Les caprices de Louise - et autres aventures érotiques - E-book - Multi-format

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Résumé

"Ainsi donc, en tous les métiers de Paris, en toutes les activités ouvertes à qui désire gagner son pain, partout... partout une femme devait d'abord être dévouée aux vices ou aux désirs de ceux qui utilisaient son activité. Louise de Bescé entra dans vingt maisons et tenta autant de labeurs. Un pâtissier utilisa Louise comme vendeuse tout un après- midi. À six heures il la fit venir en son officine et prétendit la sodomiser parmi les pâtisseries que le four attendait et devant le baquet aux crèmes fouettées. Chez un bijoutier, il fallait faire l'amour avec une autre fille et le commerçant. Un homme de lettres eut besoin d'une secrétaire.
Louise s'y rendit, mais il fallait qu'elle se fasse lesbianiser par un chien spécialement doué et habile, lequel pouvait, plus généreux que l'homme, lécher trente-cinq minutes durant, sans aucune fatigue. Une femme de lettres, en quête également d'une secrétaire, demanda à Louise quelque chose de plus compliqué. Il lui fallait caresser d'une bouche galante l'intimité sexuelle de cet écrivain, tandis que l'amant en titre, sur le postérieur tendu de la lécheuse, savourait les joies de Sodome. Une femme peintre et, ma foi, prix de Rome, avait également besoin d'une employée dont la fonction n'était pas très définie.
Mais ce qu'on réclamait de plus certain, c'était le pouvoir de faire jouir deux hommes en même temps, par la vulve et l'anus, tandis que la bouche se serait occupée du sexe de la peintresse. Ainsi, à mesure que Louise de Bescé pénétrait dans la société parisienne, elle constatait que la lubricité primait tout. Le monde entier mettait le sexe en idole et la femme n'avait d'autre loi que le désir."

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À propos de l'auteur

Biographie de Renée Dunan

Colette ou les amusements de bon ton, Les Caprices du sexe ou Les Audaces érotiques de mademoiselle Louise de B... et Dévergondages trois romans très érotiques ont été attribués à Renée Dunan (1892-1936), journaliste et critique littéraire des années trente. Son ouvre est à la fois dense et éclectique, elle a publié près d'une cinquantaine de textes qui vont de la science-fiction à l'érotisme en passant par l'ésotérisme, ou le roman policier ainsi que quelques essais dont La philosophie de René Boylesne.
Mais avant tout elle participa à de nombreuses revues littéraires et plutôt engagées de l'entre-deux-guerres. Dadaïste, anarchiste et pacifiste, ce fut une féministe active avant l'heure. À une époque où les femmes n'avaient pas encore le droit de vote en France, elle voulait vivre totalement son existence de femme en assumant librement sa sexualité. Elle fut l'une des toutes premières femmes qui osa publier des romans érotiques.
Grand amateur de pseudonymes, elle en usa tant dans ses écrits journalistiques (Luce Borromée, A. R. Lysa, Ethel Mac Sing, etc.) que dans ses romans (Georges Dunan, Renée Caméra, Louise Dormienne, Spaddy). Pascal Pia indique dans Les Livres de l'Enfer qu'elle a également rédigé la préface de la seconde édition des Stupra d'Arthur Rimbaud en 1925, Stupra qui figurent aujourd'hui dans l'édition de ses ouvres complètes : « Les Stupra sont précédés d'une courte notice intitulée Mouvements de Rimbaud, signée Marcelle La Pompe, et due à Renée Dunan.
» Publié pour la première fois en 1936 Au temple de Cythère, à Saint Cloud, Colette ou les amusements de bon ton fut, en réalité, édité clandestinement par Maurice Duflou qui sera également l'éditeur de Dévergondages et des Caprices du sexe ou Les Audaces érotiques de mademoiselle Louise de B.... Il révèle en 1937 dans la préface de Dévergondages : « Disparu récemment, en emportant les lourds regrets de son entourage, l'auteur de tant d'ouvres galantes nous fait, dans cet ouvrage, le récit de quelques-unes de ses aventures personnelles. Celles-ci, consignées dans des notes strictement intimes, mettent en scènes des héroïnes dont la plupart vivent encore et n'ont nullement renoncé aux plus douces joies de l'existence.
Aussi, avons-nous dû masquer l'identité de ces délicieuses femmes sous des noms d'emprunt. C'est d'ailleurs l'une d'elles, dont nous ne citerons même pas le pseudonyme, qui nous a confié le manuscrit que nous présentons ici. Ces récits sont des fragments d'une véritable autobiographie et ils tirent leur grand intérêt de leur parfaite sincérité. À cet égard et à titre d'exemple on appréciera, comme il convient, la réflexion d'Alice, la jolie et sensuelle servante, devant le goût que son jeune partenaire éprouve pour certains parfums de l'intimité féminine...
réflexion que corse quelques années plus tard l'aveu que Faustine recueille de la bouche de son maître sur le même sujet. On sent là que ce ne sont point des choses imaginées... mais bien des faits vécus. S'ils nous éclairent sur certaines des prédilections de l'auteur, ils ne forment pourtant que les battants d'entrée de la porte d'un musée secret où les scènes les plus aimablement licencieuses fourmillent dans les tableaux brossés avec la dextérité d'une main de Maître. Vraiment, nul mieux que la personne charmante qui nous a quittés trop tôt ne pouvait donner une ouvre de pareille qualité.
»

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