ? de nous tuer ? de nous ravir ? de nous tromper ? de se moquer de nos orgueils qui se veulent superbes ? de nos mesquines vanités ? Toutes les civilisations ont cru au destin, l'appelant prédestination quelquefois, mais plus souvent hasard, chance, et plus encore malchance. Les psychanalistes enseignent qu'il n'y a pas de hasard, au contraire, ni de geste gratuit, ni d'accident, de malheur sans raison.
Quelle résignation ils imposent ainsi ! Cependant le c'était écrit, l'inch Allah, le mektoub, quelle paix ils apportent, avant d'en arriver au point (mais à qui est-il accessible ?) de tout accueillir avec un sourire - un sourire venu de plus loin, oh ! de bien plus loin ! ou d'une immense indifférence. Toutefois, ô Sphynx impassible, qu'il est plus doux au cour d'espérer toujours un hasard heureux, car le soleil renaît plus clair après les plus violents orages.
Au commencement était le Sphynx. Il m'a, dès l'enfance, obsédée car, sans le comprendre, bien sûr, je l'entendais nommer Oracle, Destin, Mystère, gagné au désert par les sables, Image du Silence et du Secret... Que sais-je encore ? Je savais ne jamais le voir, lui, si lointain, si intouchable à quelqu'un comme moi, si infime et si étranger aux sens les plus multiples de ces mots. C'est vrai, je ne l'ai jamais vu qu'en image et les vents qui chantent et jettent au ciel vide d'Égypte ses oracles, je ne les entendrai jamais.
Il est trop tard pour ce rêve d'enfant, d'adolescente et d'adulte, rêve pétrifié dans mon inaccessible. C'est à cause de lui que les caprices de la vie, des destinées, des hasards si curieux, risibles, cocasses, cruels, malicieux selon les cas, m'ont, de tout temps, plus qu'intéressée, passionnée. C'est à cause de sa physionomie impénétrable, de ce mystère et de ce silence qu'il incarne totalement que j'ai observé en moi, et autour, le malentendu qui mène le monde, suprême malice du hasard, imprévu ou voulu par...
quels dieux ? et, pourquoi ? Jeu ? Cruauté ? Joie de nouer et de dénouer nos vie indigentes ? de les broder, parfois ? de nous tuer ? de nous ravir ? de nous tromper ? de se moquer de nos orgueils qui se veulent superbes ? de nos mesquines vanités ? Toutes les civilisations ont cru au destin, l'appelant prédestination quelquefois, mais plus souvent hasard, chance, et plus encore malchance. Les psychanalistes enseignent qu'il n'y a pas de hasard, au contraire, ni de geste gratuit, ni d'accident, de malheur sans raison.
Quelle résignation ils imposent ainsi ! Cependant le c'était écrit, l'inch Allah, le mektoub, quelle paix ils apportent, avant d'en arriver au point (mais à qui est-il accessible ?) de tout accueillir avec un sourire - un sourire venu de plus loin, oh ! de bien plus loin ! ou d'une immense indifférence. Toutefois, ô Sphynx impassible, qu'il est plus doux au cour d'espérer toujours un hasard heureux, car le soleil renaît plus clair après les plus violents orages.